Haute technologie: le président sud-coréen salue une nouvelle étape dans la collaboration avec l'Arabie saoudite

Le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, a participé au forum du partenariat technologique du futur entre la Corée du Sud et l'Arabie saoudite à Riyad. (Photo fournie)
Le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, a participé au forum du partenariat technologique du futur entre la Corée du Sud et l'Arabie saoudite à Riyad. (Photo fournie)
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Publié le Mardi 24 octobre 2023

Haute technologie: le président sud-coréen salue une nouvelle étape dans la collaboration avec l'Arabie saoudite

  • Yoon Suk-yeol a participé au forum saoudo-coréen sur le partenariat technologique du futur à Riyad
  • Le président coréen a salué les progrès saoudiens dans le domaine de la transformation intelligente grâce à l'accent mis sur la 5G, l'intelligence artificielle ou le cloud computing

LONDRES: Le forum de partenariat technologique entre la Corée du Sud et l'Arabie saoudite, qui s'est tenu lundi à la King Abdulaziz City for Science and Technology (Kaust) à Riyad, représente une nouvelle étape dans la collaboration dans les domaines de la numérisation, de l'énergie propre, de la biotechnologie et de l'espace, selon le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol.

S'exprimant lors de cet événement, il a salué les progrès réalisés par le Royaume dans le domaine de la transformation intelligente grâce à l'accent mis sur la 5G, l'intelligence artificielle, le cloud computing, et d'autres technologies numériques avancées. Il a également mis en avant les opportunités qui s'ouvrent pour des partenariats entre les secteurs privés des deux pays, notamment dans le domaine des énergies propres et renouvelables, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Yoon Suk-yeol a félicité l'Arabie saoudite pour son projet d'hôpital virtuel Seha et a relevé la volonté du Royaume de réduire les coûts médicaux et d'améliorer les soins de santé à travers des collaborations avec la Corée du Sud. Il a ajouté qu'il souhaitait également étendre la coopération dans les domaines de l'exploration spatiale, de l'exploration lunaire, du développement de satellites et des technologies de l’espace.

Abdallah al-Swaha, ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, a indiqué que la visite d'État de Yoon Suk-yeol dans le Royaume mettait en évidence le partenariat stratégique entre les deux pays, qui s'étale sur plus de six décennies.

Le ministre saoudien de l’Investissement, Khaled al-Faleh, a ajouté que «les deux pays ont une opportunité en or de partenariat dans des domaines tels que les technologies de la 5G et de la 6G, le réseau d’accès radio ouvert et l’intelligence artificielle générative».

Au cours de sa visite à la Kaust, Yoon Suk-yeol a également visité une exposition dévoilant le développement du Royaume en matière d'économie numérique, de cadres d'innovation et de secteur de l’espace. Il a été informé d'un certain nombre  d'initiatives et de projets conçus pour relever les défis mondiaux et atteindre les objectifs nationaux en matière de recherche et de développement, conformément aux objectifs du programme de développement et de diversification de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite.

Le président a également été informé des résultats des quatre ateliers auxquels ont participé des scientifiques saoudiens et coréens lors du forum, dans les domaines des technologies numériques, de l'énergie propre, des biotechnologies et de l'espace.

Yoon Suk-yeol et sa délégation ont également visité lundi la King Saud University, où le président a rencontré les étudiants et leur a souhaité tout le succès dans leurs études scientifiques et pratiques ainsi que leurs carrières.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.