Comment l’aéroport international du roi Salmane de Riyad offrira des connexions simples et harmonieuses avec le monde

L'Arabie saoudite a annoncé que l'Expo 2030 de Riyad se tiendrait à proximité de KSIA, rendant l'exposition facilement accessible aux visiteurs arrivant à l'aéroport. (PIF)
L'Arabie saoudite a annoncé que l'Expo 2030 de Riyad se tiendrait à proximité de KSIA, rendant l'exposition facilement accessible aux visiteurs arrivant à l'aéroport. (PIF)
L'Arabie saoudite a annoncé que l'Expo 2030 de Riyad se tiendrait à proximité de KSIA, rendant l'exposition facilement accessible aux visiteurs arrivant à l'aéroport. (PIF)
L'Arabie saoudite a annoncé que l'Expo 2030 de Riyad se tiendrait à proximité de KSIA, rendant l'exposition facilement accessible aux visiteurs arrivant à l'aéroport. (PIF)
L'Arabie saoudite a annoncé que l'Expo 2030 de Riyad se tiendrait à proximité de KSIA, rendant l'exposition facilement accessible aux visiteurs arrivant à l'aéroport. (PIF)
L'Arabie saoudite a annoncé que l'Expo 2030 de Riyad se tiendrait à proximité de KSIA, rendant l'exposition facilement accessible aux visiteurs arrivant à l'aéroport. (PIF)
L'Arabie saoudite a annoncé que l'Expo 2030 de Riyad se tiendrait à proximité de KSIA, rendant l'exposition facilement accessible aux visiteurs arrivant à l'aéroport. (PIF)
L'Arabie saoudite a annoncé que l'Expo 2030 de Riyad se tiendrait à proximité de KSIA, rendant l'exposition facilement accessible aux visiteurs arrivant à l'aéroport. (PIF)
L'Arabie saoudite a annoncé que l'Expo 2030 de Riyad se tiendrait à proximité de KSIA, rendant l'exposition facilement accessible aux visiteurs arrivant à l'aéroport. (PIF)
L'Arabie saoudite a annoncé que l'Expo 2030 de Riyad se tiendrait à proximité de KSIA, rendant l'exposition facilement accessible aux visiteurs arrivant à l'aéroport. (PIF)
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Publié le Vendredi 22 septembre 2023

Comment l’aéroport international du roi Salmane de Riyad offrira des connexions simples et harmonieuses avec le monde

  • Selon le Fonds d'investissement public (PIF), ce projet, annoncé par le prince héritier, Mohammed ben Salmane, le 28 novembre 2022, devrait couvrir une superficie approximative de 57 km²
  • «L'aéroport a pour objectif d’accueillir jusqu'à 120 millions de voyageurs d'ici à 2030 et 185 millions de voyageurs, avec la capacité de traiter 3,5 millions de tonnes de fret, d'ici à 2050», indique le PIF

DJEDDAH: L'aéroport international du roi Salmane (KSIA), en construction à Riyad, l'un des aéroports les plus novateurs, les plus grands et les plus durables au monde, sera de nature à impressionner, dès leur arrivée, les visiteurs de l'Exposition universelle 2030, pour laquelle l'Arabie saoudite a présenté sa candidature.

Selon le Fonds d'investissement public (PIF), ce projet, annoncé par le prince héritier, Mohammed ben Salmane, le 28 novembre 2022, devrait couvrir une superficie approximative de 57 km². Il proposera six pistes parallèles et inclura les terminaux existants qui portent le nom «roi Khaled». 

Le PIF ajoute que l'aéroport comprendra également 12 km² de services auxiliaires, d'infrastructures résidentielles et récréatives, de points de vente au détail et d'autres installations réservées à la logistique.

«L'aéroport a pour objectif d’accueillir jusqu'à 120 millions de voyageurs d'ici à 2030 et 185 millions de voyageurs, avec la capacité de traiter 3,5 millions de tonnes de fret, d'ici à 2050», indique le PIF dans son communiqué.

L'Arabie saoudite a annoncé que l'Expo 2030 de Riyad se tiendrait près du KSIA, rendant l'exposition facilement accessible aux visiteurs qui arrivent à l'aéroport. Il ne faudra en effet à ces derniers que quelques minutes pour rejoindre le site de l'exposition grâce au réseau de métro de Riyad.

L'aéroport, alimenté par les énergies renouvelables, comprendra une zone spéciale intégrée réservée à la logistique. Il constituera une porte d'entrée non seulement pour les visiteurs de l'Expo 2030 – si l'Arabie saoudite l'organise –, mais également pour les grands projets de la capitale, tels que le Riyadh Sports Boulevard, le parc du roi Salmane, la Diriyah Gate et le Qiddiya Amusement Park.

Le Dr Abdallah ben Ahmed al-Maghlouth, membre de l’Association économique saoudienne, affirme à Arab News que la création du KSIA sera la porte d’entrée de Riyad sur le monde.

«Il s'agit d'un projet à double valeur économique qui trouvera un écho dans toutes les villes du Royaume, dans la mesure où de nombreuses études ont confirmé l'étroite interdépendance entre les services fournis par les aéroports et le développement régional», précise-t-il.

Il poursuit en ces termes: «Plus il y a de passagers, de vols et de transports de marchandises, plus le produit intérieur brut, les salaires et les revenus augmentent. Ils encouragent la croissance de la ville, la construction d’hôtels et de restaurants, et fournissent davantage de services et de moyens de transport rapides pour accueillir les visiteurs et les touristes.»

En outre, il souligne le fait que Riyad est une grande ville qui connaît une croissance constante au niveau des affaires et où se trouvent les sièges des plus grandes entreprises régionales.

«La population de Riyad devrait également dépasser les 15 millions de personnes en 2030. La ville a prouvé sa capacité à attirer des visiteurs et des touristes du monde entier puisqu’elle accueille les plus grands festivals de divertissement du monde. Le KSIA soutiendra les secteurs du tourisme et du divertissement et favorisera l’ouverture d’un plus grand nombre d’établissements, d’installations logistiques et de magasins», explique-t-il.

Cet expert économique indique que l'Arabie saoudite pourra également bénéficier du nouvel aéroport au niveau financier.

«Les revenus de l'aéroport devraient atteindre près de 27 milliards de riyals saoudiens [6,7 milliards d’euros] par an, contribuant à l'économie non pétrolière du pays, étant donné que l'Arabie saoudite cherche, à travers sa Vision 2030, à augmenter ses revenus non pétroliers», précise le Dr Al-Maghlouth. 

Riyad, en tant que destination d'investissements, devrait attirer davantage d'investisseurs et de touristes à travers cet aéroport, affirme-t-il en guise de conclusion.

Le KSIA contribuera à faire passer le trafic annuel de passagers en Arabie saoudite, qui est actuellement de 29 millions, à 120 millions d'ici à 2030, et à 185 millions d'ici à 2050. Le trafic aérien dans le Royaume passera de 211 000 vols par an à plus d'un million.

Axé sur la durabilité, le nouvel aéroport obtiendra la certification Leed Platinum en intégrant des initiatives vertes de pointe dans sa conception, et il sera alimenté par des énergies renouvelables, souligne l’agence de presse saoudienne (SPA).

Le rapport de la SPA ajoute qu'il deviendra une «aérotropole» centrée sur un parcours client harmonieux, des opérations performantes de classe mondiale, et qu’il se distinguera par son innovation.

 


Le Saudi French Business Council collabore avec CCI France UAE pour accueillir une délégation française

Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
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  • Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS
  • Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires

RIYAD: Le Conseil d'affaires franco-saoudien collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française.

Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS.

Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires.


Les secteurs industriel et minier saoudiens offrent des opportunités lucratives aux entrepreneurs

Bandar ben Ibrahim Alkhorayef s'exprimant lors du Misk Global Forum 2024. (SPA)
Bandar ben Ibrahim Alkhorayef s'exprimant lors du Misk Global Forum 2024. (SPA)
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  • Les secteurs industriel et minier de l'Arabie saoudite recèlent des opportunités prometteuses pour les jeunes et les entrepreneurs, a insisté le ministre de l'industrie du Royaume
  • S'exprimant lors du Misk Global Forum 2024 à Riyad, Bandar ben Ibrahim Alkhorayef a déclaré que ces opportunités vont au-delà de l'investissement direct et comprennent le développement d'idées innovantes

DJEDDAH: Les secteurs industriel et minier de l'Arabie saoudite recèlent des opportunités prometteuses pour les jeunes et les entrepreneurs, a insisté le ministre de l'industrie du Royaume.

S'exprimant lors du Misk Global Forum 2024 à Riyad, Bandar ben Ibrahim Alkhorayef a déclaré que ces opportunités vont au-delà de l'investissement direct et comprennent le développement d'idées innovantes pour améliorer l'efficacité de la production, la qualité de la fabrication et la conservation de l'énergie dans les installations industrielles.

Il a expliqué que les institutions travaillant dans le domaine des ressources industrielles et minérales ont mis en place une série d'outils et d'initiatives pour soutenir la croissance des entreprises et faciliter l'investissement pour les jeunes innovateurs dans les deux secteurs, selon l'Agence de presse saoudienne.

Le Royaume a été classé troisième dans le rapport Global Entrepreneurship Monitor pour 2023-2024 - une étude qui évalue les écosystèmes des pays du monde entier.

L'Arabie saoudite a montré des progrès significatifs, avec son score de l'indice du contexte national de l'entrepreneuriat passant de 5 en 2019 à 6,3 en 2022 et 2023.

L'analyse souligne que cela reflète les efforts fructueux du pays pour diversifier son économie et favoriser un climat propice aux propriétaires d'entreprises. Le rapport met également l'accent sur l'entrepreneuriat féminin, avec huit femmes créant de nouvelles entreprises pour dix hommes en 2023.

Alkhorayef a ajouté que les programmes introduits comprennent des solutions financières, notamment le programme 1K Miles, conçu pour aider les entrepreneurs à transformer leurs idées en projets, et l'Industrial Hackathon, qui permet aux jeunes innovateurs de présenter des solutions créatives aux défis auxquels sont confrontées les installations industrielles.

Le ministre a également souligné que le Royaume est devenu un centre mondial pour les entrepreneurs, leur offrant la possibilité de présenter des idées innovantes et de tester leur succès. Il a souligné que le soutien indéfectible du gouvernement aux jeunes crée de vastes opportunités pour la réussite de leurs projets.

Il a souligné que l'Arabie saoudite s'est récemment concentrée sur l'exploitation de ses atouts stratégiques pour développer son secteur industriel et stimuler sa compétitivité. Il s'agit notamment d'utiliser ses ressources naturelles et ses avancées technologiques pour être compétitif au niveau mondial dans les industries émergentes et s'imposer comme un acteur clé dans les chaînes d'approvisionnement internationales.

Au cours de l'événement de la veille, le coprésident de la Fondation Bill et Melinda Gates, Bill Gates, a souligné le rôle crucial de l'innovation pour relever les défis du développement mondial et améliorer la qualité de vie des populations vulnérables.

Gates a insisté sur l'importance d'investir dans la technologie et l'éducation comme fondement d'un avenir durable, soulignant que de tels investissements permettent aux générations futures d'avoir un impact positif sur leurs communautés.

Il a salué le leadership de l'Arabie saoudite en matière d'autonomisation des jeunes, mettant en avant des initiatives telles que le MGF 2024, qui se concentre sur le développement des compétences des jeunes et la promotion de l'innovation et de l'esprit d'entreprise. Il a qualifié le forum de modèle mondial digne d'être imité.

Gates a également appelé au renforcement de la coopération internationale afin de développer des solutions communes pour relever les défis actuels.

Le coprésident a souligné l'importance d'encourager la créativité, le travail d'équipe et la réflexion collective pour construire un avenir plus durable, en insistant sur le fait que la collaboration mondiale pouvait conduire à des avancées transformatrices qui améliorent la vie de millions de personnes.

Le MGF 2024 a annoncé le lancement de l'initiative "Misk Grand Challenges" en partenariat avec la Fondation Gates, visant à inspirer les jeunes à proposer des solutions innovantes aux problèmes mondiaux d'éducation et de citoyenneté, en encourageant la créativité et en engageant des esprits brillants à relever les défis urgents du développement.

Lors d'une table ronde organisée dans le cadre du forum, Abdallah Al-Saleem, PDG et cofondateur de Mushtari, a donné des indications précieuses sur le moment et la manière dont les entrepreneurs devraient chercher des conseils pour leurs entreprises.

"C'est toujours le bon moment pour demander de l'aide", a déclaré Al-Saleem, soulignant l'importance de l'apprentissage continu et de la consultation dans le développement d'une entreprise.

Il a préconisé une approche à deux volets pour la recherche de conseils, en faisant la distinction entre les consultants généraux en affaires et les experts spécifiques à un secteur.

"Il y a deux personnes auprès desquelles il faut chercher de l'aide: les personnes qui ont une connaissance générale du secteur et les personnes qui ont une connaissance spécifique du secteur", a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


COP29: le montant du financement climatique sera plutôt dévoilé à la fin des négociations, selon la France

La ministre française de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques, Agnès Pannier-Runacher, quitte le Palais présidentiel de l'Élysée après la réunion hebdomadaire du cabinet, le 13 novembre 2024. (AFP)
La ministre française de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques, Agnès Pannier-Runacher, quitte le Palais présidentiel de l'Élysée après la réunion hebdomadaire du cabinet, le 13 novembre 2024. (AFP)
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  • Le montant du financement climatique, principal point de négociation à la COP29, "n'a pas vocation à être positionné tout de suite" mais plutôt à la fin des débats, a indiqué mercredi la ministre française de la Transition écologique
  • A Bakou, à deux jours de la fin des négociations, les pays en développement ont à nouveau dit mercredi "avoir besoin d'un chiffre" et déploré le "silence radio" des pays développés

PARIS: Le montant du financement climatique, principal point de négociation à la COP29, "n'a pas vocation à être positionné tout de suite" mais plutôt à la fin des débats, a indiqué mercredi la ministre française de la Transition écologique.

A Bakou, à deux jours de la fin des négociations, les pays en développement ont à nouveau dit mercredi "avoir besoin d'un chiffre" et déploré le "silence radio" des pays développés, particulièrement de l'Union européenne. Ils ont réaffirmé leur besoin de 1.300 milliards de dollars annuels pour financer leur transition et faire face aux conséquences du dérèglement climatique.

"Au delà d'un chiffre qui n'a pas vocation à être positionné tout de suite", l'objectif est de trouver "un chemin qui montre une ambition réelle", avec la volonté de trouver un accord sur l'élargissement de la base des contributeurs, laissant sa place aux financements innovants comme de nouvelles taxations internationales, a déclaré Agnès Pannier-Runacher lors d'un point téléphonique avec des journalistes.

"La France veut que la COP29 réussisse" a-t-elle souligné, rappelant que même si elle-même n'est pas sur place, à la suite des tensions diplomatiques entre la France et l'Azerbaidjan, elle "échange à distance" aussi bien avec les négociateurs français à Bakou ainsi qu'avec des ministres présents à Bakou.

Mais, a rappelé une source au cabinet de la ministre, "le chiffre, on n'y est pas encore". Il sera "lâché en toute fin de négociations" et doit être associé à d'autres objectifs "importants" comme la réaffirmation d'une sortie progressive des énergies fossiles ou le financement de l'adaptation, a-t-il souligné.

Ce qui est certain, c'est que les 1.000 milliards qui sont réclamés, "ce ne sera pas 1.000 milliards de finances publiques des pays du nord", a ajouté cette source, demandant que les banques multilatérales de développement et le secteur privé participent aussi au financement.

"Economiquement, passer de 100 milliards (chiffre actuel de l'aide climatique, atteint péniblement en 2022) à 1.000 milliards est impossible sur la base des donateurs existants", a affirmé cette source, rappelant le contexte de finances publiques amoindries de nombre d'économies européennes.

"Sur l'élargissement de la base des contributeurs, il y a des signes d'ouverture, en particulier de la Chine (...) mais nous n'y sommes pas encore. Nous sommes en train de proposer des pistes de compromis pour obtenir cette avancée", a déclaré Mme Pannier-Runnacher, reconnaissant que les négociations "patinent".

Un projet d'accord est censé être publié dans la nuit. Ce ne "sera probablement pas le dernier" mais "on place un certain espoir sur le fait qu'on ait une bonne base de travail demain" a indiqué la ministre française.

Cela pourra "nous donner le sens du chemin restant à parcourir" et "nous dire si on a raison d'être un peu plus optimiste ou si effectivement il faut rester très précautionneux".

"Sur la baisse des émissions et la sortie progressive des énergies fossiles, (...), nous n'y sommes pas" et nous allons "continuer à pousser sur ce sujet", a assuré Mme Pannier-Runnacher, se déclarant aussi mobilisée sur les questions de genre et de droits de l'homme "dans un pays dont on sait que la présidence n'est pas exemplaire en la matière".