Israël/Gaza: Etat-Unis et Européens condamnent vivement l'attaque du Hamas

Etats-Unis, Européens et de nombreuses capitales dans le monde ont condamné avec vigueur samedi les attaques du Hamas contre Israël (Photo d'illustration, X/Ursula von der Leyen).
Etats-Unis, Européens et de nombreuses capitales dans le monde ont condamné avec vigueur samedi les attaques du Hamas contre Israël (Photo d'illustration, X/Ursula von der Leyen).
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Publié le Dimanche 08 octobre 2023

Israël/Gaza: Etat-Unis et Européens condamnent vivement l'attaque du Hamas

  • La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a condamné des attaques relevant du «terrorisme dans sa forme la plus méprisable»
  • Joe Biden a martelé samedi, dans une très courte et solennelle allocution à la Maison Blanche, que le soutien des Etats-Unis à Israël était «gravé dans le marbre»

PARIS: Etats-Unis, Européens et de nombreuses capitales dans le monde ont condamné avec vigueur samedi les attaques du Hamas contre Israël, Berlin soulignant un risque "d'escalade régionale majeure". La Russie a, pour sa part, appelé les deux parties à la retenue et à un cessez-le-feu, quand son allié iranien saluait l'offensive palestinienne. Voici les principales réactions.

Etats-Unis
Joe Biden a martelé samedi, dans une très courte et solennelle allocution à la Maison Blanche, que le soutien des Etats-Unis à Israël était "gravé dans le marbre et inébranlable".

"Aujourd'hui, le peuple d'Israël est attaqué par une organisation terroriste, le Hamas. En ce moment tragique, je veux lui dire, ainsi qu'au monde et aux terroristes où qu'ils soient: les Etats-Unis sont aux côtés d'Israël. Jamais nous ne manquerons de les soutenir", a ajouté le président américain.

Le Pentagone a affirmé qu'il allait s'assurer qu'Israël dispose de "ce dont il a besoin pour se défendre".

Biden promet à Israël un soutien «inébranlable» face aux «attaques horribles» du Hamas

"Ce n'est pas le moment pour quelque acteur hostile à Israël que ce soit de chercher à exploiter ces attaques à son profit. Le monde entier regarde", a prévenu M. Biden lors d'une déclaration à la Maison Blanche, dans une possible allusion à l'Iran et au Hezbollah chiite libanais.

Le président américain, qui s'est entretenu plus tôt avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, a évoqué une "tragédie humaine", en présence du secrétaire d'Etat Antony Blinken.

Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a déclaré que le Pentagone s'assurerait qu'Israël avait "ce dont il a besoin pour se défendre". "Notre engagement au droit d'Israël à se défendre demeure inébranlable", a-t-il insisté.

Union européenne
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a condamné des attaques relevant du "terrorisme dans sa forme la plus méprisable", et estimé qu'Israël avait "le droit de se défendre".

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a dénoncé la prise en otage "effroyable" de civils et appelé à leur libération "immédiate". Il a fait part de la "solidarité" de l'UE avec Israël.

Le président du Conseil européen, Charles Michel, a également fustigé des "attaques aveugles contre Israël et son peuple (...), infligeant terreur et violence à des citoyens innocents".

ONU
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a déclaré condamner "dans les termes les plus fermes l'attaque ce matin par le Hamas de villes israéliennes". Il a exhorté la communauté internationale à des "efforts diplomatiques pour éviter un élargissement de la conflagration" entre Israël et le Hamas.

L'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient, Tor Wennesland, a condamné des "attaques abominables" du Hamas contre Israël et appelé à leur arrêt "immédiat", précisant être en contact avec toutes les parties pour leur demander notamment de "protéger les civils".

Russie
Moscou s'est inquiété d'une "brusque aggravation de la situation dans la zone du conflit israélo-palestinien".

"Nous appelons les parties palestinienne et israélienne à un cessez-le-feu immédiat, à renoncer à la violence et à faire preuve de la retenue nécessaire", a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, dans un communiqué.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères et émissaire du Kremlin pour le Proche-Orient et l'Afrique, Mikhaïl Bogdanov, a déclaré être "en contact" avec toutes les parties concernées.

Iran
Un conseiller militaire du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a salué l'offensive : "Nous soutenons cette fière opération 'déluge d'Al-Aqsa' et nous sommes sûrs que le front de la résistance (mouvements proches de l'Iran opposés à Israël, NDLR) la soutient également", a annoncé le général des Gardiens de la révolution, Yahya Rahim-Safavi, cité par l'agence Isna.

Qatar
Le Qatar a exhorté toutes les parties à "faire preuve de la plus grande retenue". Son ministère des Affaires étrangères a déclaré qu’il "tenait Israël seul responsable de l’escalade actuelle en raison de ses violations continues", appelant la communauté internationale à "empêcher que ces événements ne soient utilisés comme prétexte pour allumer le feu d'une nouvelle guerre inégale contre les civils palestiniens".

Turquie
Le président Recep Tayyip Erdogan a exhorté Israëliens et Palestiniens à "agir de manière raisonnable" et "à s'abstenir d'agir impulsivement, ce qui augmenterait les tensions".

Ukraine
"Le droit d'Israël à se défendre est incontestable", a réagi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont le pays fait face à une invasion de l'armée russe. "La terreur est toujours un crime, pas seulement contre un pays ou des victimes spécifiques, mais contre l'humanité dans son ensemble", a-t-il ajouté.

Egypte
Le ministère des Affaires étrangères a appelé dans un communiqué "les Palestiniens comme les Israéliens à faire preuve de la plus extrême retenue" et mis en garde contre "le grave danger de l'escalade en cours".

Brésil
"Le gouvernement brésilien condamne la série de tirs et d'attaques perpétrés aujourd'hui en Israël à partir de la bande de Gaza", a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué, appelant à "une retenue maximale" des parties au conflit pour "éviter l'escalade".

Le pays, qui assure actuellement la présidence du Conseil de sécurité de l'ONU, a annoncé convoquer "une réunion d'urgence de l'organisation".

Inde
Le Premier ministre indien Narendra Modi, s'est dit "profondément choqué" par l'attaque en indiquant que son pays était "solidaire d'Israël".

France
Le président Emmanuel Macron "condamne fermement les attaques terroristes qui frappent actuellement Israël", et a exprimé sa "pleine solidarité" avec les victimes.

Paris a aussi "réaffirmé son rejet absolu du terrorisme et son attachement à la sécurité d'Israël".

Royaume-Uni
"Il n'y a pas de 'combattants' du Hamas. Il n'y a pas de 'militants' du Hamas. Ce sont des terroristes", a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, dénonçant les "attaques horribles du Hamas contre des civils israéliens".

De son côté, le chef du gouvernement Rishi Sunak a souligné "le droit absolu" d'Israël "de se défendre".

Irlande
Tout en qualifiant l'attaque du Hamas de "très choquante", le chef de la diplomatie irlandaise Micheal Martin a jugé qu'il était "vital que la voix de la modération se fasse entendre".

Allemagne
Berlin a condamné "fermement les attaques terroristes venant de Gaza contre Israël", soulignant le risque d'"escalade régionale majeure".

L'Allemagne déconseille "fortement" de voyager en Israël et dans les territoires palestiniens.

Italie
Le gouvernement italien a dit "soutenir le droit d'Israël à se défendre" contre "l'attaque brutale qui se déroule en Israël".

Espagne
L'Espagne est "choquée" par la "violence aveugle" des attaques "terroristes" lancées par le Hamas contre Israël, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Jose Manuel Albares.

Pays-Bas
Le Premier ministre Mark Rutte s'est entretenu avec son homologue israélien Benjamin Netanyahou de "l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël", une "violence terroriste" que les Pays-Bas "condamnent pleinement".

Pologne
Le ministre des Affaires étangères polonais Zbigniew Rau a condamné des "actes d'agression révoltants". Le président Andrzej Duda s'est dit "choqué" par les "attaques brutales du Hamas contre Israël".

République tchèque
Le Premier ministre tchèque Petr Fiala a condamné des attaques contre des "victimes innocentes". Prague "a toujours été du côté d'Israël et continuera de l'être", a-t-il ajouté.

Grèce
Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a condamné des "attaques atroces". Athènes "est aux côtés du peuple israélien et soutient pleinement son droit à se défendre".

Portugal
Le ministre portugais des Affaires étrangères Joao Cravinho, a également "fermement condamné les attaques terroristes lancées contre des civils par le Hamas" en soutenant "le droit d'Israël à se défendre" et en disant son pays "solidaire d'Israël".

Serbie
Le président Aleksandar Vucic a dénoncé sur X des "attaques horribles contre Israël". "Le monde a besoin plus que jamais auparavant que les Israéliens et les Palestiniens barrent ensemble la route à la violence", a-t-il ajouté.


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.