LE CAIRE: Le président du Parlement arabe, Adel Abdelrahmane al-Asoumi, a condamné ce qu'il a décrit comme un silence international «honteux» sur les «crimes quotidiens» commis par Israël dans la bande de Gaza.
Lors de la 147e assemblée de l'Union interparlementaire, accueillie par l'Angola dans sa capitale, Luanda, Al-Asoumi a qualifié de «honteuse» la réponse mondiale aux actions militaires d'Israël dans la bande de Gaza.
Il a averti que la négligence de la communauté internationale face aux «massacres auxquels le peuple palestinien est soumis et le soutien aveugle de certains pays à ces horreurs conduiront à la destruction de toute la région».
Dans un discours prononcé jeudi, Al-Asoumi a déclaré que le peuple de Palestine «a souffert, et souffre encore, depuis plus de soixante-quinze ans de toutes les formes d'injustices, de persécutions, de meurtres, d'arrestations et d'abus afin d'obtenir son droit le plus fondamental, celui d'établir son État indépendant».
Les Palestiniens sont selon lui victimes des «formes les plus horribles de crimes contre l'humanité, de génocide et de déplacement forcé aux mains de la force d'occupation brutale», a-t-il ajouté.
Il a adressé à la communauté internationale, aux organisations de défense des droits de l'homme et aux pays qui soutiennent l'action militaire israélienne les mots suivants: «Votre silence n'est pas de la neutralité, mais plutôt une participation à ces crimes, et c'est une honte pour vous; l'histoire le retiendra et vous demandera des comptes.»
«Au lieu de faire des efforts pour calmer la situation, les principaux pays envoient davantage d'armes pour tuer les femmes et les enfants palestiniens.» Cela a révélé leur «vrai visage», a déclaré Al-Asoumi.
Il a appelé l'assemblée de l'Union interparlementaire à lancer un appel urgent en faveur d'un cessez-le-feu immédiat et de la levée du «siège injuste» de la bande de Gaza.
Khaled Abdel Ghaffar, ministre égyptien de la Santé, a discuté des efforts d'aide à Gaza avec Okay Memis, président de l'Autorité turque de gestion des catastrophes et des urgences, Salih Mutlu Sen, ambassadeur de Turquie en Égypte, et Fatma Yilmaz, présidente du Croissant-Rouge turc.
Abdel Ghaffar a indiqué que l'Égypte et la Turquie partageaient le même point de vue sur la crise de Gaza.
Le ministère égyptien de la Santé a élaboré un plan d'urgence pour faire face aux répercussions de la violence dans la bande de Gaza, a-t-il précisé.
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com