L’ambassadeur français annonce le lancement officiel de la saison culturelle française 2023-2024

La saison culturelle 2023-2024 sera bien riche en évènements culturels dans les villes de Riyad, Djeddah, Khobar, Al-Ulla. (Photo, fournie)
La saison culturelle 2023-2024 sera bien riche en évènements culturels dans les villes de Riyad, Djeddah, Khobar, Al-Ulla. (Photo, fournie)
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Publié le Samedi 07 octobre 2023

L’ambassadeur français annonce le lancement officiel de la saison culturelle française 2023-2024

  • « C’est un réel honneur et plaisir pour moi d’annoncer le lancement de la nouvelle saison culturelle 2023-2024. Nous célébrons ainsi la culture et le dialogue culturel entre l’Arabie saoudite et la France», déclare l’ambassadeur français
  • La saison culturelle 2023-2024 sera riche en événements culturels dans les villes de Riyad, Djeddah, Khobar, et Al-Ulla

RIYAD : Le lancement de la saison culturelle française a été annoncé par Mr. Ludovic Pouille, ambassadeur de France en Arabie saoudite, le 5 octobre 2023 à Riyad.  

Durant son allocution, l’ambassadeur français a déclaré : « C’est un réel honneur et plaisir pour moi d’annoncer le lancement de la nouvelle saison culturelle 2023-2024. Nous célébrons ainsi la culture et le dialogue culturel entre l’Arabie saoudite et la France. »

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L’ambassadeur a tenu à exprimer sa gratitude à ses amis saoudiens, présents à cet évènement. (Photo, fournie).

L’ambassadeur a tenu à exprimer sa gratitude à ses amis saoudiens, présents à cet évènement, les artistes, les professeurs, et tous les acteurs clés du monde culturel franco-saoudien qui contribuent très activement et avec passion à construire des passerelles culturelles entre les Saoudiens et les Français.

Tout en ajoutant : « La France est très fière de travailler aux côtés de ses partenaires saoudiens en collaborant activement à l’organisation de nombreuses manifestations culturelles franco-saoudiennes à Riyad, Djeddah, Khobar, Médine,  Al-Ulla et bien d’autres villes. »

Pendant la saison culturelles 2022-2023, l’ambassade de France et l’Alliance française ont organisé plus de 130 événements en invitant des artistes français, des archéologues, des conférenciers, des musiciens, des photographes, des professionnels de la mode, de la gastronomie et du cinéma et d’autres professionnels dans le cadre d’un programme d’échanges culturels variés entre l’Arabie saoudite et la France.

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Pendant la saison culturelles 2022-2023, l’ambassade de France et l’Alliance française ont organisé plus de 130 événements en invitant des artistes français, des archéologues, des conférenciers, des musiciens, des photographes, des professionnels de la mode, de la gastronomie et du cinéma et d’autres professionnels dans le cadre d’un programme d’échanges culturels variés entre l’Arabie Saoudite et la France. (Photo, fournie).

Les grandes villes du Royaume ont abrité de nombreux évènements lors du festival de la francophonie, le festival de la gastronomie, le festival du film européen. Plusieurs expositions, des concerts de jazz, de musique classique, des nuits de poésie, des ateliers de lecture, des ateliers culinaires, de photos, de cinéma et bien d’autres activités culturelles.

La saison culturelle 2023-2024 sera bien riche en évènements culturels dans les villes de Riyad, Djeddah, Khobar, Al-Ulla. Entre octobre et novembre, un programme riche et varié est proposé, notamment la Foire Internationale du Livre, organisée par les Éditions Stéphane en partenariat avec l’ambassade de France, l’Alliance française et Génération 2030.

Une résidence d’artistes avec Catherine Gfeller, artiste franco-suisse et Dania AlSaleh, artiste saoudienne, a commencé à partir du 5 octobre. Cet atelier permettra de découvrir le travail de ces deux artistes. Cette manifestation culturelle dure jusqu’au 18 octobre à l’Art Pur Galerie. 

En novembre, d’importants évènements liés au numérique sont programmés et coïncident avec le 140 -ème anniversaire de la fondation de l’Alliance Française notamment l’évènement annuel « Novembre Numérique » à Djeddah.

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L'affiche officielle de l'événement. (Photo, fournie)

Une exposition sur la danse et l’art dégénératif des artistes Paul Marlier et Jeanne Morelon, des conférences, des tables rondes sur l’art et la création dans les jeux vidéo, des concerts de musique de l’artiste Cynthia Queenton, Laurent Coulondre et bien d’autres activités et spectacles. 

Le premier semestre de l’année 2024 vous offre des spectacles culturels, des rencontres culturelles telles que Nuit des idées en janvier, des projets sportifs comme « Allons à Paris » en février.

Le festival de la francophonie et la semaine du cinéma feront leur retour en avril. Au mois de mai, se tiendra « Le Mois européen, les journées de la mode française alors qu’en juin, nous fêterons « La Journée mondiale de la musique ».

L’ambassadeur français a achevé son allocution : « Je suis absolument convaincu que tous ces évènements éducatifs, culturels, artistiques et sportifs contribuent à tisser des liens très solides entre les jeunesses saoudienne et française, de créer des espaces de dialogue entre nos deux cultures pour montrer que leur richesse réside dans leur diversité. »


Un pharaon sans nom émerge des sables d'Abydos

Des archéologues et chercheurs sur le site de la tombe nouvellement découverte à Abydos, l'une des plus anciennes cités de l'Égypte antique, à environ 480 kilomètres au sud du Caire. (Josef W. Wegner pour le Penn Museum)
Des archéologues et chercheurs sur le site de la tombe nouvellement découverte à Abydos, l'une des plus anciennes cités de l'Égypte antique, à environ 480 kilomètres au sud du Caire. (Josef W. Wegner pour le Penn Museum)
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  • Le site d'Abydos, au sud du Caire, constitue la plus importante découverte depuis plus d'une décennie
  • La dernière demeure d'un roi inconnu daterait de plus de 3 600 ans

LONDRES: Une équipe d'archéologues a exhumé en Égypte la sépulture d'un souverain pharaonique encore non identifié, à quelque 480 kilomètres au sud de la capitale égyptienne.

Cette découverte exceptionnelle, fruit d'une collaboration entre spécialistes égyptiens et américains, constitue la seconde trouvaille majeure de cette nature cette année et daterait d'environ 3.600 ans.

L'imposante structure funéraire a été mise au jour à 7 mètres sous la surface d'Abydos, considérée comme l'un des plus anciens sites habités de l'Égypte antique.

Particulièrement impressionnante avec ses voûtes majestueuses culminant à 5 mètres et ses chambres multiples aux décors somptueux, cette découverte surpasse en importance celle réalisée dans la même région en 2014 - jusqu'ici considérée comme la plus significative jamais documentée - qui avait révélé la dernière demeure du souverain Seneb-Kay.

"Cette découverte ouvre un chapitre inédit dans notre compréhension de cette dynastie", a confié au New York Times Josef W. Wegner, conservateur au Penn Museum de Philadelphie et responsable de l'équipe américaine sur le chantier de fouilles.

L'intérieur de la tombe royale révèle d'extraordinaires fresques mythologiques, parmi lesquelles figurent des représentations des divinités Isis et Nephthys.

Ne cachant pas son enthousiasme face à cette trouvaille qu'il qualifie de "passionnante", Wegner a précisé : "Cette sépulture, tout comme celle de Seneb-Kay, constitue l'un des plus anciens exemples conservés de tombes royales ornées de décorations picturales intérieures."

L'ouvrage funéraire porte néanmoins les stigmates de plus de trois millénaires d'existence, et les archéologues n'ont pu y découvrir aucune dépouille identifiable du souverain.

Selon toute vraisemblance, la nécropole aurait été profanée à une époque lointaine par des pillards, ce qui expliquerait la quasi-absence d'objets précieux ou d'artefacts significatifs dans l'enceinte funéraire.

Ces violations anciennes ont également causé des dommages considérables aux ornementations murales, altérant gravement certaines inscriptions cruciales, notamment celles qui auraient pu révéler l'identité du monarque enseveli en ces lieux.

Selon Wegner, des indices sur l'identité du mystérieux occupant pourraient subsister dans diverses inscriptions présentes sur d'autres monuments et édifices disséminés à travers l'ancienne cité d'Abydos. Deux souverains, connus sous les noms de Senaiib et Paentjeni, figurent actuellement parmi les candidats les plus plausibles.

L'archéologue a confirmé que la mission scientifique poursuivrait ses efforts, tant pour assurer la conservation de cette découverte majeure que pour explorer d'autres structures funéraires potentielles dans le secteur. Ces futures fouilles pourraient non seulement enrichir la compréhension de cette ère tumultueuse, mais aussi lever le voile sur l'identité du pharaon anonyme.

"Notre espoir le plus cher reste de découvrir une tombe préservée dans son intégralité, ou du moins partiellement épargnée par les pilleurs", a-t-il confié. "De telles sépultures pourraient encore sommeiller sous le sable d'Abydos."

Interrogée par le New York Times, la professeure Anna-Latifa Mourad-Cizek, archéologue rattachée à l'Université de Chicago, a souligné l'importance capitale de cette trouvaille pour éclairer "une période passionnante durant laquelle l'Égypte se trouvait morcelée entre plusieurs pouvoirs rivaux".

Selon les précisions apportées par Wegner, cette ère se caractérisait par "une succession de souverains-guerriers perpétuellement en conflit". L'expert a d'ailleurs rappelé que la dépouille du roi Seneb-Kay présentait des traumatismes laissant penser qu'il aurait péri lors d'affrontements militaires.

Malgré la fragmentation politique qui régnait alors sur le territoire égyptien, le spécialiste a tenu à rectifier une idée reçue: la dynastie d'Abydos ne constituait nullement "un simple épiphénomène où quelques monarques auraient fait sécession de leur territoire d'origine".

Cette lignée royale aurait au contraire joué un rôle déterminant dans le processus qui conduirait ultérieurement à la réunification du pays et à l'avènement de ce qui allait devenir "la glorieuse civilisation du Nouvel Empire égyptien".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La restauration de la mosquée Al-Oudah à Diriyah redonne vie au patrimoine Najdi 

La mosquée Al-Oudah à Diriyah, un site patrimonial clé de la région de Riyad, est en cours de restauration dans le cadre d'un projet national (SPA).
La mosquée Al-Oudah à Diriyah, un site patrimonial clé de la région de Riyad, est en cours de restauration dans le cadre d'un projet national (SPA).
La mosquée Al-Oudah à Diriyah, un site patrimonial clé de la région de Riyad, est en cours de restauration dans le cadre d'un projet national (SPA).
La mosquée Al-Oudah à Diriyah, un site patrimonial clé de la région de Riyad, est en cours de restauration dans le cadre d'un projet national (SPA).
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  • La deuxième phase du projet du prince Mohammed ben Salmane pour les mosquées historiques vise à préserver la riche histoire de la mosquée et son patrimoine architectural Najdi
  • Reconnaissant son importance culturelle, le projet utilisera des méthodes de construction traditionnelles Najdi, notamment la boue et des matériaux naturels adaptés au climat du désert

RIYAD : La mosquée historique Al-Oudah à Diriyah, un site patrimonial clé de la région de Riyad, est en cours de restauration dans le cadre d'un projet national, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

La deuxième phase du projet du prince Mohammed ben Salmane pour les mosquées historiques vise à préserver la riche histoire de la mosquée et son patrimoine architectural Najdi, en lui redonnant sa splendeur d'antan.

L'un des plus anciens sites de culte de la région, la mosquée Al-Oudah a été restaurée à trois reprises, la dernière rénovation remontant à une quinzaine d'années, selon l'agence.

Reconnaissant son importance culturelle, le projet utilisera les méthodes de construction traditionnelles Najdi, notamment la boue et les matériaux naturels adaptés au climat du désert.

La rénovation permettra d'agrandir la mosquée, qui passera de 794 mètres carrés pour 510 fidèles à 1 369 mètres carrés pour 992 fidèles.

Cette expansion reflète un engagement à préserver l'histoire tout en répondant aux besoins évolutifs de la communauté, a également rapporté l’agence.

Il s'agit de l'une des 30 mosquées réparties dans 13 régions dans le cadre de la deuxième phase du projet, qui comprend six mosquées à Riyad, cinq à La Mecque, quatre à Médine, trois à Asir et deux dans la province orientale, à Jouf et à Jazan. Les frontières du Nord, Tabuk, Al Bahah, Najran, Hail et Al Qassim ont chacune une mosquée dans le projet.

La deuxième phase fait suite à la première, achevée en 2018, au cours de laquelle 30 mosquées ont été restaurées dans 10 régions. Des entreprises saoudiennes et des experts en restauration du patrimoine dirigent les efforts de développement, selon l’agence.

Le projet établit un équilibre entre les normes de construction traditionnelles et modernes, assurant la durabilité des éléments de la mosquée tout en préservant le patrimoine.

Des entreprises saoudiennes et des ingénieurs spécialisés dans la restauration du patrimoine dirigent les efforts de développement, selon le rapport.

Les quatre objectifs stratégiques du projet comprennent la restauration des mosquées historiques pour le culte, la préservation de l'authenticité architecturale, la mise en valeur du patrimoine culturel du Royaume et l'amélioration de la signification religieuse et culturelle des sites religieux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Ithra accueillera les festivités de l'Aïd Al-Fitr pendant trois jours

Au Musée des enfants, les activités comprennent une célébration immersive de l'Aïd et des ateliers tels que "l'art du ballon", "l'Aïd dans un sac" et "le parfum de l'Aïd". (Fourni)
Au Musée des enfants, les activités comprennent une célébration immersive de l'Aïd et des ateliers tels que "l'art du ballon", "l'Aïd dans un sac" et "le parfum de l'Aïd". (Fourni)
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  • Le Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale à Dhahran accueillera plus de 25 événements de l'Aïd Al-Fitr du 31 mars au 2 avril, avec des expositions, des spectacles et des activités interactives
  • Le programme comprend une exposition présentant huit maîtres artisans dans les domaines de la papeterie, de la calligraphie et de l'ornementation

DHAHRAN : Le Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale à Dhahran accueillera plus de 25 événements de l'Aïd Al-Fitr du 31 mars au 2 avril, avec des expositions, des spectacles et des activités interactives.

Le programme comprend une exposition présentant huit maîtres artisans dans les domaines de la papeterie, de la calligraphie et de l'ornementation. Les visiteurs peuvent explorer une installation inspirée de l'architecture en briques de terre et de l'artisanat traditionnel à base de palmiers.

Au musée des enfants, les activités comprennent une célébration immersive de l'Aïd et des ateliers tels que "l'art du ballon", "l'Aïd dans un sac" et "le parfum de l'Aïd".

Les familles peuvent profiter du jeu de la "roue de l'Aïd" et des séances de contes au cours desquelles les enfants créent leur propre souvenir de nuage.

Parmi les autres expériences, citons "Eid Echoes", un voyage audio à 360 degrés capturant les sons festifs de l'Aïd, sur la place. La bibliothèque organisera des séances de contes sur le thème de l'Aïd.

Le programme "L'Aïd sur grand écran" proposera du cinéma mondial et des dessins animés japonais, notamment "Le vent se lève", "Chibi Maruko-chan" et "Un moustique".

Les visiteurs pourront également découvrir une exposition interactive alimentée par l'IA et un voyage en réalité virtuelle à travers les célébrations historiques de l'Aïd. Des concerts de oud en direct auront lieu dans les jardins d'Ithra, créant ainsi un concert festif en plein air.

Lush Garden offrira un espace dynamique avec des jeux et des défis pour que les familles et les enfants profitent de l'atmosphère joyeuse de l'Aïd. L'exposition sur l'énergie proposera également un programme spécial pour les enfants de tous âges.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com