Macron inaugure le 19 octobre la cité de la francophonie dans le château restauré de Villers-Cotterêts

Le président français Emmanuel Macron s'entretient avec le maire Franck Briffaut alors qu'il visite le château de Villers-Cotterets en cours de rénovation, lors d'une visite d'une journée dans le nord de la France, le 17 juin 2021. (AFP).
Le président français Emmanuel Macron s'entretient avec le maire Franck Briffaut alors qu'il visite le château de Villers-Cotterets en cours de rénovation, lors d'une visite d'une journée dans le nord de la France, le 17 juin 2021. (AFP).
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Publié le Jeudi 12 octobre 2023

Macron inaugure le 19 octobre la cité de la francophonie dans le château restauré de Villers-Cotterêts

  • A une semaine du rendez-vous, fixé l'été dernier, la présidence a présenté à la presse cette "institution culturelle profondément originale", qui accueillera l'an prochain le sommet de la Francophonie
  • Si le projet a pris plus d'un an de retard, notamment en raison du Covid-19, le chef de l'Etat sera le premier depuis Jacques Chirac à inaugurer en personne le grand chantier culturel qu'il a lancé

PARIS: Emmanuel Macron inaugurera le 19 octobre la Cité internationale de la langue française dans le château restauré de Villers-Cotterêts, son grand chantier destiné à faire de la culture un "antidote au sentiment d'abandon" dans un territoire au chômage élevé, a confirmé jeudi l'Elysée.

A une semaine du rendez-vous, fixé l'été dernier, la présidence a présenté à la presse cette "institution culturelle profondément originale", qui accueillera l'an prochain le sommet de la Francophonie ainsi qu'un festival sur le même thème.

C'est dans ce château de l'Aisne que François Ier prit l'ordonnance de 1539 qui fit du français la langue officielle pour tous les actes administratifs du royaume. Mais l'ancienne résidence royale avait été laissée à l'abandon.

En 2017, candidat à l'élection présidentielle, Emmanuel Macron était venu dans la ville picarde défendre la culture et "l'esprit français". Puis, après son élection, en septembre de la même année, il avait énoncé son intention de restaurer l'édifice pour en faire "le château de la francophonie".

Si le projet a pris plus d'un an de retard, notamment en raison du Covid-19, le chef de l'Etat sera le premier depuis Jacques Chirac à inaugurer en personne le grand chantier culturel qu'il a lancé, fait-on valoir à l'Elysée. Il devrait y faire un point sur son plan pour la langue française présenté en 2018.

L'entourage présidentiel insiste aussi sur la "dimension territoriale" de cette cité qui ne verra pas le jour à Paris mais dans "une zone qui connaît un taux de chômage relativement élevé".

Au-delà des "quais de la Seine", Emmanuel Macron estime "qu'il y a des territoires auxquels la culture peut apporter de nouvelles raisons de vivre et d'espérer", comme "un antidote au sentiment d'abandon que les populations peuvent ressentir", a expliqué un de ses conseillers.

En l'occurrence, un territoire où l'extrême droite est enracinée, puisque l'élu du Rassemblement national Franck Briffaut est maire de Villers-Cotterêts depuis 2014 et Marine Le Pen y est arrivée en tête du second tour de la dernière présidentielle.

La cité est consacrée à "cet objet patrimonial et culturel qu'est la langue française", à travers un parcours de visite, mais aussi avec des résidences pour toutes les disciplines artistiques, un auditorium, un laboratoire de recherche autour de la linguistique.

L'investissement aura coûté 220 millions d'euros, financés pour l'essentiel par l'Etat, et le budget de fonctionnement du château, qui espère attirer 200.000 visiteurs par an, est évalué à huit millions d'euros par an, selon l'Elysée.


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.