Un programme de développement saoudien remet en état les installations sportives au Yémen

Des responsables lancent quatre projets pour remettre en état et moderniser les clubs sportifs dans le gouvernorat d’Aden. (SPA)
Des responsables lancent quatre projets pour remettre en état et moderniser les clubs sportifs dans le gouvernorat d’Aden. (SPA)
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Publié le Mercredi 27 septembre 2023

Un programme de développement saoudien remet en état les installations sportives au Yémen

  • Quatre nouveaux projets saoudiens visent à soutenir les activités sportives et à renforcer l’intégration sociale au Yémen
  • Jusqu’à présent, le Programme saoudien pour le développement et la reconstruction du Yémen a financé 229 projets et initiatives de développement dans le pays

RIYAD: Le Programme saoudien pour le développement et la reconstruction du Yémen a lancé quatre projets pour remettre en état et moderniser les clubs sportifs dans le gouvernorat d’Aden, a rapporté mercredi l’Agence de presse saoudienne (SPA).

La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence du ministre yéménite de la Jeunesse et des Sports, Nayef al-Bakri, ainsi que du gouverneur d’Aden, Ahmed Lamlas, et d’autres responsables.

Ces projets visent à soutenir les activités sportives et à renforcer l’intégration sociale au Yémen.

Auparavant, le programme a rénové la salle de sport Martyr Ali Asaad Mouthanna à Aden, ainsi que 31 terrains de basket et de volley dans d’autres gouvernorats. Il a également organisé une célébration après que l’équipe nationale de football junior du Yémen a remporté le championnat de la Fédération de l’Asie de l’Ouest en 2021.

Jusqu’à présent, le programme a financé 229 projets et initiatives de développement au Yémen.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Violences entre le Liban et Israël: un émissaire américain prône une «solution diplomatique»

Amos Hochstein, conseiller principal américain pour la sécurité énergétique (Photo, AFP).
Amos Hochstein, conseiller principal américain pour la sécurité énergétique (Photo, AFP).
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  • Des représentants de l'Egypte, du Hamas, du Qatar et des Etats-Unis poursuivent lundi au Caire les négociations en vue d'une trêve
  • Des médiateurs occidentaux ont proposé de régler un litige frontalier entre le Liban et Israël dans le cadre d'une solution diplomatique

BEYROUTH: Un émissaire américain a affirmé lundi à Beyrouth qu'une solution diplomatique était "la seule issue" pour mettre fin aux accrochages transfrontaliers qui opposent le puissant Hezbollah libanais à Israël depuis le début de la guerre à Gaza.

La visite d'Amos Hochstein est intervenue alors qu'un missile tiré selon l'armée israélienne à partir du Liban a tué un ouvrier agricole étranger dans le nord du pays.

En représailles, l'armée a dit avoir mené des frappes contre deux "sites militaires" du Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban.

Dès le lendemain du début de la guerre le 7 octobre à Gaza entre Israël et le Hamas, le Hezbollah est intervenu pour soutenir son allié palestinien, ciblant le nord d'Israël qui riposte par des bombardements sur le Liban.

"Les Etats-Unis sont convaincus qu'une solution diplomatique est la seule issue pour mettre fin aux hostilités (...)", a déclaré Amos Hochstein, coordinateur spécial du président Joe Biden pour la sécurité de l'énergie, aux journalistes.

L'émissaire s'est notamment entretenu avec le président du Parlement libanais Nabih Berri, allié du Hezbollah, et le Premier ministre Najib Mikati.

Il a assuré que son pays "oeuvrait sans relâche pour un cessez-le-feu à Gaza", tout en ajoutant que cela ne signifierait pas "automatiquement" un arrêt des violences sur le front libanais.

"C'est pour cela que nous sommes ici aujourd'hui", a-t-il dit.

Des représentants de l'Egypte, du Hamas, du Qatar et des Etats-Unis poursuivent lundi au Caire les négociations en vue d'une trêve dans le territoire palestinien.

«Arrêter l'agression»

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, avait averti récemment qu'une éventuelle trêve à Gaza n'entamerait pas "l'objectif" d'Israël de repousser le Hezbollah de sa frontière nord, par la force ou la diplomatie.

Pour sa part, le Hezbollah répète qu'il cessera ses attaques contre Israël en cas d'arrêt de la guerre contre le Hamas.

"Ceux qui se posent en médiateurs doivent arrêter l'agression sur Gaza, et non l'aide" du Hezbollah au Hamas dans sa guerre, a affirmé lundi le numéro deux du Hezbollah, Naïm Qassem.

"Arrêtez l'agression sur Gaza, et la guerre dans la région s'arrêtera", a ajouté le responsable de la formation islamiste dans un discours.

Amos Hochstein a souligné qu'il était nécessaire de parvenir à "un arrangement de sécurité durable et juste entre le Liban et Israël", estimant qu'un "cessez-le-feu temporaire ne suffit pas".

Le Liban, englué dans une profonde crise économique et politique, recevra "un soutien international" en cas d'accord, a assuré Amos Hochstein.

Des médiateurs occidentaux ont proposé de régler un litige frontalier entre le Liban et Israël dans le cadre d'une solution diplomatique.

Amos Hochstein avait déjà mené une médiation entre Israël et le Liban qui a abouti en octobre 2022 à la signature d'un accord délimitant la frontière maritime entre les deux pays et avait assuré la répartition de gisements gaziers en Méditerranée orientale.

Au moins 296 personnes, la plupart des combattants du Hezbollah et de formations qui lui sont alliées, ainsi que 46 civils, ont été tuées au Liban depuis le 7 octobre, selon un décompte de l'AFP.

Côté israélien, dix soldats et sept civils ont péri.

Des dizaines de milliers de personnes ont été forcées de quitter leurs foyers de part et d'autre de la frontière.


Libye: jadis fertile, une zone montagneuse en proie au dérèglement climatique

M'hamed Maakaf verse un bidon d'eau sur un figuier qu'il s'échine à maintenir en vie sur un plateau du Djebel Nefoussa, en Libye, où le dérèglement climatique pousse des villageois à abandonner leurs terres et élevages. (AFP).
M'hamed Maakaf verse un bidon d'eau sur un figuier qu'il s'échine à maintenir en vie sur un plateau du Djebel Nefoussa, en Libye, où le dérèglement climatique pousse des villageois à abandonner leurs terres et élevages. (AFP).
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  • Les champs autour du village de Kabao étaient encore "verdoyants et prospères jusqu'au début du millénaire et les gens aimaient venir s'y promener"
  • Située à 200 kilomètres au sud-ouest de Tripoli, cette zone "très pluvieuse jusqu'à la décennie 1986-1996", était connue pour ses plantations d'oliviers, figuiers et amandiers

KABAO: M'hamed Maakaf verse un bidon d'eau sur un figuier qu'il s'échine à maintenir en vie sur un plateau du Djebel Nefoussa, en Libye, où le dérèglement climatique pousse des villageois à abandonner leurs terres et élevages.

Les champs autour du village de Kabao étaient encore "verdoyants et prospères jusqu'au début du millénaire et les gens aimaient venir s'y promener", explique à l'AFP cet agriculteur de 65 ans, en tunique et sarouel traditionnels blancs.

Située à 200 kilomètres au sud-ouest de Tripoli, cette zone "très pluvieuse jusqu'à la décennie 1986-1996", selon lui, était connue pour ses plantations d'oliviers, figuiers et amandiers.

Aujourd'hui, le spectacle est désolant: au milieu d'un désert rocailleux battu par le vent, les arbustes, souffrant du manque de pluies et de températures dépassant les normales saisonnières, peinent à produire des fruits ou sont complètement asséchés.

La Libye, dont plus de 90% de la superficie est désertique, est l'un des six pays les plus secs au monde, selon l'ONU, avec des précipitations annuelles tombées de 400 mm en 2019, à 200 mm sur le littoral et une demande en eau bien supérieure à la disponibilité.

Le Djebel Nefoussa, région montagneuse de l'ouest de la Libye, qui culmine à 968 mètres d'altitude abrite environ un demi-million de personnes sur une population de 7 millions.

Mélange de villages arabes et berbères, le massif et les plaines se vident progressivement de leurs agriculteurs, chassés par le stress hydrique qui s'est accentué ces dernières années.

« Exode »

"Il ne s'agit pas seulement d'une pénurie d'eau ou de cultures qui se meurent à cause de la sécheresse. Il y a une dimension démographique et humaine avec l'exode de centaines de familles vers la capitale et les villes côtières", déplore Mourad Makhlouf, maire de Kabao.

"La vie en montagne est désormais très exigeante et coûteuse", ajoute-t-il.

La plupart des éleveurs ont vendu leurs moutons ou chèvres pour éviter de les voir mourir.

"Comment peut-on supporter cette situation qui pousse les éleveurs à vendre leurs bêtes parce qu'elles leur coûtent (en eau et nourriture) le double de leur valeur?", explique Suleiman Mohamad, un fermier de Kabao, pour qui "vivre sans eau, c'est une mort certaine".

Sans pluie, les nappes phréatiques ne sont plus alimentées et la sécheresse détruit les oliveraies.

"Des milliers d'oliviers sont morts, certains hérités de nos aïeux et vieux de 200 ans", se désole M. Maakaf, devant un amas de troncs secs.

"Avec d'autres villageois, nous venons arroser nos parcelles deux à trois fois par semaine mais l'eau coûte cher", souligne le sexagénaire.

Un ballet incessant de camions-citernes, entre la station de pompage située dans la vallée et les villages des hauteurs, leur permet de tenir.

Grâce à des fonds publics, la municipalité vend de l'eau aux habitants à un prix subventionné de 25 dinars (environ 5 euros) par cargaison de 12.000 litres, c'est "l'une des solutions proposées avec les puits et les réservoirs", explique le maire.

Par contre, lorsque les convoyeurs sont des entrepreneurs privés, "le camion qui achemine l'eau sur 40 ou 50 km de distance, demande 150 à 160 dinars" (environ 30 euros) pour une cargaison, selon M'hamed Maakaf.

« Menaces émergentes »

Faute de pluies suffisantes, la manne précieuse provient de la Grande Rivière Artificielle, un projet pharaonique réalisé dans les années 80 sous le régime de Kadhafi, qui constitue aujourd'hui la principale source d'approvisionnement en eau en Libye.

Puisant l'eau fossile non renouvelable des nappes aquifères au coeur du désert dans le sud du pays, des tuyaux géants la transportent vers les villes et régions du nord, fournissant environ 60% des besoins du pays.

"Le manque d'eau est l'une des plus grandes menaces émergentes à laquelle fait face la Libye" qui doit "prendre des mesures pro-actives" contre la sécheresse, le risque de désertification et l'élévation du niveau de la mer, estime le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Si le pays nord-africain a signé la Convention de l'ONU sur les changements climatiques en 2015 et ratifié l'Accord de Paris sur le climat en 2021, il n'a présenté ni stratégie de réduction des risques, ni plan d'adaptation au changement climatique.

"La sécheresse ne concerne pas uniquement le Djebel Nefoussa mais tout le pays. La Libye a besoin d'un plan de secours (...) qui ne sera pas la solution à tout mais permettra de s'adapter", estime le maire de Kabao.


Les Émirats arabes unis et l'Iran discutent des relations bilatérales

Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Sheikh Abdullah bin Zayed (D), et le ministre des Affaires étrangères par intérim de l'Iran, Ali Bagheri Kani. (WAM)
Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Sheikh Abdullah bin Zayed (D), et le ministre des Affaires étrangères par intérim de l'Iran, Ali Bagheri Kani. (WAM)
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  • Ils ont également passé en revue plusieurs questions d'intérêt commun
  • Au cours de cet entretien, les deux hommes ont échangé leurs vœux pour l'Aïd Al-Adha

DUBAĪ : Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Cheikh Abdallah ben Zayed, a eu samedi une conversation téléphonique avec le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri Kani, pour discuter des relations bilatérales entre les deux pays.

Au cours de cet entretien, les deux hommes ont échangé leurs vœux pour l'Aïd Al-Adha et ont étudié les moyens de renforcer la coopération dans l'intérêt mutuel de leurs pays et de leurs peuples, en contribuant à la sécurité et à la stabilité de la région.

Ils ont également passé en revue plusieurs questions d'intérêt commun, ainsi que les évolutions récentes sur la scène régionale et internationale.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com