Arabie saoudite : Les inscriptions aux vaccins « signifieraient que la pandémie touche à sa fin », selon un responsable

Photo réalisée avec une vitesse d'obturation lente montrant des véhicules qui passent devant l'emblématique Kingdom Tower à Riyad, en Arabie Saoudite, le 22 septembre 2019. (AP)
Photo réalisée avec une vitesse d'obturation lente montrant des véhicules qui passent devant l'emblématique Kingdom Tower à Riyad, en Arabie Saoudite, le 22 septembre 2019. (AP)
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Publié le Lundi 21 décembre 2020

Arabie saoudite : Les inscriptions aux vaccins « signifieraient que la pandémie touche à sa fin », selon un responsable

  • A la suite des essais en trois phases du vaccin Pfizer/BioNtech, qui ont montré de fortes réponses immunitaires et des anticorps continuellement actifs, les habitants d'Arabie saoudite seront vaccinés gratuitement.

Djeddah : Ils sont plus de 350 000 personnes en Arabie Saoudite à s'être inscrits pour recevoir le vaccin contre la Covid-19, trois jours après le lancement de la campagne de vaccination dans le Royaume.

Dans une interview avec la chaîne Al-Arabiya, le vice-ministre adjoint de la Médecine préventive, le Dr Abdullah Asiri, a déclaré que le nombre d'inscriptions pour ce vaccin augmente dans tout le Royaume, ainsi que le nombre de personnes qui reçoivent la vaccination.

« Dans quelques jours, nous allons atteindre notre capacité maximale », précise-t-il avant d'ajouter que « Par la suite, la campagne de vaccination aura lieu dans la région occidentale et à la Province orientale, pour couvrir par la suite le reste du Royaume ».

M. Asiri a précisé par ailleurs que la deuxième phase de la campagne de vaccination commencera une fois que les autorités auront évalué le nombre de personnes inscrites, en première première phase, sur la liste des personnes à risque élevé, et quand de nouveaux vaccins seront disponibles de manière régulière.

« Nous estimons qu'au bout d'un à deux mois nous aurons fourni les vaccins aux groupes à risque élevé avant de passer à la phase suivante », explique-t-il.

M. Asiri estime qu'il y existe une « forte » chance de pouvoir obtenir un deuxième vaccin avant la fin de l'année. Selon lui, le Royaume prévoit également de déployer le reste des vaccins avant mars prochain, une fois que l'Autorité saoudienne des aliments et des médicaments aura donné son accord.

Il a insisté sur l'importance de porter l'immunité des troupeaux à 70 % quand un nombre suffisant de personnes dans la communauté auraient reçu le vaccin ou contracté la maladie. «  Lorsque nous aurons atteint ce niveau, nous serons en mesure de dire que la pandémie touche à sa fin et réduirons ou supprimerons toutes les mesures de précaution », a déclaré M. Asiri.

A la suite des essais en trois phases du vaccin Pfizer/BioNtech, qui ont montré de fortes réponses immunitaires et des anticorps continuellement actifs, les habitants d'Arabie saoudite seront vaccinés gratuitement.

Entre-temps, le ministère saoudien de la Santé a annoncé 158 nouveaux cas de Covod-19 samedi, ce qui porte le nombre total d'infections au cours de la pandémie à 360 848.

Par ailleurs, on compte 3 014 cas actifs, dont 425 cas critiques.

Chose inhabituelle pour le Royaume, les guérisons ont enregistré samedi un nombre inférieur aux cas infectés. Les autorités ont signalé 149 guérisons, ce qui porte le nombre total à 351 722. Le taux de guérison au Royaume se maintient à 97,4 %.

Onze nouveaux décès dus au virus ont été signalés, ce qui porte le taux de mortalité à 6 112.

Plus de 10,6 millions de tests de réaction en chaîne de la polymérase ont été effectués dans le Royaume à ce jour, avec 33 676 tests qui ont été réalisés samedi dans tout le Royaume.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.