L’Arabie saoudite a «un rôle capital» dans la reconstruction de l’Afghanistan

Karzai estime qu'un retrait des troupes internationales avant la signature d'un accord entre les talibans et Kaboul entraînerait inévitablement l'Afghanistan vers le chaos (Photo, AFP/Archives).
Karzai estime qu'un retrait des troupes internationales avant la signature d'un accord entre les talibans et Kaboul entraînerait inévitablement l'Afghanistan vers le chaos (Photo, AFP/Archives).
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Publié le Mercredi 23 décembre 2020

L’Arabie saoudite a «un rôle capital» dans la reconstruction de l’Afghanistan

  • Le retrait des troupes chapeautées par les États-Unis d'ici mai 2021 suit les modalités d’un accord conclu entre Washington et les talibans en février
  • Un retrait précipité en plein conflit, sans processus de paix, ouvre la voie à davantage de chaos et d'incertitude», insiste Karzai

KABOUL: L’Arabie saoudite a un rôle capital à jouer dans la reconstruction de l’Afghanistan après environ 20 ans de guerre, a affirmé l’influent ancien président du pays à Arab News.

«L'Arabie saoudite est un grand, grand ami et un frère de l'Afghanistan», assure Hamid Karzai. Il avait accédé au pouvoir avec l'aide de Washington, après l'invasion américaine qui a chassé les talibans en 2001. «Le peuple afghan traite l'Arabie saoudite comme un frère aîné, avec un immense respect et une profonde estime. Le royaume joue certainement un rôle inestimable dans la paix et la reconstruction en Afghanistan».

Karzai estime qu'un retrait des troupes internationales avant la signature d'un accord entre les talibans et Kaboul entraînerait inévitablement l'Afghanistan vers le chaos.

Le retrait des troupes chapeautées par les États-Unis d'ici mai 2021 suit les modalités d’un accord conclu entre Washington et les talibans en février. L’entente a amené les rebelles à la table des négociations avec Kaboul, en vue de parvenir à un cessez-le-feu permanent et à la formation d’un gouvernement de partage du pouvoir.

Un retrait précipité en plein conflit, sans processus de paix, ouvre la voie à davantage de chaos et d'incertitude», insiste Karzai.

«Nous ne voulons pas de cela. Nous voulons que les États-Unis mènent à terme le processus de paix qu'ils ont commencé, pour qu'il soit concret. Nous voulons une vraie stabilité en Afghanistan», a-t-il déclaré.

Au cours de ses derniers jours au pouvoir en 2013, Karzai a accusé la présence militaire américaine en Afghanistan d'avoir alimenté l'extrémisme, ouvert la voie aux milices, et augmenté les victimes civiles. Il les a aussi blâmés pour leur refus de signer un partenariat de sécurité stratégique en 2013, et qui aurait autorisé les forces de l'OTAN de rester dans le pays. Il reconnaît toutefois le rôle actuel des États-Unis dans le processus de paix.

«Je vois de la sincérité dans les efforts des États-Unis pour apporter une forme de stabilité en Afghanistan, ce qui est toujours appréciable et c'est ce que nous désirons», a-t-il assuré. Il a aussi parlé des doutes entretenus par de nombreux membres du gouvernement de Kaboul, exclus de l'accord de février entre les talibans et les États-Unis.

«Les bonnes intentions sont une chose, régler un problème avec sagesse et efficacité, une autre. J'espère que les deux sont au rendez-vous cette fois. L'intention est là, je l'ai vue. Espérons qu'ils y parviennent de manière à inspirer confiance».

Après l'accord de février, les pourparlers de paix intra-afghans ont suivi en septembre. Karzai a joué un rôle clé, restant en contact étroit avec les leaders talibans, et bénéficiant du soutien des divers groupes ethniques et des chefs de factions afghans.

«Fils de cette terre, les talibans et nous-même devons reconnaître que nous n’avons pas le choix vivre et travailler ensemble afin de protéger notre pays. Ce n'est pas difficile; c’est facile si nous nous libérons de la domination des autres», a-t-il signalé.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


À Gaza, le Hamas est prêt à un accord prévoyant la libération des otages et une longue trêve

Un panache de fumée s'élève à la suite d'un bombardement israélien sur un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 24 avril 2025. Israël a repris le 18 mars son offensive militaire intense dans le territoire palestinien après qu'un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier a volé en éclats deux mois plus tard en raison de divergences concernant sa prochaine phase. (Photo Bashar TALEB / AFP)
Un panache de fumée s'élève à la suite d'un bombardement israélien sur un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 24 avril 2025. Israël a repris le 18 mars son offensive militaire intense dans le territoire palestinien après qu'un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier a volé en éclats deux mois plus tard en raison de divergences concernant sa prochaine phase. (Photo Bashar TALEB / AFP)
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  • « Le Hamas est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans », a déclaré ce responsable à l'AFP sous couvert d'anonymat.
  • Ces propos interviennent alors qu'une délégation du mouvement islamiste palestinien doit rencontrer les médiateurs égyptiens et qataris au Caire ce samedi.

LE CAIRE : Le Hamas est prêt à conclure un accord prévoyant la libération en une seule opération de tous les otages encore retenus à Gaza, ainsi qu'une trêve de cinq ans avec Israël, pour mettre fin à la guerre en cours, a déclaré samedi à l'AFP un responsable du mouvement.

« Le Hamas est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans », a déclaré ce responsable à l'AFP sous couvert d'anonymat.

Ces propos interviennent alors qu'une délégation du mouvement islamiste palestinien doit rencontrer les médiateurs égyptiens et qataris au Caire ce samedi.

Il n'est pas clair à ce stade si l'idée d'une longue trêve a été proposée par le Hamas lui-même ou par les médiateurs égyptiens et qataris.

Le 17 avril, le Hamas, qui se dit opposé à un accord « partiel », avait rejeté une proposition israélienne qui prévoyait notamment une trêve de 45 jours en échange du retour de dix otages vivants.

Dans sa vision d'un accord « global » qu'il recherche, le mouvement demande un arrêt des hostilités, un retrait complet des troupes israéliennes, l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, ainsi que l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza. 

Dans sa vision d'un accord « global » qu'il recherche, le mouvement demande un arrêt des hostilités, le retrait complet des troupes israéliennes, l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, ainsi que l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

De son côté, Israël réclame le retour de tous les otages et le désarmement du Hamas et des autres groupes armés à Gaza. Ce dernier point constitue toutefois une « ligne rouge » pour le mouvement. 


L'Arabie saoudite participe au Congrès économique européen

La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
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  • La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du Développement économique et de la Technologie pour discuter des relations économiques entre l'Arabie saoudite et la Pologne.
  • La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

RIYAD : L'Arabie saoudite a participé à la 17e édition du Congrès économique européen, qui s'est tenu à Katowice, en Pologne, du 23 au 25 avril.

La délégation saoudienne était composée de l'ambassadeur en Pologne, Saad bin Saleh Al-Saleh, du sous-secrétaire du ministère de l'Investissement pour les relations internationales, Sara Al-Sayed, du gouverneur adjoint de l'Autorité générale saoudienne du commerce extérieur, Abdulaziz Al-Sakran, ainsi que de représentants de la Fédération des chambres de commerce saoudiennes, et en particulier du Conseil d'affaires saoudo-polonais.

La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du développement économique et de la technologie pour discuter des relations économiques entre les deux pays et des stratégies visant à améliorer les investissements et les échanges commerciaux. Elle a également pris part à une session de dialogue axée sur les mêmes sujets et comprenant un examen des transformations économiques en cours dans le Royaume à la lumière de la Vision saoudienne 2030.

La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le ministre des Affaires étrangères aborde des questions régionales et internationales avec son homologue français

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi son homologue français, M. Jean-Noël Barrot

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot.

Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation actuelle dans la bande de Gaza et les initiatives prises pour la prochaine conférence visant à résoudre la question palestinienne et à faire progresser la solution des deux États, prévue en juin prochain sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite et de la France.