Dans une cité ancienne de Bulgarie, un statut de l'Unesco bien encombrant

Cette photo prise le 13 septembre 2023 montre des touristes visitant les vestiges de l'église de Sainte Sofia dans la ville antique de Nessebar, site classé au patrimoine de l'Unesco. (Photo Nikolay Doychinov AFP)
Cette photo prise le 13 septembre 2023 montre des touristes visitant les vestiges de l'église de Sainte Sofia dans la ville antique de Nessebar, site classé au patrimoine de l'Unesco. (Photo Nikolay Doychinov AFP)
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Publié le Vendredi 15 septembre 2023

Dans une cité ancienne de Bulgarie, un statut de l'Unesco bien encombrant

  • A l'origine site de peuplement des Thraces, cet ancien comptoir grec rassemble sur son sol des vestiges de nombreuses civilisations: édifices de l'Antiquité, églises du Moyen Age, bâtiments en bois du 19e siècle
  • L'agence onusienne s'inquiète ainsi du nouveau plan de développement adopté en 2021, qui préfère le tourisme à la préservation du site

NESSEBAR, Bulgarie : «Comme un salarié modeste obligé d'entretenir une Mercedes»: c'est le sentiment partagé par beaucoup à Nessebar, un site bulgare trois fois millénaire surplombant la mer Noire, qui a échappé à une inscription au patrimoine mondial en péril.

La cité ancienne, entrée sur la liste en 1983, n'a pas été placée sur le classement infamant, selon une décision jeudi du Comité de l'Unesco réuni à Ryad.

Si à Venise on a poussé un soupir de soulagement, nombreux à Nessebar voudraient au contraire se débarrasser d'un statut pas facile à assumer.

«Les gens sont en colère, ils veulent sortir de l'Unesco!», s'emporte le pêcheur Vesselin Maksimov, 48 ans.

Les experts «passent leur temps à poser des interdits», dit-il à l'AFP, encore énervé d'avoir dû attendre 13 mois pour pouvoir faire réparer le toit de sa maison.

- Corruption -

A l'origine site de peuplement des Thraces, cet ancien comptoir grec rassemble sur son sol des vestiges de nombreuses civilisations: édifices de l'Antiquité, églises du Moyen Age, bâtiments en bois du 19e siècle...

Arborant fière allure sur sa péninsule rocheuse, la ville de 1.700 habitants a vu pousser ces dernières années des constructions menaçant l'architecture traditionnelle, sur fond de corruption endémique dans le pays le plus pauvre de l'UE.

Et les avertissements répétés de l'Unesco ne semblent guère inciter la municipalité à changer de cap.

L'agence onusienne s'inquiète ainsi du nouveau plan de développement adopté en 2021, qui préfère le tourisme à la préservation du site. Contactée par l'AFP, la mairie n'a pas souhaité réagir.

Dans les ruelles pavées, des groupes de visiteurs se fraient un chemin entre les stands de vêtements bon marché, les boutiques de souvenirs et les kebabs.

Séduite par la vue sur la mer Noire, Marie Hruba, 20 ans, venue de République tchèque par un vol «bon marché», apprécie «la beauté» du lieu.

- Relégation «inévitable» -

Mais derrière la carte postale, «les maisons tombent en lambeaux, leur remise en état coûte une fortune, or nous ne recevons aucune aide. Les politiciens ne sont occupés qu'à voler des sous», lance Vesselin Maksimov.

Au lieu de rénover le patrimoine, la ville «dépense des millions» pour faire des travaux publics de piètre qualité, abonde Gueorgui Chichmanidov, qui gère l'association Mesemvria 2020 représentant les résidents de la vieille ville.

Pour ce patron d'un coquet café niché dans un bâtiment historique, le classement dans la catégorie «en péril» de Nessebar est à terme «inévitable».

Lui aussi pointe l'appétit des promoteurs immobiliers, «les intérêts économiques» qui n'ont que faire de la communauté locale, blâmant aussi «la grave incompétence» des institutions culturelles nationales.

Une relégation pourrait avoir «un effet salutaire» pour stopper cette dérive, estime le quinquagénaire.

Dans le secteur du tourisme, on redoute cependant pareil scénario.

Si Nessebar, aujourd'hui parmi les sites les plus visités de Bulgarie, «ne figure plus au patrimoine mondial, plus personne ne viendra», avertit Nikolay Balevski, un restaurateur de 38 ans.

«Nous n'avons ni plage ni attractions à offrir, seulement notre héritage culturel», dit-il, appelant à arrêter de «l'enlaidir».


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.

 


Spike Lee présidera le jury du Festival international du film de la mer Rouge

Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
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  • Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge
  • La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad

DUBAÏ: Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge.

La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad.

La compétition Red Sea: Features présentera les plus grandes réalisations d'un large éventail de cinéastes de la région arabe, d'Asie et d'Afrique. Seize longs métrages ont été sélectionnés pour présenter les œuvres les plus convaincantes, uniques et impressionnantes de l'année écoulée. Les gagnants seront sélectionnés par Lee et le reste du jury pour recevoir les très convoités Yusr Awards.

En 2023, le Yusr d'or du meilleur long métrage a été décerné à "In Flames", réalisé par Zarrar Khan.

Lee participera également au volet In Conversation du festival, qui accueille des sommités du secteur venues du monde entier pour partager leurs points de vue et avoir des discussions constructives sur leurs pratiques, leurs passions et leurs histoires.

Jomana Al Rashid, présidente de la Red Sea Film Foundation, a déclaré dans un communiqué: "En vue de notre quatrième édition, nous sommes honorés d'accueillir le légendaire Spike Lee en tant que président du jury du festival cette année. Spike est un réalisateur pionnier dont l'œuvre emblématique a eu un impact durable sur le cinéma en tant que média et sur la culture en général. Son énergie, sa perspicacité et son engagement sincère en faveur de la créativité et des nouvelles voix font de lui le candidat idéal pour diriger notre jury cette année - nous avons hâte qu'il s'engage avec les talents naissants de notre compétition".
 
Lee a ajouté: "Ayant eu la chance d'expérimenter directement l'incroyable réalisation de films, l'atmosphère et la créativité du Festival international du film de la mer Rouge en 2022, c'est un privilège de revenir cette année en tant que président du jury. En plus de créer un creuset où les cultures se rassemblent pour célébrer notre importante forme d'art, il est vital de continuer à mettre en avant les jeunes cinéastes émergents qui trouvent leur voix dans l'industrie, et il est passionnant de voir des réalisateurs débutants de toute la région arabe, d'Asie et d'Afrique dans le cadre de la compétition de cette année. J'ai hâte de me plonger dans le programme et de prendre des décisions qui, j'en suis sûr, seront très difficiles à prendre aux côtés des éminents membres du jury".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La marque de luxe égyptienne Okhtein ouvre une boutique à Dubaï en prévision de son ouverture en Arabie saoudite

Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
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  • La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025

DUBAÏ: La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025.

Fondée par les sœurs Aya et Mounaz Abdel Raouf, Okhtein allie l'art du Moyen-Orient à l'attrait de la mode mondiale.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Aya a expliqué à Arab News la décision d'ouvrir à Dubaï: "Dubaï est la plaque tournante de la mode au Moyen-Orient et est facilement accessible aux clients internationaux. C'est une ville clé de la scène de la mode dans la région du CCG et elle occupe une place particulière pour nous".

Mounaz a déclaré que les éléments de conception caractéristiques d'Okhtein, tels que le placage d'or, les cristaux et les embellissements Swarovski, correspondent à la préférence de la clientèle du Golfe pour les pièces détaillées et opulentes. Cet élément "bling" est quelque chose que nos clients apprécient vraiment", a-t-elle déclaré.

Après l'ouverture de la boutique de Dubaï, Okhtein prévoit de poursuivre son expansion en ouvrant une boutique dans le Kingdom Mall de Riyad, prévue pour le début de l'année 2025. Mounaz a décrit le marché saoudien comme une "étape naturelle".

"Le marché du luxe en Arabie saoudite représente une énorme opportunité. Il s'agit d'un marché important et en pleine croissance, avec une clientèle qui connaît bien notre marque. De nombreux clients saoudiens achètent déjà chez nous lorsqu'ils visitent l'Égypte, nous sommes donc convaincues que nous serons accueillies à bras ouverts", a déclaré Mounaz.

Aya s'est exprimée sur la présence internationale croissante d'Okhtein: "Nous sommes honorées de cette reconnaissance internationale, qui nous fait pousser la marque encore plus loin. C'est à la fois un sentiment de joie et d'humilité".

"Nous nous sommes engagées à montrer au monde le rêve du luxe arabe, et bien que nous ayons parcouru un long chemin, il reste encore beaucoup à faire", a-t-elle ajouté.

L'un des moments les plus marquants pour les sœurs a été lorsque la mannequin américaine Gigi Hadid a montré les sacs Okhtein sur les réseaux sociaux.

"Elle a stylisé trois de nos sacs d'une manière très cool et inattendue. Gigi est la fusion parfaite des influences arabes et internationales, et son style et sa personnalité ont rendu ce moment encore plus spécial pour nous. Voir nos sacs sur elle était vraiment excitant", a déclaré Mounaz.

La marque a également collaboré avec la marque de luxe française Balmain pour sa collection printemps/été 2023, créant un bustier à partir de résine usée.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com