LONDRES: Tant que le conflit israélo-palestinien ne sera pas résolu, la paix ne régnera pas au Moyen-Orient, a affirmé le président turc lors de l’Assemblée générale de l’ONU, mardi, à New York.
Recep Tayyip Erdogan a promis de «continuer à soutenir le peuple palestinien» dans «la lutte pour son droit légitime en vertu du droit international».
Il a ajouté que «sans la création d’un État palestinien indépendant et géographiquement intégré sur la base des frontières de 1967, il est difficile pour Israël de trouver la paix et la sécurité qu’il recherche dans cette partie du monde».
Il a par ailleurs déclaré que les «organisations terroristes» kurdes et les groupes sectaires extrémistes ont «accablé» le peuple syrien.
«La plus grande menace pour l’intégrité territoriale et l’unité politique de la Syrie est le soutien apporté aux organisations terroristes guidées par les puissances qui ont des visées sur ce pays», a-t-il poursuivi.
Architecture de gouvernance mondiale
La tragédie humanitaire en Syrie, qui en est à sa treizième année, ne fait qu’aggraver «les conditions de vie de tous les habitants de la région, quelles que soient leur origine et leur religion», a souligné M. Erdogan, appelant à «une solution globale, durable et viable qui réponde aux attentes légitimes de la population».
La Turquie est «le seul pays à adopter une position constructive, juste et de principe contre les développements qui menacent l’unité politique, l'intégrité sociale et le bien-être économique de la Syrie», a-t-il indiqué.
M. Erdogan a également appelé à une restructuration rapide des institutions chargées de garantir la sécurité, la paix et la prospérité dans le monde, soulignant que celle-ci devrait être réalisée sous les auspices de l’ONU.
«Nous devons mettre en place une architecture de gouvernance mondiale capable de représenter toutes les origines, toutes les croyances et toutes les cultures du monde», a-t-il conclu.
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com