Les rues et les ponts de Djeddah ornés de calligraphie arabe

Selon le maire adjoint des services communautaires, A’idh al-Zahrani, l’initiative fait partie de la Journée de la langue arabe des Nations unies, célébrée chaque année le 18 décembre (Photo fournie)
Selon le maire adjoint des services communautaires, A’idh al-Zahrani, l’initiative fait partie de la Journée de la langue arabe des Nations unies, célébrée chaque année le 18 décembre (Photo fournie)
Selon le maire adjoint des services communautaires, A’idh al-Zahrani, l’initiative fait partie de la Journée de la langue arabe des Nations unies, célébrée chaque année le 18 décembre (Photo fournie)
Selon le maire adjoint des services communautaires, A’idh al-Zahrani, l’initiative fait partie de la Journée de la langue arabe des Nations unies, célébrée chaque année le 18 décembre (Photo fournie)
Selon le maire adjoint des services communautaires, A’idh al-Zahrani, l’initiative fait partie de la Journée de la langue arabe des Nations unies, célébrée chaque année le 18 décembre (Photo fournie)
Selon le maire adjoint des services communautaires, A’idh al-Zahrani, l’initiative fait partie de la Journée de la langue arabe des Nations unies, célébrée chaque année le 18 décembre (Photo fournie)
Short Url
Publié le Mercredi 23 décembre 2020

Les rues et les ponts de Djeddah ornés de calligraphie arabe

  • Le ministère saoudien de la Culture a déclaré l’année 2020, année de la calligraphie arabe pour souligner son importance à refléter la richesse de la culture arabe
  • Où qu'ils aillent dans la ville, les visiteurs de Djeddah, l'“Épouse de la Mer Rouge”, ne doivent voir que du beau

DJEDDAH: La municipalité de Djeddah, en partenariat avec Oyoun Jeddah Charitable Association (OJCA), a lancé une initiative visant à installer 50 peintures murales de calligraphie arabe à travers la ville, y compris sur certains de ses principaux autoponts. 

Cette initiative, qui coïncide avec la Journée de la langue arabe des Nations unies, a pour objectif d’embellir encore la ville avec des peintures murales de calligraphie arabe, dont certaines mesurent plus de 70 mètres de long et 3 mètres de haut. 

L’Assemblée générale des Nations unies a adopté l’arabe comme langue officielle de l’Organisation en 1997. La journée du 18 décembre a pour objectif de promouvoir l’utilisation égale des six langues de travail officielles des Nations unies pour l’ensemble de l’Organisation. En janvier, le ministère saoudien de la Culture avait déclaré l’année 2020, année de la calligraphie arabe pour souligner son importance à refléter la richesse de la culture arabe. 

«La municipalité a signé des accords avec l’OJCA et d’autres organisations gouvernementales, privées et caritatives, pour améliorer artistiquement les paysages de Djeddah pour ses résidents et ses visiteurs», explique le Dr Saleh al-Turki, le maire de Djeddah. «Ces initiatives sont mises en œuvre par la municipalité sur les routes principales, les trottoirs, les bâtiments et les places publiques de la ville. Le partenariat avec l’OJCA est conforme à la Vision 2030 du Royaume», ajoute-t-il. 

Avec plus de 12 millions de mots, l'arabe est parlé par plus de 500 millions de personnes dans le monde. C'est la deuxième langue la plus répandue dans le monde. Son vocabulaire a enrichi de nombreuses langues – dont le turc, le persan, l'espagnol, le kurde, le français et l'ourdou. 

«L'idée de l'initiative a pris forme lorsque la municipalité a organisé un concours sous le titre de “Prix de la municipalité pour les arts visuels” en 2019», explique Anas Mohammed Serafi, Le président de l'OJCA, à Arab News. 

Photo attachée de l'ingénieur Anas Mohammed Serafi (Site web de l'OJCA) 
Photo attachée de l'ingénieur Anas Mohammed Serafi (Site web de l'OJCA)

«Il y avait trois thèmes dans ce concours: la calligraphie arabe, la peinture et la photographie. Aujourd'hui, nous collaborons avec la municipalité pour moderniser et rendre notre belle ville plus humaine et civilisée. Le concours était entièrement lié à ces thèmes», poursuit M. Serafi. 

Selon lui, l'OJCA a signé deux initiatives avec la municipalité de Djeddah, toutes deux visant à rendre la ville plus belle. 

«Où qu'ils aillent dans la ville, les visiteurs de Djeddah, l'“Épouse de la Mer Rouge”, ne doivent voir que du beau. Les œuvres d'art authentiques qui ont remporté des prix dans le cadre du concours ont été reproduites sur les murs. Ces œuvres ont été réimprimées et affichées sur les murs; elles ne sont pas graffitées», ajoute-t-il. 

L’autre initiative, «La Corniche des couleurs», s’inscrit également dans les efforts de la municipalité pour humaniser la ville. «Nous avons transformé les trottoirs de la corniche en lieux pleins de vie et de divertissement. Ces zones ont attiré de nombreux amateurs de marche de tous les âges, et même des cyclistes», explique le président de l'OJCA. 

«Les travaux sur l'initiative de calligraphie arabe sont mis en œuvre sous la supervision directe du fondateur et PDG de Tasami Creative Lab, Musaed al-Hulis, tandis que l'initiative «La Corniche des couleurs” est gérée par le Dr Adel al-Zahrani, professeur d'architecture à l’université du roi Abdelaziz. Les deux initiatives sont soutenues par la municipalité de Djeddah», poursuit M. Serafi. 

Pour le président de l'OJCA, Djeddah est connue depuis longtemps comme une ville d'art et de beauté. 

«Cela remonte à l'époque de l'ancien maire de Djeddah, Mohammed Saeed Farsi, qui avait invité des artistes imminents à embellir Djeddah avec leurs œuvres. La ville possède le plus grand musée à ciel ouvert du monde, situé sur la corniche de Djeddah, où se trouvent des œuvres d'art inestimables. Ce qui se passe actuellement est une extension de cette révolution artistique», ajoute Anas Mohammed Serafi. 

Selon le maire adjoint des services communautaires, A’idh al-Zahrani, l’initiative fait partie de la Journée de la langue arabe des Nations unies, célébrée chaque année le 18 décembre. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur ArabNews.com 


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
Short Url
  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

Short Url
  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.

 


Spike Lee présidera le jury du Festival international du film de la mer Rouge

Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Short Url
  • Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge
  • La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad

DUBAÏ: Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge.

La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad.

La compétition Red Sea: Features présentera les plus grandes réalisations d'un large éventail de cinéastes de la région arabe, d'Asie et d'Afrique. Seize longs métrages ont été sélectionnés pour présenter les œuvres les plus convaincantes, uniques et impressionnantes de l'année écoulée. Les gagnants seront sélectionnés par Lee et le reste du jury pour recevoir les très convoités Yusr Awards.

En 2023, le Yusr d'or du meilleur long métrage a été décerné à "In Flames", réalisé par Zarrar Khan.

Lee participera également au volet In Conversation du festival, qui accueille des sommités du secteur venues du monde entier pour partager leurs points de vue et avoir des discussions constructives sur leurs pratiques, leurs passions et leurs histoires.

Jomana Al Rashid, présidente de la Red Sea Film Foundation, a déclaré dans un communiqué: "En vue de notre quatrième édition, nous sommes honorés d'accueillir le légendaire Spike Lee en tant que président du jury du festival cette année. Spike est un réalisateur pionnier dont l'œuvre emblématique a eu un impact durable sur le cinéma en tant que média et sur la culture en général. Son énergie, sa perspicacité et son engagement sincère en faveur de la créativité et des nouvelles voix font de lui le candidat idéal pour diriger notre jury cette année - nous avons hâte qu'il s'engage avec les talents naissants de notre compétition".
 
Lee a ajouté: "Ayant eu la chance d'expérimenter directement l'incroyable réalisation de films, l'atmosphère et la créativité du Festival international du film de la mer Rouge en 2022, c'est un privilège de revenir cette année en tant que président du jury. En plus de créer un creuset où les cultures se rassemblent pour célébrer notre importante forme d'art, il est vital de continuer à mettre en avant les jeunes cinéastes émergents qui trouvent leur voix dans l'industrie, et il est passionnant de voir des réalisateurs débutants de toute la région arabe, d'Asie et d'Afrique dans le cadre de la compétition de cette année. J'ai hâte de me plonger dans le programme et de prendre des décisions qui, j'en suis sûr, seront très difficiles à prendre aux côtés des éminents membres du jury".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com