La décadence du système éducatif tunisien n’est plus un secret. Et le branle-bas de sa réforme s’est accentué ces dernières années, à tel point que l’école publique ne fait plus rêver. S’ensuivirent des maux de toutes sortes : décrochage scolaire, école buissonnière et désintérêt de la jeunesse tunisienne pour la chose scolaire. D’autant plus que cette jeunesse ne croit plus en cette institution pourtant noble et valeureuse et qui a produit les grands hommes d’aujourd’hui.
Quand la délinquance prend le dessus
Les temps ont changé, l’aspect pécuniaire de l’enseignement scolaire l’emporte, si bien que le privé, jadis voué aux cancres, est redevenu l’apanage de nombreux parents qui veulent donner un avenir à leur progéniture en manque de soutien pédagogique et de moyens matériels conséquents. A part le décrochage scolaire dont on a tant évoqué les conséquences néfastes sur l’enfance et la jeunesse si désorientée, il y a le phénomène de l’enseignement à double vitesse, basé principalement sur l’investissement matériel et financier pour faire la différence.
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