Israël-Hezbollah: Ravagé par la crise, le Liban se prépare au pire tandis que les combats s’intensifient

Le Liban est particulièrement vulnérable à une escalade potentielle de la guerre entre Israël et le Hamas (Photo, AFP).
Le Liban est particulièrement vulnérable à une escalade potentielle de la guerre entre Israël et le Hamas (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 25 octobre 2023

Israël-Hezbollah: Ravagé par la crise, le Liban se prépare au pire tandis que les combats s’intensifient

  • Le Hezbollah est pressé de déclarer la guerre si Israël lance une invasion terrestre de Gaza
  • De nombreux Libanais craignent de devoir se débrouiller seuls en cas de véritable guerre

DUBAI: La guerre d'Israël contre le Hamas à Gaza risque de s'étendre à l'ensemble de la région arabe, les milices sympathisantes du groupe palestinien organisant leurs propres attaques contre des cibles israéliennes et américaines. Le Liban est un pays particulièrement vulnérable à cette escalade potentielle.

Le Hezbollah, milice chiite issue de la guerre civile libanaise de 1975 à 1990 et qui continue de contrôler un formidable arsenal et une part de l'économie nationale, subit d'énormes pressions pour déclarer la guerre si Israël lance une invasion terrestre de la bande de Gaza.

À court d'argent, le gouvernement de Beyrouth et les communautés situées le long de la frontière avec Israël ne sont pas en mesure de mettre en place une défense durable en cas de guerre totale, à cause d'une crise financière paralysante et d'années de paralysie politique.

Néanmoins, les agences gouvernementales, les hôpitaux, les écoles et les hôtels ont commencé à se préparer aux évacuations, aux zones de sécurité et au traitement des blessés si des combats sérieux devaient éclater, dans un conflit qui risque d’être bien plus destructeur que la guerre de 2006.

Le Hezbollah subit d'énormes pressions pour déclarer la guerre si Israël lance une invasion terrestre de la bande de Gaza (Photo, AFP).

«Mon mari travaille dans le Golfe et fait de son mieux, mais je ne pourrai pas rester à l'hôtel plus de quelques semaines. Et puis, où vais-je aller?» a révélé Layal, une mère de deux enfants qui a fui la zone frontalière pour se réfugier à Beyrouth, à Arab News.

«Mes enfants ont 11 et 9 ans. Ils ne comprennent pas la gravité de ce qui se passe et, heureusement, ils n'ont pas goûté à l'amertume de 2006. Ils croient que nous sommes en vacances. Je dois encore leur expliquer ce qui se passe réellement», a-t-elle ajouté.

Les civils du Liban-Sud ne se souviennent que trop bien de la guerre de juillet 2006 entre le Hezbollah et Israël, qui a coûté la vie à plus de 1 200 Libanais, pour la plupart des civils, et en a blessé plus de 4 400. En Israël, 160 personnes ont été tuées, principalement des soldats. Ce conflit de trente jours a entraîné le déplacement d'environ un million de civils libanais.

Craignant une répétition du carnage, des communautés entières ont déjà quitté leurs maisons.

«Il est facile de constater que les quartiers sont devenus des villes fantômes. On le voit à l'absence de linge suspendu aux balcons. Il n'y a plus que quelques maisons», a déclaré Safi, un travailleur des médias libanais, à Arab News.

«Ceux qui sont restés sont des hommes qui ont mis leurs femmes et leurs enfants à l'abri. Les gens ont peur. Les gens reconnaissent que l'ampleur des destructions ne sera pas la même qu'en 2006, mais qu'elle sera bien pire», a-t-il prévenu.

«Même ceux qui soutiennent le Hezbollah sont conscients que les destructions seront bien plus importantes qu'en 2006», a-t-il signalé.

Safi a indiqué qu’il avait été chanceux. Il a échappé à la mort, son immeuble à Naqoura ayant été bombardé peu après son déplacement vers Beyrouth. «J'ai eu de la chance, et maintenant les habitants du village voisin de Talloussa ont commencé à fuir eux aussi.»

Mais tout le monde n'a pas encore fui. Les petits magasins restent ouverts et les cultivateurs d'olives de Dhayra ont également décidé de rester. «Vous pouvez entendre les affrontements en cours, mais allez à Tyr ou à Nabatieh et c'est une toute autre ambiance qui y règne. La normalité et la circulation prévalent généralement», a expliqué Safi.

Les tensions restent vives le long de la frontière israélo-libanaise, les accrochages entre le Hezbollah et les forces israéliennes faisant craindre une nouvelle escalade. Des tirs d'artillerie lourde ont récemment visé la zone contestée des fermes de Chebaa, à côté de Bint Jbeil et Rab al-Thalathine.

Quelque 41 personnes ont été tuées du côté libanais, selon un décompte de l'agence de presse AFP, principalement des combattants mais aussi quatre civils, dont le journaliste de Reuters Issam Abdallah. Quatre personnes ont été tuées en Israël, dont trois soldats et un civil.

Le conflit de trente jours entre Israël et le Hezbollah en 2006 a déplacé environ 1 million de civils libanais (Photo, AFP).

Plus de 4 000 civils libanais ont déjà fui leurs maisons pour se réfugier dans des régions voisines comme Tyr ou dans la capitale, Beyrouth. Pendant ce temps, Israël a continué d'étendre son propre plan d'évacuation, déplaçant les communautés vers des logements temporaires financés par l'État, loin de la frontière.

Dans un communiqué, Andrea Tenenti, porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), qui administre la Ligne bleue séparant les deux pays, a déclaré que les forces de maintien de la paix «restent pleinement engagées dans leur mission, qui consiste à rétablir la stabilité dans le sud du Liban, et font tout leur possible pour empêcher l'escalade des hostilités».

Toutefois, les factions belligérantes ont continué à échanger des coups de feu avec une intensité croissante depuis le début du conflit le 7 octobre, lorsque le Hamas a lancé son attaque transfrontalière sans précédent contre Israël, provoquant le bombardement de la bande de Gaza et une attaque terrestre largement attendue.

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, n'a pas encore abordé l'escalade publiquement, mais son second, Naim Qassem, a déclaré que le groupe était «tout à fait prêt» et qu'il ne se laisserait pas intimider par Washington pour se tenir à l'écart du conflit.

Hassan Fadlallah, un législateur du Hezbollah, a également publié un communiqué indiquant que la milice suivait de près l'évolution de la situation et dirigeait les soldats.

Le Hezbollah et le groupe musulman sunnite Hamas, ont tous deux des liens avec la Force Al-Qods, la branche des opérations extérieures du puissant Corps des gardiens de la révolution islamique d'Iran. Ils font également tous deux partie de ce que l'on appelle «l'axe de la résistance», composé de groupes armés libanais, palestiniens, syriens, irakiens, yéménites et autres, soutenus par l'Iran, qui s'opposent à Israël.

Quelque 90% de la population libanaise vit aujourd'hui en dessous du seuil de pauvreté (Photo, AFP).

Téhéran apporte au Hezbollah un soutien financier et militaire, tandis que la Syrie voisine, où le groupe se bat aux côtés du président, Bachar el-Assad, dans la guerre civile qui sévit dans son pays, facilite le transfert d'armes, notamment de missiles guidés.

Si le Hezbollah choisit d'entrer dans le conflit aux côtés du Hamas, ouvrant ainsi un nouveau front contre Israël à partir du Liban-Sud, les résultats pourraient être dévastateurs pour les deux parties.

Bien que la crise humanitaire à Gaza ait provoqué un fort soutien aux Palestiniens et une hostilité envers Israël dans la rue arabe, l'opinion publique libanaise est divisée sur la question de savoir si le Hezbollah doit s'impliquer directement dans la guerre.

EN CHIFFRES

- 100 000 combattants à la disposition du Hezbollah en octobre 2021, selon le chef du groupe Hassan Nasrallah.

- 700 millions de dollars (1 dollar américain = 0,94 euro) = Budget militaire du Hezbollah en 2018, selon le Wilson Center et les estimations officielles américaines.

Depuis la fin de 2019, le Liban est en proie à une crise économique dévastatrice, tandis que la discorde politique a privé le pays d'un gouvernement stable et opérationnel. Quelque 90% de la population vit désormais sous le seuil de pauvreté.

Bien que fermement opposé à Israël, Walid Jumblatt, l'ancien chef du Parti socialiste progressiste, a signalé que le Liban pourrait ne pas être en mesure d'échapper à la possibilité d'un «cercle de guerre qui s'élargit».

C'est pourquoi les villages druzes dans les montagnes «seront ouverts à tous, chiites, sunnites ou chrétiens», a signalé Jumblatt, dont le parti fait «les efforts logistiques nécessaires pour accueillir les personnes déplacées des zones qui pourraient être visées en cas d'attaque israélienne».

Hassan Dbouk, le maire de Tyr, a indiqué que les abris étaient déjà pleins et que la municipalité cherchait maintenant à ouvrir d'autres centres pour accueillir les familles déplacées.

Si le Hezbollah choisit d'entrer dans le conflit aux côtés du Hamas, les résultats pourraient être dévastateurs pour les deux parties (Photo, AFP).

Mortada Mohanad, directeur de l'unité de gestion des catastrophes, a déclaré que trois écoles publiques ont été transformées en abris de fortune pour accueillir environ 1 000 personnes. Les agences humanitaires, quant à elles, se concentrent sur la distribution de nourriture et d'autres produits de première nécessité.

Cependant, au milieu de ces préparatifs frénétiques, il y a aussi ceux qui semblent profiter du déplacement.

Ali Tabaja, chef de l'union libanaise des syndicats du tourisme, a déclaré que les hôtels et les propriétaires ont profité de la crise pour augmenter leurs prix, «simplement parce que certains de nos concitoyens subissent l'agression israélienne dans les régions frontalières du sud et cherchent des endroits plus sûrs».

Tabaja a exhorté Walid Nassar, le ministre du Tourisme, et le syndicat hôtelier à «émettre des directives interdisant aux gens d'augmenter les prix et de profiter de la situation des personnes déplacées».

Najib Mikati, Premier ministre intérimaire du Liban, a déclaré que le Liban ne voulait pas entrer en guerre, mais qu'il «ne pouvait obtenir d'aucune partie des assurances sur l'évolution de la situation», celle-ci étant en constante évolution.

Le gouvernement libanais a mis en place un plan d'urgence en cas de guerre ouverte, estimant que près de 1,5 million de civils seraient déplacés.

Le plan classe les régions du pays en zones codées par couleur. Les villes du sud et celles situées le long de la frontière israélienne, notamment Al-Hermel, Baalbek et Baabda, sont considérées comme des zones rouges, c'est-à-dire les plus susceptibles d'être prises pour cible par Israël.

Des régions telles que Tyr, Sidon, Beyrouth, Zahle et la Bekaa occidentale, considérées comme des zones jaunes, ont été sélectionnées pour fournir des abris, du soutien et de l'aide. Les zones vertes, dont Chouf, Aley, Metn et la Bekaa, ont été sélectionnées pour accueillir les familles déplacées.

Dans le cadre de ce plan, quelque 75 écoles du pays seront transformées en abris de fortune et 20% des bénéfices du port de Beyrouth seront affectés à la reconstruction et à l'infrastructure en cas d'attaques.

Les agences gouvernementales, les hôpitaux et les écoles du Liban ont commencé à se préparer aux évacuations (Photo, AFP).

Le ministère de la Santé a réservé des fonds pour assurer l'aide et les services humanitaires. Des réunions gouvernementales quotidiennes commenceront à se tenir pour traiter les questions de l'approvisionnement en nourriture et en eau potable.

Malgré les initiatives du gouvernement, de nombreux citoyens libanais restent sceptiques quant à la fourniture de l'aide de l'État. «Je doute que nous verrons un dollar», a estimé Layal, la mère de famille déplacée à Beyrouth avec ses deux enfants.

«Je ne pense pas que le gouvernement aidera les gens. Dès que l'aide internationale arrivera, ils se rempliront les poches. Nous avons eu le soutien des nations arabes en 2006, mais maintenant qui va venir à notre aide? Dieu, seulement Dieu.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com