Un voyageur saoudien publie un livre sur son aventure de 400 jours autour du monde

Rakan al-Mogbil à la Foire internationale du livre de Riyad (Photo, AN/Abdel Rahmane ben Chalhoub).
Rakan al-Mogbil à la Foire internationale du livre de Riyad (Photo, AN/Abdel Rahmane ben Chalhoub).
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Publié le Mercredi 04 octobre 2023

Un voyageur saoudien publie un livre sur son aventure de 400 jours autour du monde

  • «J'ai fait beaucoup d'auto-stop entre les pays. J'ai parcouru 1 500 km de Bangkok en Thaïlande à la Malaisie en faisant uniquement de l'auto-stop», a précisé Al-Mogbil
  • «Je dis toujours qu'il faut voyager pour les gens, pas pour les lieux, parce que les gens partiront, mais les lieux resteront», a-t-il mentionné

RIYAD: Dans un monde de routine et de conformisme, il faut un esprit libre pour briser les chaînes des conventions et s'embarquer pour un voyage à la découverte de soi. Rakan al-Mogbil, un voyageur nomade d'Arabie saoudite, a choisi d'abandonner le confort de sa vie sédentaire et d'explorer le monde en quatre cent jours.

Al-Mogbil, qui présente son premier livre «Lost on the Map» («Perdu sur la carte») à la Foire internationale du livre de Riyad, a déclaré à Arab News: «C'est formidable d'être ici parce que je peux raconter mon histoire à l'une des plus grandes foires du Moyen-Orient.»

Il a expliqué le principe de son livre: «"Lost on the Map" est une histoire vraie qui raconte comment j'ai vendu ma voiture et tout laissé derrière moi pour voyager et explorer le monde. J'ai voyagé plus de quatre cent jours d'affilée sans rentrer dans mon pays et j'ai visité plus de neuf pays.»

Rakan al-Mogbil en train de lire son livre «Perdu sur la carte» écrit en arabe (Photo fournie).

Al-Mogbil a déclaré qu'il était difficile de laisser derrière lui sa famille, son travail et ses biens, et ce avec un budget mensuel de seulement 800 dollars (1 dollar américain = 0,96 euro). Malgré les obstacles, Al-Mogbil a adopté une vie de mouvement constant, cherchant à percer les mystères de cultures et de paysages différents.

«J'ai fait beaucoup d'auto-stop entre les pays. J'ai parcouru 1 500 km de Bangkok en Thaïlande à la Malaisie en faisant uniquement de l'auto-stop», a-t-il précisé.

Disposant d'un budget serré, Al-Mogbil n'a pas utilisé de moyens de transport coûteux, tels que les bus, les voitures de location ou les avions.

Son parcours a été semé d'embûches: «Certaines personnes dans certains pays m'ont menacé. Je ne vais pas en dire plus, mais vous le découvrirez dans le livre», a-t-il indiqué.

Les rencontres qu'il a faites au cours de ses voyages lui ont permis de reconnaître le fil conducteur qui lie l'humanité en dépit des différences superficielles. «Je dis toujours qu'il faut voyager pour les gens, pas pour les lieux, parce que les gens partiront, mais les lieux resteront», a-t-il mentionné.

Rakan al-Mogbil présente au public son livre «Perdu sur la carte» (Photo fournie).

«L'un des récits porte sur mon séjour au Mexique, où j'ai vécu dans un ranch pendant trois mois et où j'ai découvert de nombreuses similitudes entre les cultures mexicaine et arabe» a souligné Al-Mogbil.

Il a affirmé que l'hospitalité et la gentillesse des Mexicains étaient similaires à celles des Arabes.

Al-Mogbil a découvert sa passion pour les voyages par hasard: «Après m'être rendu en Afrique du Sud pour étudier l'anglais, je suis tombé amoureux des voyages au moment où la Covid-19 a frappé et où j'ai dû rentrer chez moi en Arabie saoudite.»

Cependant, une fois les restrictions de voyage assouplies, il a élaboré un plan: «J'ai alors décidé de quitter mon emploi, de vendre ma voiture et de continuer mes explorations, car il y a toujours des endroits à voir dans le monde.»

Il a soutenu qu'il espérait un jour traduire son livre dans d'autres langues, comme l'anglais et l'espagnol.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.