RIYAD: La Foire internationale du livre de Riyad façonne la scène culturelle nationale et régionale pour les auteurs émergents depuis son inauguration le 28 septembre dernier. De jeunes écrivains déclarent à Arab News que l’événement leur apporte une visibilité indispensable.
En Arabie saoudite, les salons du livre prennent de l’importance à mesure que le secteur de l’édition subit une transformation continue. Ces événements offrent aux jeunes écrivains la possibilité de montrer leur talent et de publier leurs romans.
Ces rassemblements favorisent un fort sentiment de camaraderie entre les auteurs en herbe, tout en leur donnant la possibilité d’établir des liens précieux avec des éditeurs, des agents et des lecteurs.
Kendah Jambi, une écrivaine saoudienne de 23 ans, précise à Arab News qu’il s’agit de sa première participation à l’événement de Riyad, bien qu’elle ait participé à d’autres salons du livre à travers le Royaume.
«Je pense qu’il est important de participer à la Foire internationale du livre de Riyad, car cela permet aux auteurs d’entrer en contact avec leurs lecteurs, d’autant plus que nous avons vraiment besoin de critiques constructives. Les auteurs et les lecteurs aiment vraiment savoir qui se trouve derrière les livres», déclare-t-elle.
Après le succès de son premier livre Al-Rahala («Les Voyageurs»), Mme Jambi a publié une suite intitulée Al-Moarekh («L’Historien») qu’elle présentera lors de la foire.
Al-Rahala raconte l’histoire d’un groupe de personnes qui voyagent dans le multivers.
L’écrivaine soutient: «J'avais déjà pris la décision de créer une trilogie avec mes livres avant même ma participation à la Foire internationale du livre de Riyad, mais cet événement m'a offert l'occasion de gagner en visibilité en tant qu'écrivaine et de rencontrer à la fois mes lecteurs actuels et potentiels.»
En créant un environnement propice à l’apprentissage et à l’artisanat, les salons du livre font désormais partie intégrante du parcours des jeunes auteurs, leur offrant des expériences inestimables qui façonnent leur écriture et leur carrière d’écrivain.
Malek al-Saggaf, un écrivain de 18 ans, participe au salon de cette année pour présenter son premier livre, The Concealed Facets of Us, où chaque page est une histoire à part entière.
«J’ai déjà participé à des salons du livre à Djeddah et à Médine, ainsi qu’à Mascate et au Caire», précise-t-il.
Il explique à Arab News que The Concealed Facets of Us est un livre de développement personnel et de poésie qui aborde différents sujets de la vie, tels que les relations, les amitiés, la dépression et un large éventail d’émotions.
«J'ai décidé d'écrire ce livre très jeune, lorsque j'ai pris conscience que tout le monde traverse une épreuve ou est en train de guérir, et je me suis donc demandé comment je pouvais aider ces gens.»
Il ajoute que l’événement de Riyad fait partie des plus grands salons du livre auxquels il a participé.
«Cela m’a donné beaucoup de visibilité, suffisamment pour lancer ma carrière d’écrivain.»
Qu’ils assistent à des tables rondes, participent à des ateliers d’écriture ou rencontrent leurs idoles littéraires, les écrivains peuvent développer leur passion, leur motivation et leur inspiration lors de l’événement, ce qui leur permet de poursuivre leurs rêves et de marquer la scène littéraire de leur empreinte.
Raghad Abdallah, 22 ans, est consultante auprès du ministère de la Culture et autrice d’un livre intitulé Baseerah.
«Je ne suis pas uniquement écrivaine. J’aide également d’autres auteurs en herbe à écrire leurs propres livres en les guidant tout au long du processus.»
Son livre aide les lecteurs à recueillir des données sur leur vie quotidienne et à transformer ces informations en processus tangibles pour faciliter la prise de décision.
L’impact culturel de la Foire internationale du livre de Riyad sur les jeunes auteurs est loin d’être négligeable. Dans leur chemin vers le succès, un tel événement leur sert de tremplin pour perfectionner leur talent et leur offrir les possibilités dont ils ont besoin pour s’épanouir.
La foire est ouverte tous les jours de 11 h à minuit jusqu’au 7 octobre.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com