Grand défilé festif pour l'ouverture de la Biennale de la danse à Lyon

Des danseurs se produisent dans les rues de Lyon lors d'un défilé pour la 14e édition de la Biennale de danse de Lyon sur le thème de la paix, à Lyon, dans le centre-est de la France, le 10 septembre 2023. (Photo Olivier Chassignole AFP)
Des danseurs se produisent dans les rues de Lyon lors d'un défilé pour la 14e édition de la Biennale de danse de Lyon sur le thème de la paix, à Lyon, dans le centre-est de la France, le 10 septembre 2023. (Photo Olivier Chassignole AFP)
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Publié le Dimanche 10 septembre 2023

Grand défilé festif pour l'ouverture de la Biennale de la danse à Lyon

  • La parade chorégraphiée a réuni près de 4.000 danseurs en sueur, sur le thème de la danse et du sport, en clin d’œil aux JO 2024
  • Bravant la chaleur qui asphyxie la ville depuis plusieurs jours, des centaines de personnes se sont pressées tout au long du parcours au centre ville pour assister aux performances proposées par les professionnels et les amateurs

LYON, France : «Départ défilé dans 2 mn!»: à 14h30 précises, le grand défilé traditionnel de la Biennale de Lyon s'élance dans les rues sous un soleil de plomb, pour l'ouverture festive, en mouvements et musique, de sa 14e édition.

Flamme olympique en carton, athlètes en justaucorps, équipes en shorts ou en masque de plongée, raquettes de tennis surdimensionnées, arbitres déchainés, équilibristes sur échasses et musiciens juchés sur des chars... La parade chorégraphiée a réuni près de 4.000 danseurs en sueur, sur le thème de la danse et du sport, en clin d’œil aux JO 2024.

La championne de boxe thai Anaelle Angerville, en short rouge et brassière blanche, a marqué la chorégraphie hip hop et muay thai conçue par la compagnie lyonnaise Kadia Faraux, une des douze troupes de la région créatrices de l’événement.

«Il fait chaud», «allez, viens, on va danser, courage», «bois un peu»! Bravant la chaleur qui asphyxie la ville depuis plusieurs jours, des centaines de personnes se sont pressées tout au long du parcours au centre ville pour assister aux performances proposées par les professionnels et les amateurs.

Jusqu'au 30 septembre à Lyon, la Biennale propose 48 spectacles de danse contemporaine, dont 21 créations ou premières en France, une exposition, des «clubs» pour faire danser le public, des ateliers, des cours de danse, des rencontres avec les artistes...

Au programme: «ART. 13» (de la déclaration universelle des droits de l'Homme, proclamant la liberté de circulation des humains) de la chorégraphe Phia Ménard,  la Companhia de Danças de la Brésilienne Lia Rodrigues avec «Encantado», mais aussi Anne Teresa de Keersmaeker, Maguy Marin, Catherine Gaudet, Sidi Larbi Cherkaoui.....

Le chorégraphe grec Christos Papadopoulos a ouvert le bal samedi soir, en présence de la ministre de la culture Rima Abdul Malak, venue assister à sa dernière création «Mycelium» unissant les danseurs de l'Opéra de Lyon en un groupe organique mouvant, entre algues, herbes, racines et vagues.

La Biennale de la Danse représente un budget de 6,3 millions d'euros, à 59% venant de fonds publics, le reste provenant de mécènes et de la billetterie. Ce grand rendez vous culturel n'a pas échappé à la réduction des subventions du Conseil régional, mené par le LR Laurent Wauquiez, qui dit vouloir orienter les aides vers les «territoires les plus éloignés de l'offre culturelle».

Son «soutien était de 750.000 euros en 2021, de 500.000 en 2022 et une récente annonce le projette à 450.000 en 2023», avait précisé le président du conseil d'administration de la Biennale de Lyon, Laurent Bayle. lors de la présentation de l'édition 2023.


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
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  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

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«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

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L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.