5 087 Palestiniens tués depuis le début des frappes israéliennes, selon le ministère de la Santé de Gaza

La campagne de bombardements israélienne a tué plus de 4 650 Palestiniens, principalement des civils, dont au moins 1 873 enfants. (AFP)
La campagne de bombardements israélienne a tué plus de 4 650 Palestiniens, principalement des civils, dont au moins 1 873 enfants. (AFP)
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Publié le Mardi 24 octobre 2023

5 087 Palestiniens tués depuis le début des frappes israéliennes, selon le ministère de la Santé de Gaza

  • L'armée israélienne, qui bombarde sans répit la bande de Gaza depuis le 7 octobre en riposte à cette attaque et promet «d'anéantir» le Hamas, a intensifié depuis dimanche ses bombardements
  • Le risque d'un embrasement du conflit inquiète la communauté internationale, alors que l'Iran, allié du Hamas, a averti dimanche que la situation risquait de devenir «incontrôlable» au Moyen-Orient

RAFAH : Israël a lancé lundi des centaines de frappes sur la bande de Gaza en état de siège, où la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas sans précédent sur le sol israélien a fait plus de 5 000 morts, selon le mouvement islamiste palestinien.

L'armée israélienne, qui bombarde sans répit la bande de Gaza depuis le 7 octobre en riposte à cette attaque et promet "d'anéantir" le Hamas, a intensifié depuis dimanche ses bombardements en prélude à une probable intervention terrestre.

Le risque d'un embrasement du conflit inquiète la communauté internationale, alors que l'Iran, allié du Hamas, a averti dimanche que la situation risquait de devenir "incontrôlable" au Moyen-Orient, transformé en une "poudrière". Les Etats-Unis ont parallèlement renforcé leur présence militaire dans la région.

Dans la bande de Gaza, un petit territoire pauvre où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens, l'aide internationale a commencé à arriver au compte-gouttes depuis samedi via l'Egypte, en quantité très insuffisante selon l'ONU.

Lundi, un troisième convoi a franchi la frontière à Rafah, la seule issue du territoire qui ne soit pas contrôlée par Israël.

Dimanche soir, le président américain, Joe Biden, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu avaient "affirmé qu'il y aurait dorénavant un flux continu dans Gaza de cette assistance cruciale".

Mais le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, a réclamé lundi "plus d'aide, plus rapidement" ainsi qu'une "pause humanitaire" pour permettre sa distribution.

Frappe sur une maison

Lundi, l'armée israélienne a annoncé avoir frappé dans la nuit "plus de 320 cibles militaires", des infrastructures du Hamas, au pouvoir à Gaza, et de son allié du Jihad islamique. Ces deux groupes sont classés organisations terroristes par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.

Ces raids ont fait plus de 70 morts, selon le gouvernement du Hamas, dont 17 personnes tuées par une frappe sur une maison à Jabaliya, dans le nord, et 25 autres dans le centre du territoire.

L'armée a évoqué "des tunnels où étaient des terroristes du Hamas", des "dizaines de centres de commandement opérationnel ainsi que "des camps militaires et des postes d'observation".

Le 7 octobre, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, et au dernier jour des fêtes de Souccot, des centaines de combattants du Hamas ont infiltré Israël depuis la bande de Gaza, semant la terreur lors d'une attaque sans précédent depuis la création d'Israël en 1948.

Plus de 1 400 personnes ont été tuées en Israël, la plupart des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou mutilés le jour de l'attaque, selon les autorités.

Le Hamas a enlevé 222 otages, israéliens et étrangers, selon l'armée israélienne.

La présence des otages dans la bande de Gaza rendrait plus périlleuse encore une intervention terrestre israélienne, dans ce territoire surpeuplé, truffé de tunnels, où le Hamas cache ses combattants et ses armes.

Le Hamas a affirmé lundi que plus de 5 087 Palestiniens, en majorité des civils incluant 2 055 enfants, avaient été tués dans la bande de Gaza par des bombardements israéliens qui ont détruit des quartiers entiers. Ces données n'ont pas pu être vérifiées de manière indépendante par l'AFP.

Situation catastrophique

Depuis le 15 octobre, l'armée israélienne appelle les civils du nord de ce territoire, où les bombardements sont les plus intenses, à fuir vers le sud.

Mais les frappes continuent aussi de toucher le sud, proche de la frontière égyptienne, où les déplacés sont massés par centaines de milliers.

Soumise à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007, la bande de Gaza est placée depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël qui y a coupé l'eau, l'électricité et l'approvisionnement en nourriture.

La situation humanitaire est "catastrophique", a averti l'ONU dans ce territoire de 362 kilomètres carrés où au moins 1,4 million de Palestiniens ont fui leur foyer.

Avant le troisième convoi arrivé lundi, 34 camions chargés d'aide étaient entrés samedi et dimanche dans la bande de Gaza, selon un responsable du Croissant-Rouge égyptien.

Mais pour l'ONU, au moins 100 camions par jour seraient nécessaires. L'ONU insiste sur la nécessité d'acheminer du carburant, indispensable notamment au fonctionnement des générateurs dans les hôpitaux.

Lundi à Rafah, des hommes remplissaient d'eau des jerricans en plastique depuis des citernes, pendant que d'autres fouillaient les ruines d'un bâtiment détruit par une frappe, à la recherche de survivants, selon des journalistes de l'AFP.

A Khan Younès, toujours dans le sud, une famille s'apprêtait à enterrer des enfants tués dans un bombardement, leurs corps drapés de blanc portés jusqu'au cimetière par des proches.

Pas d'aide pour l'ennemi

Israël avait annoncé qu'il n'empêcherait pas l'entrée de l'aide humanitaire depuis l'Egypte "tant qu'il s'agit de nourriture, d'eau et de médicaments pour la population civile dans le sud de la bande de Gaza".

Toutefois, "je ne pense pas que nous devrions être obligés de fournir de la nourriture à l'ennemi qui tire des roquettes sur nos civils", a déclaré dimanche un porte-parole de l'armée israélienne, Jonathan Conricus.

Depuis le 7 octobre, l'armée israélienne a massé des dizaines de milliers de soldats aux abords de la bande de Gaza et à sa frontière nord avec le Liban.

Dans le sud d'Israël, lundi, des tirs en provenance de la bande de Gaza ont visé la ville d'Ashkelon et ses environs, pendant que des soldats participaient à un exercice près de Mefalsim, une localité frappée par l'attaque du 7 octobre.

Depuis, l'armée a fait évacuer les abords de la bande de Gaza. Orit Cohen, un homme de 29 ans originaire de la ville de Sdérot, racontait être venu chercher sa mère "qui jusqu'à présent refusait de partir". "Mais l'armée bombarde juste de l'autre côté. J'avais peur pour elle", a-t-il ajouté.

A la frontière libanaise, les échanges de tirs meurtriers se sont multipliés entre l'armée et le Hezbollah basé dans le sud du Liban, soutenu par l'Iran et allié du Hamas, tandis que les habitants évacuent là aussi la zone frontalière de part et d'autre.

Benjamin Netanyahu, a prévenu que le Hezbollah ferait "l'erreur de sa vie" en entrant en guerre contre Israël.

Les violences se sont aussi multipliées en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où plus de 90 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre, selon l'Autorité palestinienne.


KSrelief poursuit son action humanitaire en Jordanie, en Afghanistan et au Liban

En Afghanistan, 200 kits d'abris et 200 tentes ont été distribués au profit de 1 200 personnes. (SPA)
En Afghanistan, 200 kits d'abris et 200 tentes ont été distribués au profit de 1 200 personnes. (SPA)
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  • KSrelief a fourni des services médicaux et distribué des produits de première nécessité à des personnes

RIYAD: Le Centre d'aide humanitaire et de secours du Roi Salmane (KSrelief) poursuit ses activités humanitaires en Jordanie, en Afghanistan et au Liban en fournissant des services médicaux et en distribuant des produits de première nécessité à des particuliers.

Au camp jordanien de Zaatri, l'agence d'aide saoudienne a fourni des services médicaux à 2 738 patients au cours de la deuxième semaine de novembre. Les médecins généralistes ont traité 657 patients, les internistes 125 patients souffrant de diabète, d'hypertension et d'asthme.

La clinique pédiatrique a examiné 270 enfants, tandis que le service des urgences a pris en charge 297 patients. Les dentistes, quant à eux, ont traité 183 patients

La clinique de gynécologie a pris en charge 182 femmes, tandis que la clinique des oto-rhino-laryngologistes a traité 57 patients pour des affections telles que la sinusite, la pharyngite, l'amygdalite et l'otite moyenne.

La clinique d'ophtalmologie a aidé 51 patients et leur a fourni des médicaments. La clinique de cardiologie a reçu 27 patients et la clinique de radiologie diagnostique a effectué des examens pour 25 patients.

Les autres services médicaux fournis comprenaient également des tests de laboratoire, des radiographies et des vaccinations.

En Afghanistan, 200 kits d'abris et 200 tentes ont été distribués à 1 200 personnes dans le cadre d'un projet destiné aux rapatriés du Pakistan vers l'Afghanistan et aux personnes touchées par les inondations.

Au Liban, KSrelief a distribué 530 coupons d'achat à des orphelins et à des personnes handicapées dans la région du Akkar, à Beyrouth, dans le centre et l'ouest de la Bekaa et à Aramoun.

Ces coupons permettent aux bénéficiaires d'acheter les vêtements d'hiver de leur choix dans des magasins agréés.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Liban: multiples frappes au coeur de Beyrouth et dans sa banlieue

Une femme est escortée après avoir été secourue du site d'une frappe israélienne dans le quartier de Basta à Beyrouth, au milieu des hostilités en cours entre le Hezbollah et les forces israéliennes, le 23 novembre 2024. (Reuters)
Une femme est escortée après avoir été secourue du site d'une frappe israélienne dans le quartier de Basta à Beyrouth, au milieu des hostilités en cours entre le Hezbollah et les forces israéliennes, le 23 novembre 2024. (Reuters)
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  • De multiples frappes ont touché Beyrouth dans la nuit de vendredi à samedi, dont une série à l'aube a détruit complètement un immeuble résidentiel au cœur de la capitale libanaise
  • La frappe a endommagé plusieurs bâtiments à proximité et des ambulances ont afflué sur le site de l'immeuble ciblé

BEYROUTH: De multiples frappes ont touché Beyrouth dans la nuit de vendredi à samedi, dont une série à l'aube a détruit complètement un immeuble résidentiel au cœur de la capitale libanaise, selon un média d'Etat, alors que la guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah entre dans son troisième mois.

"La capitale Beyrouth s'est réveillée sur un massacre terrifiant, l'aviation israélienne ayant complètement détruit un immeuble résidentiel de huit étages à l'aide de cinq missiles, rue Maamoun, dans le quartier de Basta", a indiqué l'Agence nationale d'information Ani.

Les secouristes s'employaient à déblayer les décombres à l'aide de pelleuteuse, selon des images de l'AFPTV. Les secouristes cités par l'Ani ont fait état d'un "grand nombre de morts et de blessés", dans plus de précisions dans l'immédiat.

Des journalistes de l'AFP à travers Beyrouth et ses environs ont entendu au moins trois fortes explosions, suivies d'une odeur âcre, après une journée d'intenses bombardements dans la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah pro-iranien, en guerre ouverte contre Israël.

La frappe a endommagé plusieurs bâtiments à proximité et des ambulances ont afflué sur le site de l'immeuble ciblé, qui s'est transformé en un tas de décombres, dans ce quartier populaire et densément peuplé de Basta, selon les images d'AFPTV.

Un immense cratère était visible sur des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, mais que l'AFP n'a pas pu vérifier.

Lors d'un discours mercredi, le chef du Hezbollah Naïm Qassem a prévenu que son mouvement viserait "le centre de Tel-Aviv", en riposte aux récentes frappes israéliennes sur Beyrouth.

Plus tôt dans la journée de vendredi, ainsi que dans la nuit de vendredi à samedi, l'Ani avait déjà fait état d'une série de frappes israéliennes contre la banlieue sud de la capitale.

Plusieurs bâtiments ont été visés, dont deux situés à la périphérie de la banlieue sud de Beyrouth, dans le secteur encore densément peuplé de Chiyah à Ghobeiry, qui abrite plusieurs centres commerciaux, là encore après des appels à évacuer.

Selon la même source, d'importants incendies se sont déclarés et des bâtiments se sont effondrés.

Dans le sud du Liban, où Israël, en guerre ouverte contre le Hezbollah libanais, mène depuis le 30 septembre des incursions terrestres, cinq secouristes affiliés au mouvement pro-iranien y ont été tués, selon le ministère libanais de la Santé.

Et dans l'est du Liban, où le Hezbollah est également présent, une frappe israélienne a tué le directeur de l'hôpital Dar al-Amal près de Baalbeck, et six membres du personnel soignant, dans sa résidence située à côté de l'établissement de santé, selon le ministère.

Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux mais non vérifiée par l'AFP montre des civils se précipitant vendredi vers la sortie d'un centre commercial huppé à Hazmieh, quartier jouxtant la banlieue sud, tandis qu'une alarme et des annonces retentissaient dans les haut-parleurs.

Ces frappes interviennent alors que l'OMS a déclaré vendredi que près de 230 agents de santé avaient été tués au Liban depuis le 7 octobre 2023, déplorant "un chiffre extrêmement inquiétant".

L'armée israélienne a déclaré avoir "effectué une série de frappes sur des centres de commandement terroristes du Hezbollah" dans la banlieue sud de Beyrouth.

Elle a ajouté avoir touché "des cibles terroristes du Hezbollah dans la région de Tyr" (sud), dont des "centres de commandement" et "des installations de stockage d'armes".

Pour la première fois vendredi, les troupes israéliennes sont entrées dans le village de Deir Mimas, à environ 2,5 kilomètres de la frontière.

La cadence des frappes israéliennes s'est accélérée après le départ de l'émissaire américain Amos Hochstein, qui était en visite à Beyrouth mardi et mercredi pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.

Après un an d'échange de tirs transfrontaliers, Israël est entré en guerre ouverte contre le Hezbollah le 23 septembre, en lançant une intense campagne de bombardements au Liban, où plus de 3.640 personnes ont été tuées, selon le ministère libanais de la Santé.

Les réactions internationales continuent par ailleurs de se multiplier après l'émission jeudi par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant, accusés de crimes contre l'humanité et crimes de guerre dans le conflit déclenché à Gaza par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.


Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

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  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).