RIYAD : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a souligné samedi la conviction du Royaume de travailler dans le cadre d’une stratégie conjointe et intégrative pour parvenir au développement, à la prospérité et à la stabilité.
En prononçant le discours du Royaume au nom du roi Salmane lors du sommet G77 + Chine dans la capitale cubaine, La Havane, le prince Faisal a transmis les salutations des dirigeants saoudiens et leurs voeux de succès pour la réunion annuelle.
Il a indiqué que son pays accordait une grande attention aux questions de développement et que, par le biais du Fonds saoudien pour le développement, il avait contribué au financement de plus de 700 projets dans plus de 85 pays, pour un montant total dépassant 18 milliards de dollars et ciblant des secteurs tels que les infrastructures sociales, les transports et l'agriculture.
L'aide humanitaire fournie par le King Salman Humanitarian Aid and Relief Center depuis sa création en 2015 a dépassé les 6 milliards de dollars et aidé 91 pays, a indiqué Ben Farhane.
Le ministre saoudien a souligné l'importance d'investir dans les technologies d'énergie propre, ce qui faciliterait une transition équitable et globale, le Royaume opérant dans le cadre d'une économie circulaire qui contribue à la réduction des émissions de carbone.
Le prince Faisal a déclaré que le renforcement de la coopération internationale était un facteur essentiel pour atteindre les objectifs climatiques mondiaux, en particulier dans les domaines de l'innovation, de la recherche et du développement, afin de promouvoir les technologies énergétiques propres et d'atteindre l'objectif d'émissions nettes nulles.
Il a ajouté que le Royaume considérait la durabilité comme un moteur de croissance et de progrès, et s'efforçait d'intégrer les aspects économiques, sociaux et environnementaux dans les initiatives de développement.
« Le Royaume partage avec le monde les défis qui doivent être relevés pour atteindre les objectifs du développement durable, parmi lesquels les enjeux environnementaux », a-t-il déclaré aux délégués.
« Le Royaume œuvre dans ce sens à travers plusieurs initiatives, dont l'Initiative verte du Moyen-Orient et l'Initiative verte saoudienne, qui contribuent à la réalisation des objectifs mondiaux de lutte contre le changement climatique », a-t-il ajouté.
Le prince Faisal a ajouté que cela incluait l'annonce récente par le Royaume de « la création d'un organisme mondial de l'eau qui vise à développer et à harmoniser les efforts des pays et des organisations pour assurer la durabilité des ressources afin d'améliorer les possibilités d'accès pour tous et de relever globalement les défis liés à l'eau ».
« Par ailleurs Le Royaume ne ménage pas ses efforts dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification et travaille dans le cadre de la Vision 2030 pour protéger les terres et les ressources naturelles et éviter leur dégradation et la désertification », a-t-il déclaré.
Le ministre a précisé que l'Arabie saoudite se réjouissait d'accueillir les États membres de l'UNCCD dans sa capitale, Riyad, l'année prochaine.
Le Royaume souhaite également consolider son rôle au sein de l'Organisation de coopération numérique, qui vise à combler le fossé numérique entre pays, et accorde une grande attention au secteur et aux technologies de l'information, qui sont devenus des outils essentiels dans les sociétés et dont la création d'un secteur digital avancé est l'un des principaux objectifs de la Vision 2030.
La délégation du Royaume participant au sommet comprenait le représentant permanent auprès des Nations unies à New York, Abdelaziz Al-Wasel, l'ambassadeur à New York, Faisal Al-Harbi, et le directeur général du bureau du ministre des Affaires étrangères, Abdelrahman Al-Daoud.
Le groupe des 77 est la plus grande organisation intergouvernementale de pays en développement au sein des Nations unies. Il permet aux pays du Sud d'articuler et de promouvoir leurs intérêts économiques collectifs, de renforcer leur capacité de négociation commune sur toutes les grandes questions économiques internationales au sein du système des Nations unies et de promouvoir la coopération Sud-Sud pour le développement.
Bien que le nombre de membres du bloc, créé en 1964, soit passé à 134 pays, le nom original a été conservé en raison de sa signification historique.
Cuba a pris la présidence tournante en janvier et l'ordre du jour de cette année aborde la lutte contre le changement climatique, le système économique mondial et la guerre entre la Russie et l'Ukraine.
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com