Les opprimés du monde arabe «ne seront pas ignorés» assure l’ONU, auprès d’Arab News

Dennis Francis, président de la 78e session de l'Assemblée générale des Nations unies, lors d'un entretien avec Arab News (Photo, AN).
Dennis Francis, président de la 78e session de l'Assemblée générale des Nations unies, lors d'un entretien avec Arab News (Photo, AN).
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Publié le Lundi 18 septembre 2023

Les opprimés du monde arabe «ne seront pas ignorés» assure l’ONU, auprès d’Arab News

  • Lors d'un entretien, Dennis Francis a affirmé sa volonté de mobiliser l'organisation mondiale «pour qu'elle agisse en faveur des personnes et de la planète»
  • Il a exhorté les dirigeants participant à la 78e session à maintenir et à renforcer leur soutien à l'ONU, «une organisation fière au bilan remarquable»

NEW YORK: Lorsque le président de la 78e session de l'Assemblée générale des Nations Unies a prêté serment et s'est vu remettre le marteau, il a souhaité que ses «parents soient encore en vie pour en être témoins».

Il a ensuite médité sur «le poids de la responsabilité que j'ai assumée en tant que président de l'Assemblée générale, le poids créé par l'attente légitime des peuples du monde entier que les Nations unies puissent répondre à leurs besoins. Et c'est ce à quoi je m'attacherai tout au long de ma présidence: comment mobiliser au mieux l'Assemblée générale pour qu'elle agisse en faveur des peuples et de la planète».

La présidence de Dennis Francis à l'Assemblée générale des Nations unies intervient à un moment particulièrement difficile pour le système multilatéral. Depuis sa mise en place il y a un siècle, le multilatéralisme a établi le cadre mondial de la paix et de la stabilité, mais dans un monde de conflits et de chaos climatique, de pauvreté, de faim et d'inégalité croissantes, de méfiance et de division, on craint de plus en plus que le multilatéralisme ne recule ou ne perde de son intérêt.

Les difficultés rencontrées par les gouvernements pour parvenir à des accords mondiaux sur le commerce, le changement climatique et d'autres questions ont conduit à se demander si le multilatéralisme est toujours adapté à une époque marquée par la résurgence des rivalités entre grandes puissances, du nationalisme, du populisme et des tensions liées à l'économie politique.

À la veille de la semaine de session de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations unies, Arab News a rencontré M. Francis dans son nouveau bureau au siège de l'ONU à New York, où il a exposé, dans un entretien, ses priorités pour l'année à venir.

M. Francis a collaboré étroitement pendant des années avec des agences multilatérales. Interrogé sur l'état du multilatéralisme, il fait preuve de nuance.

Tout en reconnaissant que le multilatéralisme fait actuellement face à des défis, il a rappelé que celui-ci n'est pas totalement dysfonctionnel. La conclusion du traité portant sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale, un ajout important à l'architecture internationale sur le droit de la mer, et l'inclusion des pertes et dommages dans l'accord de la COP27, qui vise à fournir une assistance financière aux nations les plus pauvres pour les aider à faire face aux risques liés au changement climatique, sont deux exemples de réussite qui démontrent que le multilatéralisme peut effectivement produire des résultats.

«Le multilatéralisme ne donne peut-être pas des résultats uniformes, mais il donne et peut donner des résultats», a déclaré M. Francis.

«Ce que nous devons faire maintenant, c'est nous concentrer sur le renforcement du multilatéralisme, et cela passe par un processus de réengagement et d'instauration de la confiance parmi les membres, qui doivent savoir que nous avons la capacité et la force nécessaires. Il faut parfois de la force pour prendre des décisions difficiles. Mais nous ne pouvons pas éviter les décisions difficiles dans l'intérêt de l'humanité.»

EN BREF

Le président de l'Assemblée générale, Dennis Francis, a passé près de 40 ans au service diplomatique de Trinité-et-Tobago.

Il a déclaré que la volonté de l'Arabie saoudite et d'autres pays du Golfe de partager les leçons de leur succès est très appréciée par la communauté internationale.

Des soldats israéliens arrêtent des manifestants palestiniens près de Hébron, le 1er aout 2023 (Photo, AFP).

Les pays de la région du Golfe, notamment l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar, ont fait leurs preuves en matière de développement. Il a ajouté que leur volonté de partager leurs connaissances et de s'engager est très appréciée par la communauté internationale, car elle contribue aux efforts multilatéraux.

«Les États du Golfe ont une histoire unique et ils ont réussi leur développement dans de nombreux cas. Ils ont donc des leçons à partager avec la communauté internationale. Et je suis heureux de dire qu'une grande partie de ce partage a déjà lieu», a affirmé M. Francis.

«L'Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis jouent un rôle important en partageant leurs connaissances, leur savoir-faire, à petite et à grande échelle.»

«Samedi dernier, par exemple, j'ai assisté à une soirée détendue pour les représentants permanents nouvellement arrivés. Venir à New York, aux Nations unies, peut être très décourageant la première fois. J'ai découvert en discutant avec mon collègue, l'ambassadeur d'Arabie saoudite, que l'idée de cette soirée avait en fait été proposée, par l'un de ses prédécesseurs comme moyen d'accueillir les nouveaux, de les introduire de manière transparente dans la dynamique des Nations unies, et de les aider à comprendre le fonctionnement des processus et de l'organisation», a-t-il ajouté.

Des pans entiers de la ville de Derna ont été ravagés à la suite des inondations qui ont touché la Libye (Photo, AFP).

«Je suis très reconnaissant du soutien et de l'engagement, du niveau clé d'engagement que (les États du Golfe) ont montré et continuent de montrer dans tous les processus. Ils ont été prêts à partager leurs connaissances. Et je pense que la communauté internationale apprécie beaucoup cette disposition.»

Fiers de la diversité

Originaire de Trinité-et-Tobago, un petit pays des Caraïbes, M. Francis apporte à l'Assemblée générale «une perspective critique», selon les termes du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, qui a également déclaré que «tant de questions que nous abordons (à l'Assemblée générale) touchent le plus durement les petits États insulaires en développement comme (Trinité-et-Tobago)».

Il s'agit notamment des effets désastreux du changement climatique et des conséquences d'un système financier mondial profondément injuste qui refuse systématiquement aux pays en développement l'allègement et la restructuration de la dette – ainsi que le financement – dont ils ont besoin pour investir dans leur population.

«Trinité-et-Tobago est un petit pays en développement, le plus méridional des îles des Caraïbes. Nous ne sommes qu'à sept miles de la côte sud-américaine, mais nous sommes l'un des pays les plus cosmopolites du monde», a affirmé M. Francis.

«Notre histoire a fait de nous une population très diverse, multiculturelle, multireligieuse et multiethnique. La démocratie est bien vivante. Nous n'avons jamais changé de gouvernement autrement que par les urnes.»


Les inondations et les orages ont exacerbé les crises au Yémen (Photo, AFP).

«Nous sommes donc fiers de notre tradition de développement démocratique et de respect des droits de l'homme», a-t-il ajouté.

«Parce que nous sommes un si petit pays – géographiquement, le pays ne fait que 4 840 kilomètres carrés – nous avons trouvé une formule pour coexister, pour nous entendre dans un espace relativement petit. Nous avons certainement des querelles de famille de temps en temps. Mais Trinité-et-Tobago n'a jamais connu de conflits sociaux parce que nous avons mis au point des mécanismes de consultation.

«Par exemple, l'une des techniques utilisées très tôt par le gouvernement a consisté à mettre en place ce que l'on appelle l'IRO, l'Organisation interreligieuse de Trinité-et-Tobago, qui regroupe les principaux systèmes de croyance du pays. Une grande partie de la politique du gouvernement est examinée par l'IRO avant d'être présentée au Parlement, de sorte que les groupes religieux et d'autres groupes de la société apportent leur contribution, ce qui permet de maintenir une approche holistique de la gouvernance. Et cela a très bien fonctionné pour nous à Trinité-et-Tobago.»

Des Druzes manifestent à Soueida, en Syrie (Photo, AFP).

«Nous sommes donc très fiers de la diversité de notre population, mais nous nous entendons bien. Il n'y a pas seulement de la tolérance, il y a aussi de l'intégration dans la population. Elle est totalement mixte. Nous avons une culture très riche qui provient d'Afrique, d'Inde, d'Europe, d'Amérique latine, des peuples autochtones, de Chine, du Liban et d'autres pays. C'est un mélange riche et intéressant. Et cela explique la diversité et le dynamisme de la population de Trinité-et-Tobago.»

En tant que premier événement de la semaine de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations unies, M. Francis estime que le sommet sur les objectifs de développement durable est un moment crucial pour les chefs d'État ou de gouvernement, qui peuvent ainsi démontrer leur engagement en faveur des objectifs de développement durable et contribuer au financement du développement à l'échelle mondiale.

Le sommet sur les objectifs de développement durable donnera le ton aux autres processus de l'Assemblée générale, a déclaré M. Francis, soulignant la nécessité pour toutes les délégations de s'engager à nouveau à dynamiser le processus des objectifs de développement durable et à les atteindre d'ici à 2030.

Des réfugiés venus du Soudan manifestent devant les bureaux du HCR à Tripoli, en Libye (Photo, AFP).

Il est reconnu que l'instabilité, l'insécurité et la guerre entravent le développement économique et social, privant les populations des produits de première nécessité et de la sécurité. Pour parvenir à une paix durable, il est essentiel de s'attaquer efficacement et durablement à des problèmes tels que l'inégalité, la discrimination, la pauvreté, la faim et l'insalubrité, «pour répondre aux opprimés».

Ceci est le cas du monde arabe, qui est aux prises avec une multitude de crises. De la Syrie au Yémen en passant par la Palestine et le Soudan, les bouleversements politiques, les conflits armés, les déplacements de population et les crises économiques et humanitaires sont, depuis des décennies, à l'origine de souffrances humaines indicibles. Selon les Nations unies, 116 millions de personnes dans 10 pays arabes, soit 41% de la population totale, sont pauvres, tandis que 25% sont vulnérables à la pauvreté.

«Mon message pour (les opprimés du monde arabe) est qu'ils ne sont pas oubliés. Et ils ne seront pas ignorés», a déclaré M. Francis.

«Les objectifs de développement durable visent à élever les personnes, à faire en sorte qu'elles jouissent de leurs droits, qu'elles partagent les bénéfices de la société et que le développement ne laisse personne de côté», a-t-il ajouté. «C'est l'objectif de la 78e session de l'Assemblée générale. C'est extrêmement important pour promouvoir la paix, la prospérité, la durabilité et la croissance, et c'est là que nous mettrons l'accent: centré sur les personnes, basé sur les droits.»

L'Agenda 2030 pour le développement durable a marqué une étape importante en tant que première stratégie mondiale de développement entièrement négociée, formellement adoptée par le Sud et le monde développé. Il a été largement célébré comme l'aube d'une nouvelle ère de collaboration en matière de développement.

Malgré des progrès significatifs en matière de développement au niveau mondial, qui ont permis à des millions de personnes de sortir de la pauvreté absolue, les Nations unies affirment que l'inégalité entre les pays les plus riches et les plus pauvres du monde se creuse. Cette anomalie sera également mise en lumière lors de l'Assemblée générale des Nations unies cette année.

Dans son énoncé de vision, M. Francis a appelé les deux parties à résoudre la problématique. Ensuite, il ne devrait pas être insurmontable de mettre en œuvre les solutions prescrites.

Des manifestants devant le siège de la Banque Centrale du Liban, à Beyrouth (Photo, AP).

«(Le Sud et le Nord) abordent les questions à partir de positions diamétralement opposées. Mais ce n'est pas une surprise. Il s'agit d'une négociation. Si, d'un point de vue conceptuel, les deux parties acceptent la réalité de la même manière, il n'y a pas de base de négociation.»

«Il y a donc des différences conceptuelles. Il y a des différences pratiques. Cependant, dans un passé récent, ce qui s'est passé, c'est qu'il y a eu un regrettable déficit de confiance qui a sapé la capacité du processus multilatéral à aller de l'avant et à produire de bons résultats.»

«Nous devons donc nous efforcer de reconstruire cette confiance, de rétablir la confiance et de renforcer la solidarité.»

«Certaines choses regrettables se sont produites. Par exemple, dans le contexte de la pandémie de Covid-19, le comportement de (certains) États a suggéré une approche individualiste de la pandémie, au lieu d'adopter une approche holistique, coordonnée et coopérative en tant que communauté internationale. Cette attitude n'a pas favorisé le multilatéralisme. Ces souvenirs sont donc encore présents dans l'esprit de nombreuses délégations, qui ignorent si la pandémie se reproduira. Rappelons que les scientifiques ont indiqué qu'il y aurait probablement une autre pandémie. Ils ne sont pas tout à fait sûrs de l'avenir. Nous avons donc du pain sur la planche.»

«Mais n'oublions pas que la confiance est un processus, pas un événement. Nous consacrerons donc beaucoup de temps et d'énergie, lors de l'Assemblée générale, à essayer de rassembler les gens pour construire des ponts, pour donner de l'espoir, afin que nous puissions dépasser les positions doctrinaires et commencer à nous écouter les uns les autres dans la bienveillance. Et à réagir d'une manière qui pourrait probablement nous permettre de trouver un terrain d'entente.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 

 


Mandats d'arrêt de la CPI : réaction outrées en Israël, un nouveau «procès Dreyfus» dit Netanyahu

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JERUSALEM: L'annonce par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant a suscité des réactions outrées en Israël, M. Netanyahu comparant la décision de la Cour à un nouveau "procès Dreyfus".

"La décision antisémite de la Cour pénale internationale est comparable à un procès Dreyfus d'aujourd'hui qui se terminera de la même façon", a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué diffusé par son bureau.

Condamné pour espionnage, dégradé et envoyé au bagne à la fin du XIXe siècle en France, le capitaine français de confession juive Alfred Dreyfus avait été innocenté et réhabilité quelques années plus tard. L'affaire Dreyfus a profondément divisé la société française et révélé l'antisémitisme d'une grande partie de la population.

"Israël rejette avec dégoût les actions absurdes et les accusations mensongères qui le visent de la part de la [CPI]", dont les juges "sont animés par une haine antisémite à l'égard d'Israël", ajoute M. Netanyahu.

La CPI "a perdu toute légitimité à exister et à agir" en se comportant "comme un jouet politique au service des éléments les plus extrêmes oeuvrant à saper la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient", a réagi son ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, sur X.

La CPI a émis jeudi des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024", et contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'Etat d'Israël et de l'Etat de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023", date de l'attaque sans précédent du mouvement palestinien contre Israël à partir de Gaza ayant déclenché la guerre en cours.

"Jour noir" 

"C'est un jour noir pour la justice. Un jour noir pour l'humanité", a écrit sur X le président israélien, Isaac Herzog, pour qui la "décision honteuse de la CPI [...] se moque du sacrifice de tous ceux qui se sont battus pour la justice depuis la victoire des Alliés sur le nazisme [en 1945] jusqu'à aujourd'hui".

La décision de la CPI "ne tient pas compte du fait qu'Israël a été attaqué de façon barbare et qu'il a le devoir et le droit de défendre son peuple", a ajouté M. Herzog, jugeant que les mandats d'arrêt étaient "une attaque contre le droit d'Israël à se défendre" et visent "le pays le plus attaqué et le plus menacé au monde".

Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, et chantre de l'extrême droite a appelé à réagir à la décision de la CPI en annexant toute la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, et en y étendant la colonisation juive.

"Israël défend les vies de ses citoyens contre des organisations terroristes qui ont attaqué notre peuple, tué et violé. Ces mandats d'arrêt sont une prime au terrorisme", a déclaré le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, dans un communiqué.

"Pas surprenant" 

Rare voix discordante, l'organisation israélienne des défense des droits de l'Homme B'Tselem a estimé que la décision de la CPI montre qu'Israël a atteint "l'un des points les plus bas de son histoire".

"Malheureusement, avec tout ce que nous savons sur la conduite de la guerre qu'Israël mène dans la bande de Gaza depuis un an [...] il n'est pas surprenant que les preuves indiquent que [MM. Netanyahu et Gallant] sont responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité", écrit l'ONG dans un communiqué.

Elle appelle par ailleurs "tous les Etats parties [au traité de Rome ayant institué la CPI] à respecter les décisions de la [Cour] et à exécuter ces mandats".

L'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité à Gaza.

La campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza a fait au moins 44.056 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.