Le Koweït, Bahreïn et le Parlement arabe saluent les efforts saoudo-omanais pour la paix au Yémen

Le Yémen a été plongé dans la guerre lorsque les Houthis ont envahi la capitale Sanaa, à la suite d’un coup d'État mené en septembre 2014. (AFP)
Le Yémen a été plongé dans la guerre lorsque les Houthis ont envahi la capitale Sanaa, à la suite d’un coup d'État mené en septembre 2014. (AFP)
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Publié le Lundi 18 septembre 2023

Le Koweït, Bahreïn et le Parlement arabe saluent les efforts saoudo-omanais pour la paix au Yémen

  • Le cessez-le-feu négocié par l’ONU est largement respecté, même s’il a officiellement expiré en octobre dernier
  • Les agences des Nations unies et 91 ONG ont déclaré jeudi que 21,6 millions de personnes, soit 75% de la population, avaient besoin d’une aide humanitaire

RIYAD: Le Koweït, Bahreïn et le Parlement arabe ont salué les efforts saoudo-omanais visant à trouver une solution globale à la crise yéménite, déclare lundi l’Agence de presse saoudienne.

Les ministères des Affaires étrangères du Koweït et du royaume de Bahreïn ont salué l’invitation des médiateurs aux groupes yéménites rivaux à reprendre les négociations sur l’accord de cessez-le-feu, en vue de parvenir à une solution sur laquelle toutes les parties se mettraient d’accord, sous les auspices des Nations unies.

Des rapports antérieurs indiquent qu’une délégation formée de dix membres de la milice houthie soutenue par l’Iran s’était rendue à Riyad pour ses premiers pourparlers au Royaume depuis le début de la guerre en 2014.

La première série de consultations entre Riyad et Sanaa, sous l’égide du sultanat d’Oman et parallèlement aux efforts de paix de l’ONU, a eu lieu en avril lorsque des envoyés saoudiens se sont rendus à Sanaa.

Le cessez-le-feu négocié par l’ONU est largement respecté, même s’il a officiellement expiré en octobre dernier.

Le Koweït réitère son plein soutien à tous les efforts régionaux et internationaux visant à résoudre la crise conformément à une initiative précédemment lancée par le Conseil de coopération du Golfe et aux résolutions pertinentes de l’ONU.

Bahreïn a fait part de son soutien à l’initiative annoncée par l’Arabie saoudite en mars 2021 pour mettre fin à la crise yéménite par un règlement de paix global.

Le chef du Parlement arabe, Adel al-Asoumi, espère que la situation évoluera de manière à permettre aux Yéménites de mettre fin à la guerre dans laquelle ils vivent depuis des années et au cours de laquelle ils ont été soumis à des conditions humanitaires difficiles.

Il ajoute que, depuis le début du conflit, l’Arabie saoudite déploie de grands efforts pour parvenir à une solution politique globale à la crise yéménite et s’efforce de désamorcer le conflit entre les Yéménites et de rétablir la sécurité et la stabilité au Yémen.

M. Al-Asoumi a également salué les efforts inlassables déployés par Oman pour rapprocher les points de vue de toutes les parties concernées.

Le Yémen a été plongé dans la guerre lorsque les Houthis ont envahi la capitale Sanaa, à la suite d’un coup d'État mené en septembre 2014.

Une coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite est intervenue au nom du gouvernement internationalement reconnu en mars de l’année suivante.

Les combats qui ont suivi ont contraint des millions de personnes à quitter leurs foyers et provoqué l’une des pires crises humanitaires au monde dans un pays déjà ravagé par des décennies de conflit et de bouleversements.

Les agences des Nations unies et 91 ONG ont déclaré jeudi que 21,6 millions de personnes, soit 75% de la population, avaient besoin d’une aide humanitaire.

Le cessez-le-feu de six mois, qui a expiré en octobre dernier, est toujours largement respecté, mais les efforts pour une paix durable ont été lents depuis la visite de la délégation saoudienne à Sanaa en avril.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.