Frankly Speaking: Gaza est-elle en passe de subir un génocide?

Waleed Ali Siam, ambassadeur palestinien au Japon, discute avec Katie Jensen de l'assaut militaire israélien sur Gaza et de l'attaque sans précédent du Hamas sur le sud d'Israël. (Photo AN)
Waleed Ali Siam, ambassadeur palestinien au Japon, discute avec Katie Jensen de l'assaut militaire israélien sur Gaza et de l'attaque sans précédent du Hamas sur le sud d'Israël. (Photo AN)
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Publié le Mardi 17 octobre 2023

Frankly Speaking: Gaza est-elle en passe de subir un génocide?

  • Un diplomate palestinien raconte que sa propre famille et ses amis ont perdu leur maison dans les bombardements israéliens sur Gaza
  • Il précise que l’Autorité palestinienne condamne la perte de toutes les vies civiles, qu’elles soient palestiniennes ou israéliennes

DUBAÏ: Si la communauté internationale n’intervient pas pour empêcher une intensification du conflit entre Israël et le groupe armé palestinien Hamas, Gaza sera confrontée à une «destruction complète» et à un «génocide», estime un haut diplomate palestinien.

Dans une interview accordée dans le cadre de l’émission «Frankly Speaking» d’Arab News, l’ambassadeur palestinien au Japon, Walid Ali Siam, raconte l’histoire de sa propre famille, qui est coincée dans la bande de Gaza, en proie au siège et aux bombardements d’Israël.

«Pour commencer, ma maison a malheureusement été détruite ce matin. Mais ce n’est rien par rapport à ce que mon peuple endure, des centaines de maisons ayant été détruites», confie M. Siam à l’animatrice de l’émission, Katie Jensen.

«Les membres de ma famille et mes amis se dispersent, certains ayant perdu leur maison là-bas. L’une des filles, âgée de sept ans, m’a dit : « J’ai perdu mon enfance aujourd’hui. J’ai perdu toute mon enfance. »

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Des voitures sont en feu après une attaque à la roquette de la bande de Gaza à Ashkelon, dans le sud d'Israël. (File/AFP) 

Gaza subit des tirs de missiles et d’artillerie continus de la part d’Israël depuis le 8 octobre, date à laquelle les combattants du Hamas ont lancé un assaut transfrontalier sans précédent, tuant des centaines de soldats et de civils, prenant de nombreux otages et lançant une salve de roquettes sur les villes israéliennes.

Le Hamas, groupe sunnite issu des rangs des Frères musulmans mais soutenu par l’Iran chiite et ses alliés, dont le Hezbollah libanais, a déclaré que son opération «Déluge d’Al-Aqsa» avait été lancée en représailles au meurtre de Palestiniens et à la profanation de la mosquée d’Al-Aqsa à Jérusalem.

Outre les bombardements, Israël a déployé des troupes le long de la frontière de Gaza en prévision d’une invasion terrestre, a ordonné aux civils palestiniens du nord du territoire d’évacuer vers le sud et a coupé l’électricité, l’eau et les livraisons de nourriture et de médicaments.

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Des véhicules incendiés à Ashkelon après une attaque à la roquette de la bande de Gaza contre Israël. (File/AFP)

Les infrastructures civiles n’ont pas été épargnées, les avions et l’artillerie israéliens pilonnant les structures, sans discernement, dans des régions densément peuplées.

Des responsables de l’ONU ont appelé Israël à respecter les règles de la guerre, qui exigent la protection de la vie civile, et déplorent les actes de châtiment collectif. Depuis qu’ils ont fui leur maison, les proches de M. Siam n’ont pas été en mesure de trouver un lieu sûr, alors que les rues jonchées de décombres deviennent impraticables et que les bombardements israéliens s’intensifient.

«Ils sont allés dans un hôtel, puis on leur a demandé de le quitter parce que les Israéliens avaient donné l’ordre d’en sortir. Peut-être les Israéliens allaient-ils bombarder cet hôtel. Maintenant, ils courent d’une rue à l’autre», raconte M. Siam.

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Des Palestiniens cherchent des survivants d'un bâtiment détruit lors d'une frappe aérienne israélienne, tandis qu'une femme blessée reçoit de l'aide à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. (File/AFP) 

«Malheureusement, les rues sont pleines de pierres et de cailloux provenant des décombres des bâtiments. Ils ne peuvent même pas marcher. Il n’y a pas beaucoup de rues à Gaza. Je ne sais donc pas ce qu’ils vont faire. Je ne sais vraiment pas ce qu’ils vont faire.»

«Nous avons perdu des amis et de la famille. Mais que puis-je dire ? Ce n’est pas nouveau pour nous.»

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Waleed Ali Siam, l'ambassadeur palestinien au Japon. (Photo AN) 

Même si le conflit israélo-palestinien dure depuis longtemps et qu’il suscite une antipathie mutuelle, M. Siam estime que l’assassinat de civils par l’une ou l’autre des parties n’est pas justifiable. «Nous condamnons, aujourd’hui, demain et toujours, la perte de toutes les vies civiles, qu’il s’agisse de Palestiniens ou d’Israéliens», a-t-il répondu lorsqu’on lui a demandé si l’Autorité palestinienne condamnait le meurtre, l’enlèvement et le ciblage délibéré de civils.

En ce qui concerne le résultat de la crise actuelle — l’escalade la plus importante et la plus meurtrière du conflit au Moyen-Orient depuis des décennies — l’évaluation de M. Siam est pessimiste. «La destruction totale de Gaza, le génocide des civils et de Gaza. Voilà», déclare-t-il.

«La destruction totale. Malheureusement, c’est ce que nous prévoyons si la communauté internationale n’intervient pas le plus rapidement possible.»

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Des manifestants brandissent des drapeaux palestiniens lors d'un rassemblement de soutien aux Palestiniens à Amsterdam, le 15 octobre 2023. (AFP) 

Après des années d’embargo effectif, ce territoire appauvri, gouverné par le Hamas depuis 2007 et régulièrement bombardé lors des échanges armés avec Israël, n’est pas en mesure de résister au siège actuel.

L’unique centrale électrique de l'enclave a rapidement été mise hors service et les rayons des supermarchés ont été vidés, tandis que la population de 2,2 millions d’habitants, encerclée par Israël à l’est, la Méditerranée à l’ouest et une frontière fermée avec l’Égypte au sud, s’est préparée au pire.

Les hôpitaux sont débordés, les civils blessés affluent et les stocks de médicaments et d’équipements s’épuisent rapidement, tandis que les livraisons d’aide des organisations internationales sont bloquées. Israël aurait même menacé de bombarder les camions d’aide qui se rendent d’Égypte à Gaza par le poste-frontière de Rafah.

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Des troupes israéliennes préparent des armes et des véhicules armés près de la ville d'Ashkelon, le 15 octobre 2023. (AFP) 

«Nous sommes maintenant en proie à une crise humanitaire», affirme M. Siam. «Nous n’avons ni électricité, ni nourriture, ni eau, ni médicaments (…), et plus de 200 000 Palestiniens ont été déplacés. C’est ce que nous vivons aujourd’hui. J’espère que cela ne durera pas.»

Puisqu’Israël est censé combattre un acteur non étatique, M. Siam affirme que la partie israélienne n’a aucune raison, en vertu du droit humanitaire international ou des règles de guerre établies, de punir la population civile de Gaza pour les actions du Hamas.

«Bien qu’Israël ait déclaré la guerre à un non-État en vertu du droit international, cela ne lui donne pas le droit d’empêcher l’acheminement de l’aide humanitaire, de la nourriture, de l’électricité et de l'eau aux civils qui subissent des bombardements quotidiens», souligne-t-il.

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Des troupes israéliennes préparent des armes et des véhicules armés près de la ville d'Ashkelon, le 15 octobre 2023. (AFP) 

«Je pense que le Comité international de la Croix-Rouge et la communauté internationale, en particulier nos frères arabes, doivent vraiment exercer une pression pour que toute cette aide puisse être acheminée dans la bande de Gaza le plus rapidement possible.»

Les pays occidentaux ont rapidement condamné l’attaque du Hamas et exprimé leur solidarité avec Israël. Les États-Unis ont déployé deux navires de guerre en Méditerranée orientale et Antony Blinken, le secrétaire d’État américain, s’est rendu à Tel-Aviv.

Il incombe aux responsables de l’ONU et aux organisations humanitaires d’appeler à la retenue, d’exhorter Israël à respecter les règles de la guerre, à éviter de faire des victimes civiles et à permettre l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza.

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Des enfants blessés lors d'une frappe israélienne sont transportés à l'hôpital Al-Shifa dans la ville de Gaza le 15 octobre 2023. (AFP) 

«La retenue devrait être exercée par les Israéliens, et non par les Palestiniens», insiste M. Siam. «Vous savez qu’Israël est l’un des dix pays les plus puissants du monde, et les États-Unis sont l’un des pays les plus puissants du monde.»

«Ils se battent tous les deux contre 2,2 millions de civils à Gaza ou contre les 30 000 à 40 000 combattants islamiques ou combattants du Hamas. C’est vraiment disproportionné — 50 000 contre un million de soldats.»

«Israël détruit les moyens de subsistance et les maisons des civils palestiniens, les punissant pour quelque chose qu’ils n’ont pas fait. Il s’agit d’un châtiment collectif. C’est un crime de guerre. On ne peut pas punir toute une population parce qu’une partie de la population a fait quelque chose de mal à Israël», ajoute M. Siam.

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Des personnes récupèrent des biens dans les décombres d'un bâtiment rasé lors d'une frappe israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 15 octobre 2023. (AFP) 

Bien que les partisans de la cause palestinienne aient largement condamné la prise pour cible de civils israéliens par le Hamas, désigné comme organisation terroriste par les États-Unis, l’Union européenne et d’autres gouvernements occidentaux, nombreux sont ceux qui ont également souligné que l’attaque ne s’est pas produite par hasard.

Le conflit israélo-palestinien, qui dure depuis 75 ans, n’a pas encore été résolu, défiant les initiatives de paix répétées et les propositions en faveur d’une solution à un ou deux États. Par ailleurs, les colonies israéliennes illégales ne cessent de se multiplier en Cisjordanie occupée, entraînant une violence quasi quotidienne. Un autre haut-lieu du conflit est Jérusalem, qui abrite le site le plus sacré de la religion juive et le troisième site le plus sacré de l’Islam, la mosquée Al-Aqsa.

Les provocations et les invasions régulières de ces sites sacrés conduisent fréquemment à des affrontements. Certains analystes estiment que la division entre les factions palestiniennes du Fatah, qui contrôle l’Autorité palestinienne dans la ville de Ramallah en Cisjordanie, et du Hamas, qui contrôle Gaza, a nui à la cause palestinienne et en a fait l’otage des intérêts iraniens.

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Un garçon palestinien porte son oiseau dans une cage alors que des familles quittent leurs maisons suite à une attaque israélienne sur le camp de réfugiés de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. (AFP) 

M. Siam estime que le renforcement du Hamas, largement considéré comme un allié du puissant Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran, a profité au discours israélien tout en sapant la cause palestinienne.

«Selon des fichiers publiés par WikiLeaks en 2007, le chef des services de renseignement militaires israéliens, Amos Yadlin, a déclaré qu’Israël serait heureux si le Hamas prenait le contrôle de Gaza, car la bande de Gaza  serait alors traitée comme un État hostile», rappelle M. Siam. «Il faut d’abord demander aux Israéliens : Qui est le Hamas et qui le soutient ?» 

«En ce qui concerne mon travail, je représente le gouvernement palestinien et le peuple palestinien. Je n’ai aucun problème à représenter mon peuple parce que notre cause est juste. Nous sommes un peuple qui se bat pour un État indépendant depuis 75 ans, et nous continuerons à nous battre par tous les moyens possibles, conformément aux chartes des Nations unies et au droit international.»

«En tant que représentant, je suis tout à fait confiant dans ma capacité à représenter mon peuple et sa cause. Quant à ce qui s’est passé le 7 octobre, cette date historique remonte pour moi à 1948 (la guerre israélo-arabe). Les événements n’ont pas commencé le 7 octobre.»

Lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que les Américains devaient continuer à jouer un rôle de médiateur dans le processus de paix au Moyen-Orient, il a répondu : «Les États-Unis ne peuvent être impliqués dans aucune négociation entre nous et les Israéliens. Ils devraient être (simplement l’un des) pays qui s’assoient à la table des négociations. Je pense que le Japon devrait être l’acteur principal, pas les États-Unis, ni les pays occidentaux.»

Élaborant sur ce point, M. Siam poursuit : «Nous avons vu les Français, les Britanniques et d’autres pays faire des déclarations qui laissent entendre qu’ils ont oublié que les Palestiniens sont des êtres humains. Nous ne sommes pas, comme l’a dit le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, des «animaux humains». Nous sommes des humains et nous avons une cause. Une cause juste.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’ambassade de l’Union européenne célèbre la Journée nationale de la fondation de l’Arabie saoudite à Diriyah

Christophe Farnaud, ambassadeur de l'Union européenne en Arabie saoudite (Photo loai Elkelawy)
Christophe Farnaud, ambassadeur de l'Union européenne en Arabie saoudite (Photo loai Elkelawy)
Membres de la délégation de l’Union européenne en Arabie saoudite (Photo Loai Elkilawy)
Membres de la délégation de l’Union européenne en Arabie saoudite (Photo Loai Elkilawy)
Ateliers offrant un fascinant aperçu des portes Najdi révélant leur signification culturelle et leur impact sur le patrimoine saoudien (Photo Loai Elkilawy)
Ateliers offrant un fascinant aperçu des portes Najdi révélant leur signification culturelle et leur impact sur le patrimoine saoudien (Photo Loai Elkilawy)
petite fille saoudienne portant une tenue traditionnelle (Photo Loai Elkilawy)
petite fille saoudienne portant une tenue traditionnelle (Photo Loai Elkilawy)
Ateliers offrant un fascinant aperçu des portes Najdi révélant leur signification culturelle et leur impact sur le patrimoine saoudien (Photo Loai Elkilawy)
Ateliers offrant un fascinant aperçu des portes Najdi révélant leur signification culturelle et leur impact sur le patrimoine saoudien (Photo Loai Elkilawy)
célébration du jour de la fondation de l'Arabie saoudite (Photo Loai Elkilawy)
célébration du jour de la fondation de l'Arabie saoudite (Photo Loai Elkilawy)
Siège de Bonjour Saudi à Diriyah (Photo Loai Elkilawy)
Siège de Bonjour Saudi à Diriyah (Photo Loai Elkilawy)
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  • L'ambassadeur Farnaud a déclaré : « L'Union européenne est fière d'accueillir la célébration de l'importante fête nationale du royaume, qui nous rappelle à tous l'amitié durable et ancienne entre nos deux nations. »
  • Je pense que c'est une façon un peu moins officielle, mais plus engageante de célébrer cet événement. » a conclu l’ambassadeur Christophe Farnaud.

RIYAD : À l'occasion de la célébration du jour de la fondation de l'Arabie saoudite, Christophe Farnaud, ambassadeur de l'Union européenne en Arabie saoudite, a souligné la longue et profonde relation entre l'Union européenne et le royaume d'Arabie saoudite. Cet événement a rassemblé les membres de la délégation de l'UE et des journalistes pour réfléchir aux liens solides qui ont façonné le partenariat entre l'UE et l'Arabie saoudite au fil des ans. 

Ce 22 février, nous rendons hommage à la vision, au leadership et à la résilience qui ont fait de l'Arabie saoudite une nation prospère et influente. L'ambassadeur Farnaud a déclaré : « L'Union européenne est fière d'accueillir la célébration de l'importante fête nationale du royaume, qui nous rappelle à tous l'amitié durable et ancienne entre nos deux nations. »

Les relations entre l'Union européenne et l'Arabie saoudite reposent sur des valeurs communes, un engagement en faveur de la paix, de la stabilité et du respect mutuel, en particulier dans les domaines de la culture, du commerce, de la technologie et de la durabilité environnementale. En coopérant sur des questions régionales et mondiales, les deux parties œuvrent à renforcer leurs liens qui ne font que mûrir et évoluer.

L'ambassadeur Farnaud a souligné l'importance de poursuivre dans cet esprit chaleureux et collaboratif, en particulier face aux défis mondiaux. Il a déclaré : « Alors que nous évoluons dans un monde de plus en plus complexe, il est plus important que jamais de célébrer et de renforcer ce partenariat, et de consolider notre engagement commun en faveur du progrès, de la sécurité et de la prospérité. Notre amitié et notre vision commune constitueront une base solide pour relever les défis et saisir toutes les opportunités de l'avenir. »

L'événement célébrant la fondation de l'Arabie saoudite a été un moment marquant, illustrant ainsi la solidité des relations entre l'Arabie saoudite et l'Union européenne. L'ambassadeur de l'Union européenne a souligné l'importance de cette amitié historique, mettant en avant les valeurs communes aux deux régions : la paix, la stabilité et le respect mutuel.

Christophe Farnaud a confié à Arab News : « Nous avons fait le choix de nous associer à la célébration de la fondation du Royaume d'Arabie saoudite, qui est l'une des dates importantes pour l'identité du pays. C'est le moment idéal pour unir nos efforts. Je crois que c'est aussi l'une des raisons d'être de cette journée, qui est bien sûr une journée du peuple saoudien, mais aussi une journée de réunion nationale.

Je pense que pour les ambassades et pour nous qui sommes ici, aujourd'hui c'est un moyen de nous associer justement à cette célébration en nous rapprochant du patrimoine saoudien, qui est en fait un patrimoine très important. Nous nous trouvons dans l'une de ces vieilles maisons de Diriyah, un lieu historique par définition, où est née la dynastie saoudienne. »

« C'est aussi aujourd'hui un lieu emblématique de l'un des grands projets du pays, et un lieu où subsistent des témoignages de ce patrimoine ancien qui me tient particulièrement à cœur. Dans ce cadre, j'ai pu réunir mon équipe et mes invités pour faire quelque chose ensemble, dans le but de célébrer cet événement et de nous associer à l'héritage saoudien. Nous sommes présents dans ce lieu pour toucher du doigt, au sens propre, ce patrimoine local. Je pense que c'est une façon un peu moins officielle, mais plus engageante de célébrer cet événement. » a conclu l’ambassadeur Christophe Farnaud.

La célébration, qui s'est tenue au siège de Bonjour Saudi à Diriyah, a permis aux invités de découvrir la gastronomie locale et de participer à des ateliers enrichissants. Ils ont également offert un fascinant aperçu des portes Najdi, révélant leur signification culturelle et leur impact sur le patrimoine saoudien. Cette initiative a non seulement renforcé les liens entre les nations, mais elle a aussi mis en valeur la richesse et la diversité de la culture saoudienne, attirant les touristes locaux et internationaux.

Bonjour Saudi C'est sa rencontre avec la culture profonde et l'hospitalité saoudienne qui a incité Cecilia à créer Bonjour Saudi en 2024. Son projet a pris forme grâce à un partenariat avec Mansour Alsanooni, un entrepreneur saoudien visionnaire. 

En rendant hommage à la vision et au leadership de l'Arabie saoudite, cet événement du 22 février a démontré combien la coopération entre l'Europe et le Royaume est essentielle pour la prospérité future.


Riyad: un sommet arabe pour répondre au projet de Trump sur Gaza

Les dirigeants des pays du Golfe, de la Jordanie et de l'Égypte ont été accueillis par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman à Riyad vendredi. (X/@Badermasaker)
Les dirigeants des pays du Golfe, de la Jordanie et de l'Égypte ont été accueillis par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman à Riyad vendredi. (X/@Badermasaker)
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  • La réunion a porté sur les efforts conjoints en faveur de la cause palestinienne et sur l'évolution de la situation à Gaza

RIYADH : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a accueilli vendredi à Riyad une réunion de dirigeants des pays du Conseil de coopération du Golfe, de la Jordanie et de l'Égypte.

La réunion a porté sur les efforts conjoints pour soutenir la cause palestinienne et les développements à Gaza, ainsi que sur d'autres questions régionales et internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohamed bin Zayed Al-Nahyan, le roi Abdallah de Jordanie, le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi, l'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, l'émir du Koweït, Cheikh Meshal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, et le prince héritier et premier ministre de Bahreïn, Salman bin Hamad Al-Khalifa, ont assisté à la réunion.

Les dirigeants se sont félicités de la tenue du sommet arabe d'urgence au Caire le 4 mars.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Netanyahu dit que le Hamas a rendu à Israël le corps d'une femme de Gaza à la place de Shiri Bibas

Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme. (AFP)
Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme. (AFP)
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  • Le Hamas a restitué vendredi les dépouilles de quatre otages, après avoir indiqué qu'il s'agissait des corps de Shiri Bibas et de ses deux garçonnets âgés de quatre ans et neuf mois au moment de leur enlèvement, ainsi que celui d'une personne âgée
  • Si l'identité des fils Bibas et de l'otage âgé de 83 ans au moment de son enlèvement a été confirmée par les analyses de l'institut médico-légal de Tel-Aviv, le quatrième corps n'était pas celui de Shiri Bibas, selon des responsables israéliens

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré vendredi que le Hamas avait remis la veille le corps d'une "femme de Gaza" à la place de celui de l'otage israélienne Shiri Bibas, en violation de l'accord de trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

"Avec un cynisme inimaginable, ils n'ont pas rendu Shiri avec ses petits enfants, les petits anges, et ont placé le corps d'une femme de Gaza dans le cercueil", a dit M. Netanyahu dans un communiqué.

"Nous agirons avec détermination pour ramener Shiri à la maison ainsi que tous nos otages -- les vivants et les morts -- et nous veillerons à ce que le Hamas paie le prix fort pour cette violation cruelle et perverse de l'accord", a déclaré M. Netanyahu dans une déclaration vidéo, en fustigeant le mouvement islamiste palestinien.

Le Hamas a restitué vendredi les dépouilles de quatre otages, après avoir indiqué qu'il s'agissait des corps de Shiri Bibas et de ses deux garçonnets âgés de quatre ans et neuf mois au moment de leur enlèvement, ainsi que celui d'une personne âgée.

Si l'identité des fils Bibas et de l'otage âgé de 83 ans au moment de son enlèvement a été confirmée par les analyses de l'institut médico-légal de Tel-Aviv, le quatrième corps n'était pas celui de Shiri Bibas, selon des responsables israéliens, citant les conclusions de l'institut médico-légal.

Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme.

M. Netanyahu a déclaré vendredi matin que le corps "d'une femme de Gaza" avait été placé dans un cercueil à la place de celui de Shiri Bibas.

"La cruauté des monstres du Hamas est sans limites. Ils ont non seulement enlevé le père, Yarden Bibas, la jeune mère, Shiri, et leurs deux petits enfants. Avec un cynisme inimaginable, ils n'ont pas rendu Shiri avec ses petits enfants, les petits anges, et ils ont placé le corps d'une femme de Gaza dans le cercueil."

La famille Bibas a été enlevée lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza.

Les images, filmées et diffusées par les commandos du Hamas lors de l'enlèvement de Shiri Bibas, 34 ans, et de ses fils Ariel alors âgé de quatre ans et Kfir de huit mois et demi, devant leur maison à la lisière de la bande de Gaza, ont fait le tour du monde.

Ils sont devenus le visage des otages, le symbole de l'effroi qui a saisi Israël le 7-Octobre.

Yarden Bibas, le père d'Ariel et Kfir, et l'époux de Shiri, a été libéré le 1er février lors d'un échange d'otages contre des prisonniers palestiniens dans le cadre de la trêve entrée en vigueur le 19 janvier à Gaza.