Le tout premier forum CleanTech saoudo-suisse met l’accent sur l’innovation et la durabilité

L’événement – un partenariat entre l’ambassade de Suisse en Arabie saoudite, l’Autorité de recherche, de développement et d’innovation et la Cité des sciences et technologies du roi Abdelaziz – visait à renforcer le commerce international et les liens économiques entre les deux pays. (Photo AN)
L’événement – un partenariat entre l’ambassade de Suisse en Arabie saoudite, l’Autorité de recherche, de développement et d’innovation et la Cité des sciences et technologies du roi Abdelaziz – visait à renforcer le commerce international et les liens économiques entre les deux pays. (Photo AN)
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Publié le Mardi 12 septembre 2023

Le tout premier forum CleanTech saoudo-suisse met l’accent sur l’innovation et la durabilité

  • Le discours d’ouverture du forum a été prononcé par le ministre saoudien de l’Économie et de la Planification, Faisal ben Fadel al-Ibrahim
  • Dimanche, la secrétaire d’État suisse a tenu une réunion avec le ministre saoudien de l’Économie et de la Planification pour discuter des moyens d’élargir les relations économiques

RIYAD: L’Arabie saoudite a accueilli le premier Forum saoudo-suisse pour les technologies propres, qui a rassemblé des entreprises suisses et de petites et moyennes entreprises (PME) présentant des solutions innovantes pour relever les défis mondiaux, lutter contre le changement climatique et promouvoir la durabilité.

L’événement – un partenariat entre l’ambassade de Suisse en Arabie saoudite, l’Autorité de recherche, de développement et d’innovation et la Cité des sciences et technologies du roi Abdelaziz – visait à renforcer le commerce international et les liens économiques entre les deux pays. Les discussions ont également porté sur les avantages de l’initiative Vision 2030 de l’Arabie saoudite, qui œuvre à devenir une puissance industrielle majeure et une plate-forme logistique mondiale.

Le discours d’ouverture du forum a été prononcé par le ministre saoudien de l’Économie et de la Planification, Faisal ben Fadel al-Ibrahim. «Il y a deux raisons pour lesquelles ce rassemblement est important. Premièrement, les défis auxquels notre environnement est confronté sont loin d’être résolus. Deuxièmement, le partenariat entre l’Arabie saoudite et la Suisse revêt un caractère unique», a-t-il déclaré.

M. Al-Ibrahim soutient que l’Arabie saoudite est l’un des principaux pays du Moyen-Orient en matière d’investissement du secteur privé, avec quelque 5,5 milliards de dollars (1 dollar = 0,93 euro) investis en 2022.

Il a également mentionné des projets majeurs, notamment les projets d’hydrogène vert de Neom et une installation de captage du carbone.

«Les projets d’hydrogène vert de Neom, qui pourront être mis en service en 2026, en sont un autre exemple. Il s’agira de la plus grande installation d’énergie verte au monde qui sera entièrement alimentée par des énergies renouvelables.»

«Nous construisons également une installation de captage, d’utilisation et de stockage du carbone (CCUS) capable de capter neuf millions de tonnes d’émissions de carbone par an et nous visons une capacité de quarante-quatre millions de tonnes d’ici à 2035 en utilisant plusieurs installations», ajoute le ministre.

La Suisse, connue pour son innovation, utilise une approche «ascendante», étant donné que le gouvernement se concentre sur l’éducation et la recherche fondamentale pour soutenir les entreprises.

«C’est pour cette raison que nous nous considérons comme un pays ascendant, dans lequel le gouvernement a pour mission de mettre en place les conditions stratégiques adéquates et de garantir que nos entreprises aient également accès aux marchés étrangers, comme l’Arabie saoudite», déclare Helene Budliger Artieda, secrétaire d’État suisse à l’Économie, dans un entretien accordé à Arab News.

Elle explique que, dans ce modèle, le rôle principal du gouvernement est centré sur le financement d’un système éducatif solide et le soutien à la recherche fondamentale dans les universités.

Elle ajoute: «La transition vers un monde plus vert est une priorité essentielle tant pour le Royaume que pour la Suisse et nos entreprises ont travaillé dur ces dernières années. Je pense donc que nous avons de nombreuses solutions que nous pouvons proposer à l’Arabie saoudite.»

Mme Artieda met en lumière l’expertise de la Suisse dans des domaines tels que les chemins de fer et le traitement et la gestion des eaux.

«Nous sommes le château d’eau de l’Europe. Ainsi, de l’hydroélectricité au traitement des eaux usées, en passant par la gestion des eaux usées ou la gestion de l’eau, je pense qu’il s’agit d’une opportunité essentielle pour nous», souligne-t-elle.

Elle soutient qu’il existe diverses possibilités d’investissement qui pourraient intéresser la Suisse, comme les vastes territoires du Royaume, les nombreux parcs solaires et les initiatives en matière d’hydrogène vert.

Helene Budliger Artieda évoque l’existence de nombreuses possibilités intéressantes au sein du Royaume, notamment des investissements dans la mode saoudienne durable. Elle fait remarquer que la Suisse possède une industrie textile bien établie.

En outre, elle exprime son intérêt pour les développements significatifs survenus dans l’industrie mondiale de la mode, ce qui signifie que l’Arabie saoudite désire s’aligner sur les tendances et les normes mondiales, en particulier celles liées à la durabilité.

«J’ai appris à quel point le Royaume investit dans la mode durable. Nous sommes un pays dont beaucoup ignorent qu’il possède une industrie textile de longue date», commente-t-elle.

«Le Royaume investit massivement dans l’hydrogène vert et le transforme ensuite en carburants synthétiques. C’est un procédé qui nous intéresse également.»

Dimanche, la secrétaire d’État suisse a tenu une réunion avec le ministre de l’Économie et de la Planification pour discuter des moyens d’élargir les relations économiques, d’explorer le potentiel de collaboration en matière de commerce et d’investissement entre leurs pays respectifs et de passer en revue des sujets d’intérêt mutuel.

«Je pense que mon travail en tant que représentante du gouvernement sera d’établir ce cadre avec mes homologues ici en Arabie saoudite et j’ai vraiment pu constater que nous partageons les mêmes idées», déclare-t-elle à Arab News.

Elle insiste sur l’importance d’établir un cadre solide pour faciliter cette coopération.

En outre, elle note que l'Arabie saoudite et la Suisse ont déjà réalisé des progrès substantiels à cet égard, comme en témoignent les accords existants tels que l’accord de libre-échange et le traité de protection des investissements.

De plus, le Programme national de développement industriel et de logistique (NIDLP) de l’Arabie saoudite a organisé un symposium saoudo-suisse à Riyad, comme l’a rapporté dimanche l’agence de presse saoudienne.

L'événement avait plusieurs objectifs, dont celui de faire la lumière sur la transformation économique du Royaume et d'explorer les possibilités d'investissement entre l'Arabie saoudite et la Suisse afin de débloquer de nouvelles capacités et des perspectives prometteuses.

Par ailleurs, ce symposium a examiné le rôle joué par le NIDLP dans la facilitation des interactions entre les investisseurs, les entreprises et les ministères en Arabie saoudite afin d’atténuer les risques d’investissement et d’augmenter les rendements de manière durable.

Les exportations non pétrolières de l’Arabie saoudite vers la Suisse sont évaluées à près de 3,5 milliards de riyals saoudiens (1 riyal saoudien = 0,25 euro) tandis que les importations totales de la Suisse vers le Royaume s’élèvent à quelque huit milliards de SAR.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Renault et Nissan remanient leur alliance, notamment en ce qui concerne leurs participations croisées

Cette photo combinée montre les logos de Nissan Motor (à gauche) et de Renault (à droite) affichés à Tokyo le 17 janvier 2023. (Photo de Kazuhiro NOGI / AFP)
Cette photo combinée montre les logos de Nissan Motor (à gauche) et de Renault (à droite) affichés à Tokyo le 17 janvier 2023. (Photo de Kazuhiro NOGI / AFP)
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  • Le nouvel accord prévoit également la cession de la participation de 51 % de Nissan dans l'usine de Chennai, en Inde, dont Renault prendrait le contrôle.
  • Nissan est également « libéré de son engagement à investir dans Ampere », filiale du groupe Renault dédiée à la production de véhicules électriques.

PARIS : Les constructeurs automobiles Renault et Nissan ont annoncé lundi être tombés d'accord pour remanier leur accord de février 2023, revoyant leur alliance. À la clé : la possibilité pour les deux entreprises de descendre à 10 % de participations croisées, au lieu de 15 % actuellement.

Le nouvel accord prévoit également la cession de la participation de 51 % de Nissan dans l'usine de Chennai, en Inde, dont Renault prendrait le contrôle intégral, et la production par le constructeur français sur le continent européen d'un véhicule dérivé de Twingo pour le compte de l'entreprise japonaise.

Nissan est également « libéré de son engagement à investir dans Ampere », filiale du groupe Renault dédiée à la production de véhicules électriques, ont indiqué les deux partenaires dans un communiqué.

Renault « a un fort intérêt à voir Nissan redresser sa performance le plus rapidement possible », a souligné le directeur général du groupe français, Luca de Meo, cité dans le communiqué.

« Dans un esprit pragmatique et orienté vers les affaires, nous avons discuté des solutions les plus efficaces pour soutenir son plan de redressement », a-t-il ajouté.

Nissan, qui rencontre des difficultés, est engagé dans des réductions d'effectifs et de capacités massives. Selon son PDG Ivan Espinosa, l'entreprise souhaite « créer un modèle économique plus agile et efficace qui nous permettra de réagir rapidement à l’évolution des conditions du marché et de conserver les liquidités pour nos investissements futurs ».

« Nos projets de nouveaux SUV pour le marché indien sont toujours d’actualité et nous poursuivrons nos exportations de véhicules vers d'autres marchés », a précisé M. Espinosa.

Le rachat des parts de Nissan dans l'usine de Chennai aura un impact de 200 millions d'euros sur la trésorerie de Renault, a indiqué le groupe, qui a confirmé sa perspective financière pour l'année 2025.

Il est également prévu que Renault, via Ampere, développe un dérivé de Twingo conçu par Nissan pour le marché européen à partir de 2026.

Enfin, les deux constructeurs pourront faire descendre leurs participations croisées à 10 %, sous réserve d'un processus « organisé et coordonné avec l'autre société ».

Actuellement, Renault et Nissan détiennent chacun 15 % de participations croisées. L'accord libère également Nissan de l'obligation d'injecter, comme prévu auparavant, 600 millions d'euros dans Ampere.

Cet amendement de l'accord sur l'alliance Renault-Nissan et la résiliation de l'accord d'investissement dans Ampere seront effectifs « sous réserve de la réalisation de certaines conditions préalables, attendue d’ici fin mai » prochain, stipule le communiqué, sans préciser ces conditions.


Le prince héritier saoudien émet des directives pour freiner la hausse des prix des terrains et des loyers à Riyad

En réponse à la hausse des prix des terrains et des coûts de location à Riyad, le prince héritier Mohammed bin Salman a ordonné samedi une série de mesures visant à atteindre la stabilité dans le secteur de l'immobilier. (SPA)
En réponse à la hausse des prix des terrains et des coûts de location à Riyad, le prince héritier Mohammed bin Salman a ordonné samedi une série de mesures visant à atteindre la stabilité dans le secteur de l'immobilier. (SPA)
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  • Le prince héritier Mohammed bin Salman a ordonné samedi une série de mesures visant à atteindre la stabilité dans le secteur immobilier,
  • La décision fait suite à une étude menée par la Commission royale pour la ville de Riyad et le Conseil des affaires économiques et du développement.

RIYAD : En réponse à la hausse des prix des terrains et des coûts de location à Riyad, le prince héritier Mohammed bin Salman a ordonné samedi une série de mesures visant à atteindre la stabilité dans le secteur immobilier, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Cette décision fait suite à une étude menée par la Commission royale pour la ville de Riyad et le Conseil des affaires économiques et du développement, qui a évalué les défis auxquels est confronté le marché de la capitale saoudienne.

Un aspect clé de la directive sera la levée des restrictions sur les transactions foncières et le développement dans le nord de Riyad.

Cette mesure permettra la vente, l'achat, la division et la subdivision de terrains dans les zones désignées, ainsi que la délivrance de permis de construire, a rapporté l'agence de presse SPA.

Les zones concernées comprennent une section de 17 kilomètres carrés au nord de Riyad, bordée par la route King Khalid à l'ouest et la route Prince Saud bin Abdullah bin Jalawi au sud, ainsi qu'une zone de 16,2 kilomètres carrés au nord de la route King Salman, qui s'étend jusqu'à la route Abu Bakr Al-Siddiq et le district d'Al-Qayrawan.

Ces ajouts, combinés aux suspensions précédemment levées couvrant 48,28 kilomètres carrés, portent la superficie totale disponible pour le développement à Riyad à 81,48 kilomètres carrés.

Afin d'améliorer l'accès au logement, le RCRC a été chargé de fournir aux citoyens des terrains résidentiels planifiés et aménagés.

Entre 10 000 et 40 000 parcelles seront mises à disposition chaque année au cours des cinq prochaines années, à un prix plafonné à 1 500 riyals le mètre carré. Ces terrains seront proposés aux citoyens mariés ou aux personnes âgées de plus de 25 ans, à condition qu'ils ne possèdent pas de biens immobiliers.

Des règles strictes régiront la délivrance de ces terrains, interdisant la revente, la location ou l'hypothèque pendant 10 ans, sauf s'ils servent à financer une construction. Si le terrain reste inexploité pendant cette période, le gouvernement en redeviendra propriétaire et l'acheteur sera remboursé.

Pour stimuler davantage l'offre immobilière, des amendements au système de redevances sur les terres blanches (une politique conçue pour encourager le développement des terres vacantes) seront introduits dans les 60 jours.

En outre, des mesures réglementaires seront mises en œuvre dans les 90 jours pour assurer un juste équilibre entre les propriétaires et les locataires.

Enfin, l'Autorité générale de l'immobilier et le RCRC ont été chargés de surveiller et de contrôler les prix de l'immobilier à Riyad.

Ils soumettront des rapports périodiques pour évaluer l'efficacité de ces mesures et garantir la stabilité et l'accessibilité du marché immobilier.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La campagne de logement de Good Regions a reçu 1,8 milliard de don pendant le ramadan

Cette initiative a permis de soutenir plus de 11 479 familles grâce à des dons en espèces, des solutions de financement, des dons pour la construction d'unités de logement et des contributions en nature. (AFP)
Cette initiative a permis de soutenir plus de 11 479 familles grâce à des dons en espèces, des solutions de financement, des dons pour la construction d'unités de logement et des contributions en nature. (AFP)
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  • Cette initiative a permis de soutenir plus de 11 479 familles grâce à des dons en espèces, des solutions de financement, des dons pour la construction d'unités de logement et des contributions en nature.
  • « Cette large participation reflète l'esprit de responsabilité sociale de notre peuple et incarne la vision nationale qui consiste à fournir aux familles méritantes une stabilité résidentielle digne », a déclaré M. Al-Kuraidis.

RIYAD : Un total de 1,8 milliard de riyals saoudiens (491,7 millions de dollars) a été donné à la campagne de logement Jood Regions d'Arabie saoudite au cours du mois de Ramadan.

Cette initiative a permis de soutenir plus de 11 479 familles grâce à des dons en espèces, des solutions de financement, des dons pour la construction d'unités de logement et des contributions en nature.

Abdulaziz Al-Kuraidis, secrétaire général de la National Developmental Housing Corporation (Sakan), a remercié tous les donateurs de la campagne, y compris le roi Salman et le prince héritier Mohammed bin Salman, qui ont donné un total combiné de 150 millions de SR.

« Cette large participation reflète l'esprit de responsabilité sociale de notre peuple et incarne la vision nationale qui consiste à fournir aux familles méritantes une stabilité résidentielle digne », a déclaré M. Al-Kuraidis.

« À la Fondation Sakan, en collaboration avec nos partenaires, nous continuerons à développer des initiatives et des partenariats innovants qui contribuent au développement durable et aident à atteindre les objectifs de la Vision 2030 saoudienne. »

Al-Kuraidis a déclaré que la plateforme continuerait à faire progresser les objectifs de la Fondation Sakan en mettant en œuvre des projets complets.

La campagne Jood Regions vise à fournir des logements adéquats aux familles dans toute l'Arabie saoudite. Elle a été lancée pour la première fois pendant le Ramadan 2024 et a fourni plus de 10 000 unités de logement aux familles dans le besoin dans les 13 provinces.

L'initiative comprend des événements visant à sensibiliser et à encourager la participation de la communauté, en réunissant des entrepreneurs, des dirigeants et d'autres personnes pour s'assurer que les citoyens peuvent accéder à un logement convenable avec facilité et fiabilité, réalisant ainsi les objectifs des initiatives de développement du logement.

La plateforme Wad Al-Iskan a joué un rôle essentiel dans le succès de la campagne Jood Regions, a déclaré M. Al-Kuraidis. La plateforme est une autre initiative de Sakan qui permet aux gens d'aider les familles à obtenir un logement adéquat en soumettant leurs dons en ligne. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com