Tunisie: Rached Ghannouchi conserve son poste de président du Parlement

Rached Ghannouchi, 78 ans, qui règne sur Ennahdha depuis sa création il y a quatre décennies, est devenu le deuxième personnage de l'Etat en novembre, après avoir brigué son premier mandat électoral lors des législatives d'octobre 2019. (Fethi BELAID/AFP)
Rached Ghannouchi, 78 ans, qui règne sur Ennahdha depuis sa création il y a quatre décennies, est devenu le deuxième personnage de l'Etat en novembre, après avoir brigué son premier mandat électoral lors des législatives d'octobre 2019. (Fethi BELAID/AFP)
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Publié le Jeudi 30 juillet 2020

Tunisie: Rached Ghannouchi conserve son poste de président du Parlement

  • Ses opposants, aux premiers rangs desquels les anti-islamistes du Parti destourien libre, n'ont pas réussi à réunir les 109 voix nécessaires pour l'écarter du perchoir
  • « C'est une nouvelle victoire de la démocratie en Tunisie », a déclaré Rached Ghannouchi à l'issue du vote, le Parlement ayant été amené à se prononcer sur son président pour la première fois

TUNIS: Rached Ghannouchi, chef du parti d'inspiration islamiste Ennahdha, a conservé son siège de président du Parlement, après un vote mouvementé jeudi sur une motion de défiance inédite, mettant en évidence les profondes fractures au sein de l'Assemblée élue en octobre.

Ses opposants, aux premiers rangs desquels les anti-islamistes du Parti destourien libre (PDL), n'ont pas réussi à réunir les 109 voix nécessaires pour l'écarter du perchoir.

« C'est une nouvelle victoire de la démocratie en Tunisie », a déclaré Rached Ghannouchi à la presse à l'issue du vote, dont les résultats ont été accueillis par des applaudissements et cris de joie « you-you » de ses partisans.

Sur 217 députés, 133 se sont exprimés, dont 96 pour la motion (16 contre), en l'absence de M. Ghannouchi, qui s'est vu reprocher sa gestion des débats parlementaires, régulièrement paralysés par l'antagonisme avec le PDL, et une diplomatie parallèle.

C'est la première fois que le Parlement est amené à se prononcer sur son président, dix ans après la révolution qui a chassé du pouvoir Zine el Abidine Ben Ali, et lancé la démocratisation du pays.

Rached Ghannouchi, 78 ans, qui règne sur Ennahdha depuis sa création il y a quatre décennies, est devenu le deuxième personnage de l'Etat en novembre, après avoir brigué son premier mandat électoral lors des législatives d'octobre 2019.

Au Parlement, il s'est retrouvé face à une forte hostilité au sein d'un hémicycle fragmenté.

Il a été critiqué pour avoir eu des échanges au plus haut niveau avec des dirigeants étrangers, alors que la diplomatie est une prérogative du président de la République, et accusé de mener une diplomatie parallèle alignée sur la Turquie.

Il est également sous le feu du PDL de l'avocate Abir Moussi, ex-proche du régime de Ben Ali, qui l'accuse quotidiennement d'avoir encouragé la mouvance jihadiste en Tunisie. Des sits-ins du PDL dans l'hémicycle ont obligé le Parlement à tenir sa plénière dans une annexe.

Une député du parti nationaliste Chaab qui faisait partie de la coalition gouvernementale sortante avec Ennahdha, Leila Haddad, a indiqué que son parti avait voté contre M. Ghannouchi, car il a eu « des difficultés à gérer les travaux du Parlement en raison notamment d'un conflit idéologique ».

Pour le porte-parole d'Ennahdha Imed Khemiri, cette motion est due à « une hostilité idéologique contre Ghannouchi et contre la démocratie acquise par la révolution ».

Le président tunisien, Kais Saied, très critique de la démocratie parlementaire et en froid avec Ennahdha, a mis en garde contre un état de « chaos » au sein du Parlement.

Le vote intervient deux semaines après la démission du gouvernement, alors que le président Kais Saied a nommé un de ses conseillers pour tenter de former un nouveau cabinet susceptible de convaincre le Parlement d'ici un mois. A défaut, M. Saied pourra dissoudre l'Assemblée élue en octobre dernier.


À Gaza, le Hamas est prêt à un accord prévoyant la libération des otages et une longue trêve

Un panache de fumée s'élève à la suite d'un bombardement israélien sur un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 24 avril 2025. Israël a repris le 18 mars son offensive militaire intense dans le territoire palestinien après qu'un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier a volé en éclats deux mois plus tard en raison de divergences concernant sa prochaine phase. (Photo Bashar TALEB / AFP)
Un panache de fumée s'élève à la suite d'un bombardement israélien sur un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 24 avril 2025. Israël a repris le 18 mars son offensive militaire intense dans le territoire palestinien après qu'un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier a volé en éclats deux mois plus tard en raison de divergences concernant sa prochaine phase. (Photo Bashar TALEB / AFP)
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  • « Le Hamas est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans », a déclaré ce responsable à l'AFP sous couvert d'anonymat.
  • Ces propos interviennent alors qu'une délégation du mouvement islamiste palestinien doit rencontrer les médiateurs égyptiens et qataris au Caire ce samedi.

LE CAIRE : Le Hamas est prêt à conclure un accord prévoyant la libération en une seule opération de tous les otages encore retenus à Gaza, ainsi qu'une trêve de cinq ans avec Israël, pour mettre fin à la guerre en cours, a déclaré samedi à l'AFP un responsable du mouvement.

« Le Hamas est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans », a déclaré ce responsable à l'AFP sous couvert d'anonymat.

Ces propos interviennent alors qu'une délégation du mouvement islamiste palestinien doit rencontrer les médiateurs égyptiens et qataris au Caire ce samedi.

Il n'est pas clair à ce stade si l'idée d'une longue trêve a été proposée par le Hamas lui-même ou par les médiateurs égyptiens et qataris.

Le 17 avril, le Hamas, qui se dit opposé à un accord « partiel », avait rejeté une proposition israélienne qui prévoyait notamment une trêve de 45 jours en échange du retour de dix otages vivants.

Dans sa vision d'un accord « global » qu'il recherche, le mouvement demande un arrêt des hostilités, un retrait complet des troupes israéliennes, l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, ainsi que l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza. 

Dans sa vision d'un accord « global » qu'il recherche, le mouvement demande un arrêt des hostilités, le retrait complet des troupes israéliennes, l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, ainsi que l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

De son côté, Israël réclame le retour de tous les otages et le désarmement du Hamas et des autres groupes armés à Gaza. Ce dernier point constitue toutefois une « ligne rouge » pour le mouvement. 


L'Arabie saoudite participe au Congrès économique européen

La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
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  • La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du Développement économique et de la Technologie pour discuter des relations économiques entre l'Arabie saoudite et la Pologne.
  • La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

RIYAD : L'Arabie saoudite a participé à la 17e édition du Congrès économique européen, qui s'est tenu à Katowice, en Pologne, du 23 au 25 avril.

La délégation saoudienne était composée de l'ambassadeur en Pologne, Saad bin Saleh Al-Saleh, du sous-secrétaire du ministère de l'Investissement pour les relations internationales, Sara Al-Sayed, du gouverneur adjoint de l'Autorité générale saoudienne du commerce extérieur, Abdulaziz Al-Sakran, ainsi que de représentants de la Fédération des chambres de commerce saoudiennes, et en particulier du Conseil d'affaires saoudo-polonais.

La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du développement économique et de la technologie pour discuter des relations économiques entre les deux pays et des stratégies visant à améliorer les investissements et les échanges commerciaux. Elle a également pris part à une session de dialogue axée sur les mêmes sujets et comprenant un examen des transformations économiques en cours dans le Royaume à la lumière de la Vision saoudienne 2030.

La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le ministre des Affaires étrangères aborde des questions régionales et internationales avec son homologue français

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi son homologue français, M. Jean-Noël Barrot

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot.

Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation actuelle dans la bande de Gaza et les initiatives prises pour la prochaine conférence visant à résoudre la question palestinienne et à faire progresser la solution des deux États, prévue en juin prochain sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite et de la France.