L’Afghanistan n’a pas toujours été afghan, pas dans le mauvais sens qu’on associe aujourd’hui à ce terme. Plusieurs facteurs, certains internes et d’autres externes, ont ouvert la voie à cet état de choses. Mais le plus important d’entre eux fut le coup d’État militaire. C’est ce qui a fait sortir le génie de la bouteille, ouvrant la porte aux occupations étrangères, au démantèlement de l’État, aux vagues de millions de réfugiés et à la mort due à la violence, à la misère et à la douleur.
Lorsque le roi Zahir Shah était au pouvoir, les choses avançaient à un rythme raisonnable mais calme en Afghanistan : des programmes de modernisation lents et réguliers, des améliorations progressives du statut de la femme qui évitaient de provoquer la société afghane, avec sa composition et ses valeurs tribales, une position neutre dans la guerre froide alors que le pays recherchait le soutien occidental et soviétique pour des projets de développement et d'infrastructure, et une inclination vers des solutions pacifiques à la « question pachtoune » avec le Pakistan voisin.
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