Sara Nacer a réalisé le documentaire La rockeuse du désert, consacré à la chanteuse et musicienne Hasna El Bacharia, la première femme à jouer du gumbri, l’instrument phare de la musique diwane, en Algérie.
Pourquoi vous êtes-vous êtes intéressé pour Hasna El Bacharia ?
Je considère Hasna El Bacharia comme une légende vivante. C’est une femme iconique de la musique en Algérie et de part le monde. C’est une pionnière de la musique gnawa. Il était important pour moi de la célébrer de son vivant. J’ai rencontré Hasna El Bacharia en 2011. A Montréal, des amis qui étaient dans l’événementiel m’avaient invité à organiser avec eux des spectacles durant le Ramadhan. Hasna était au programme.
Il y a eu un coup de cœur pour cette dame. A l’époque, un ami cinéaste voulait faire un film sur elle. Il m’a demandé de produire le film, moi j’étais plus dans la musique que dans le cinéma. En 2012, je suis partie rencontrer Hasna El Bacharia à Béchar et je lui ai posé la question : «Que voulez-vous faire maintenant après avoir vécu en France et produit deux albums.» Sa réponse était : «Je veux jouer au Canada.» J’ai alors organisé une tournée pour elle au Canada.
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