A Trappes, la canicule de septembre égale un record de... 1929

Ces records, qui s'ajoutent à des dizaines d'autres battus depuis lundi un peu partout en France métropolitaine (Photo, AFP).
Ces records, qui s'ajoutent à des dizaines d'autres battus depuis lundi un peu partout en France métropolitaine (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 10 septembre 2023

A Trappes, la canicule de septembre égale un record de... 1929

  • Et il n'est guère redescendu depuis, s'établissant à 24,7°C vendredi
  • La station météorologique de Trappes, ouverte dans l'entre-deux-guerres en 1923, avait déjà relevé 34,6°C: c'était le 4 septembre 1929

PARIS: Il faut être quasi centenaire à Trappes, près de Versailles, pour avoir déjà eu aussi chaud en septembre: avec 34,6°C mesuré samedi, la ville a égalé son record mensuel de chaleur datant de 1929, entre autres valeurs exceptionnelles relevées par Météo-France pendant cette canicule exceptionnellement tardive.

La station météorologique de Trappes, ouverte dans l'entre-deux-guerres en 1923, avait déjà relevé 34,6°C: c'était le 4 septembre 1929, au temps de la crise financière, quand la plupart des stations météorologiques actuelles n'étaient pas encore ouvertes.

A la station de Rennes-Saint-Jacques, ouverte en 1945, c'est un record mensuel remontant à 1961 qui est tombé samedi, avec 35,1°C mesuré dans la préfecture bretonne, selon Météo-France.

Plus d'une dizaine de records mensuels ont ainsi été battus samedi de la Bretagne (Saint Brieuc, 31,5°C) à la région parisienne (Le Bourget, 35,3°C) en passant par la Normandie (Rouen, 33,2°C) sans oublier Nantes (35,4°C).

Ces records, qui s'ajoutent à des dizaines d'autres battus depuis lundi un peu partout en France métropolitaine, illustrent le caractère inédit de cette vague de chaleur, marquée par des "températures extrêmement élevées pour la saison" et sans "véritable rafraîchissement entrevu avant lundi", prévient Météo-France.

14 départements en vigilance orange

Les 14 départements d'Ile-de-France et du Centre-Val-de-Loire placés en vigilance orange canicule resteront à ce niveau d'alerte toute la journée de dimanche, avec des températures atteignant fréquemment 35 à 37°C.

"À  Paris, on a mesuré 35,2 °C mercredi, près de 33 °C jeudi et encore plus de 35 °C vendredi", soit "plus de 30 degrés pour le septième jour consécutif" dans la capitale, note Météo-France.

"Une série inédite en septembre et qui devrait se prolonger jusqu’en début de semaine prochaine", ajoute le prévisionniste, précisant: "même constat pour d'autres villes du Centre et du Bassin parisien".

Le dépassement du seuil de 35°C à Paris, qui n'est survenu en moyenne qu'une année sur trois depuis 1872, est "symptomatique de l'impact du réchauffement climatique additionné à l'effet d'îlot de chaleur urbain que subit la capitale", note l'organisme.

Le 4 septembre, lundi, est devenu la journée la plus chaude de septembre en France, avec 25,1 °C degrés mesuré par l'indicateur thermique national France (moyenne quotidienne de la température de l'air relevée dans 30 stations météorologiques représentatives du territoire), battant le précédent record de 24,7 °C relevé le 4 septembre 1949.

Et il n'est guère redescendu depuis, s'établissant à 24,7°C vendredi.

Selon les climatologues, le réchauffement climatique d'origine humaine rend les canicules plus fréquentes et plus sévères, mais aussi plus précoces et plus tardives, comme l'illustre désormais le mois de septembre 2023.


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.