L’actrice saoudienne Joud Alsufyani évoque son rôle dans la série Tahir’s House et son amour pour la culture coréenne

Dans Tahir’s House, Joud Alsufyani incarne Azizah, la jeune fille d’une famille basée à Djeddah. (Photo fournie)
Dans Tahir’s House, Joud Alsufyani incarne Azizah, la jeune fille d’une famille basée à Djeddah. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 07 septembre 2023

L’actrice saoudienne Joud Alsufyani évoque son rôle dans la série Tahir’s House et son amour pour la culture coréenne

  • Dans Tahir’s House, la première série comique originale Netflix en Arabie saoudite, la star de TikTok Joud Alsufyani incarne Azizah, une jeune fille d’une famille basée à Djeddah
  • Contrairement aux acteurs des générations précédentes, principalement influencés par Hollywood, Alsufyani a poursuivi sa passion davantage en raison de sa fascination pour les séries coréennes comme les K-drama

DUBAÏ: Les meilleures comédies reflètent souvent la vie réelle. Lorsque les créateurs de Tahir’s House, la première série comique originale Netflix en Arabie saoudite, étaient à la recherche d’une actrice pour incarner Azizah, la jeune fille d’une famille basée à Djeddah, ils imaginaient une jeune fille qui, selon eux, représentait parfaitement la prochaine génération de femmes saoudiennes. Elle serait intelligente et vive d’esprit, une meneuse née et attentive au reste du monde. En choisissant l’actrice saoudienne et star de TikTok Joud Alsufyani, ils ont réussi à se rapprocher de la réalité plus qu’ils n’auraient pu l’imaginer.

«Honnêtement, nous avons eu l’impression que Joud était née pour jouer ce rôle», confie Sultan al-Abdelmohsen, le réalisateur de la série, à Arab News. «Nous n’arrivions pas à y croire.» 

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Joud Alsufyani, star de TikTok, dans la série comique originale de Netflix Tahir’s House (Netflix).

Le plus grand choc est survenu lors de l’audition. Dans une scène, Joud Alsufyani devait parler de son amour de la culture coréenne, en particulier de sa célèbre exportation, la K-pop. On a demandé à Alsufyani si elle connaissait ce genre musical. En réponse, elle s’est mise à parler coréen.

 

«Ils étaient choqués, mais parler coréen est devenu naturel pour moi maintenant», plaisante Alsufyani. «À la maison, je parle à moitié en coréen. Même ma mère me voit déambuler dans ma chambre avec des baguettes et des nouilles coréennes et me demande: “Qu’est-ce qui t’arrive, Joud?” Je lui réponds simplement: “Désolée, maman, mais je vais me coucher”!» dit Alsufyani en coréen, nous traduisant ensuite la phrase qu’elle vient de prononcer.

Alsufyani est l’incarnation de la génération Z de Djeddah, et pas seulement en raison de sa prédilection pour la culture coréenne. Si Tahir’s House, qui a fait ses débuts le 6 septembre sur la plus grande plate-forme de streaming au monde, est peut-être l’occasion pour cette jeune femme de 22 ans de devenir une star mondiale, elle avait déjà, comme beaucoup de ses pairs talentueux, trouvé un terrain d’expression pour ses talents créatifs sur TikTok, où elle a gagné plus de 700 000 abonnés sous le pseudonyme de Jay Starlit.

 

 

Alors qu’elle commençait à se faire connaître en ligne, ses talents d’actrice l’ont aidée à gérer l’attention accrue que suscitait son contenu, créé dans sa chambre à coucher. «Sur les réseaux sociaux, vous devez être fort, vous devez avoir confiance en vous et vous devez incarner un personnage que tout le monde va aimer et accepter. Bien sûr, il y a toujours des détracteurs sur les réseaux sociaux, mais le métier d’actrice m’a appris à ne pas laisser cela me faire perdre la tête», explique Alsufyani.

«Être actrice m’a appris à parler différemment, à réagir différemment. Grâce à ça, je peux sourire et avancer sans que les personnes sachent ce que je ressens réellement», poursuit-elle. Ces émotions ne remontent pas à la surface lorsque les gens la critiquent personnellement, mais lorsque les trolls s’en prennent à ses proches, précise-t-elle. «Je ne me soucie pas des commentaires des gens à mon sujet. Je ne me soucie que de ma famille. Ils sont mon refuge et je tiens à les protéger. Si ma mère figure dans une vidéo avec moi et que quelqu’un parle d’elle, ce n’est pas quelque chose que je peux laisser passer facilement», ajoute Alsufyani.

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C’est la mère de Joud Alsufyani qui l’a soutenue lorsqu’elle décroché son premier grand rôle dans The Inheritance. (Photo fournie)

Ce dévouement va dans les deux sens. C’est sa mère qui l’a soutenue lorsqu’elle a décroché son premier grand rôle dans le feuilleton saoudien The Inheritance. Pendant deux ans et demi, Alsufyani a fait des allers-retours entre Djeddah et Abu Dhabi pour tourner, et a même dû vivre aux Émirats arabes unis pendant une longue période en raison de la pandémie. «Ma mère m’a toujours soutenue dans la poursuite de ce rêve. Mon père, quant à lui, est très strict et, au début, il ne voulait pas que je me lance. Cependant, au bout de trois mois, il a vu que je réussissais rapidement et a accepté», raconte Alsufyani.

 

 

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L’actrice saoudienne Joud Alsufyani dans The Inheritance. (Photo fournie)

Comme c’est le cas pour la plupart des jeunes Saoudiens qui veulent devenir acteurs et réalisateurs, l’industrie est un territoire inconnu pour Joud Alsufyani. Alors que les familles sont confrontées aux changements que la célébrité rapide peut entraîner, les jeunes femmes découvrent que leur capacité à s’exprimer devant un public leur confère une autonomie qu’elles n’auraient jamais pu imaginer auparavant.

«J’ai l’impression de devenir très puissante», affirme-t-elle. «Avant, personne ne pouvait entendre ma voix. C’est énorme pour moi de pouvoir dire que je suis actrice, surtout dans ma génération. Je suis la première actrice de toute ma famille.»

Contrairement aux acteurs des générations précédentes, qui étaient principalement influencés par Hollywood, Alsufyani a été poussée à poursuivre sa passion davantage en raison de sa fascination pour les séries coréennes comme les K-drama, très populaires dans le monde entier, avec un rythme et un style qui leur sont propres.

«J’avais 13 ou 14 ans lorsque j’ai commencé à regarder des K-drama, et j’ai tout de suite été obsédée. Au début, j’ai appris la langue rien qu’en regardant ces séries. Je devais savoir tout ce qu’ils disaient et j’ai commencé à chercher et à comprendre», se souvient Alsufyani.

 

 

«Le style d’interprétation est totalement différent. Dans les K-drama, ils aiment tout exagérer, les sentiments, les expressions. Ils ont une façon unique de montrer leurs émotions sur leur visage ou avec leurs mains, et je me suis inspirée de tout cela, consciemment et inconsciemment. Même leur façon de se maquiller m’a influencée», poursuit-elle. 

La culture coréenne a également commencé à avoir un impact important sur Djeddah dans son ensemble. «Il y a maintenant beaucoup de touristes coréens qui visitent l’Arabie saoudite. Un restaurant coréen a même été ouvert par une famille de Séoul qui s’est installée ici. C’est formidable de voir cet échange. On dirait qu’il y a une affinité mutuelle, et j’aime voir ça», déclare Alsufyani. «J’espère qu’un jour je pourrai aller là-bas et jouer dans un drame coréen. Ce serait mon rêve, j’aimerais pouvoir contribuer aux émissions que j’aime tant», ajoute-t-elle. 

Le plateau de Tahir’s House était un environnement merveilleusement encourageant, où Alsufyani était non seulement incitée à partager son amour de la culture à la fois devant la caméra et hors caméra, mais aussi à se développer en tant qu’artiste.

«Tout le monde se souciait vraiment de ce que les autres ressentaient. J’ai vraiment l’impression qu’ils m’ont accueillie et qu’ils ont continué à m’élever. J’ai grandi en tant qu’actrice et j’ai adoré chaque minute de cette expérience», confie-t-elle. 

 

 

La jeune actrice s’est même découvert un nouveau centre d’intérêt pendant le tournage: la réalisation. «Je m’asseyais toujours avec le réalisateur pour comprendre chacune de ses décisions, j’apprenais comment fonctionne l’éclairage, je regardais chaque prise sur le moniteur. J’étais fascinée par tout ça et j’ai réalisé que je voulais vraiment essayer de le faire moi-même», indique-t-elle.

Bien qu’elle adore la culture coréenne, en tant que réalisatrice en herbe, elle souhaite ardemment immortaliser la beauté de son premier amour: la ville de Djeddah. Elle cite un proverbe qui dit que, contre vents et marées, Djeddah est toujours là. Elle veut être là pour la ville, mais également pour ses talents émergents. «De nombreux acteurs ici à Djeddah n’ont pas encore eu leur chance, alors j’espère pouvoir les aider afin de montrer au monde qu’une nouvelle génération d’acteurs arrive», déclare Alsufyani. 

«J’ai tellement de choses à faire et je n’ai pas de modèle à suivre», poursuit-elle. Je dis toujours: “N’ayez jamais de modèle”. Dans cette vie, vous devez devenir votre propre modèle.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Comment l'Arabie saoudite intègre des pratiques durables dans l’industrie de la mode

De gauche à droite : Une création étonnante de Khoja, ornée de motifs complexes et abstraits qui rendent hommage aux récits culturels tout en exhalant une élégance moderne ; une création audacieuse et artistique de Nasibah Hafiz, qui met en valeur la mode durable grâce à une chemise recyclée fabriquée à partir de divers textiles ; et l'ensemble deux pièces jaune doux de Chaldene, qui incarne un charme sans effort, avec des détails délicats tels que des boutons naturels et des tissus aérés. (Instagram : moekhoja, nasibahafiz et chaldene)
De gauche à droite : Une création étonnante de Khoja, ornée de motifs complexes et abstraits qui rendent hommage aux récits culturels tout en exhalant une élégance moderne ; une création audacieuse et artistique de Nasibah Hafiz, qui met en valeur la mode durable grâce à une chemise recyclée fabriquée à partir de divers textiles ; et l'ensemble deux pièces jaune doux de Chaldene, qui incarne un charme sans effort, avec des détails délicats tels que des boutons naturels et des tissus aérés. (Instagram : moekhoja, nasibahafiz et chaldene)
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  • Grâce à la production de masse et à l'exportation de vêtements bon marché - un phénomène de la mondialisation connu sous le nom de "fast fashion" - les consommateurs du monde entier ont eu accès à une gamme presque illimitée de tenues abordables
  • Conformément aux objectifs de durabilité du programme de réforme Vision 2030 de l'Arabie saoudite et à son approche de l'économie circulaire

RIYAD : Grâce à la production de masse et à l'exportation de vêtements bon marché - un phénomène de la mondialisation connu sous le nom de "fast fashion" - les consommateurs du monde entier ont eu accès à une gamme presque illimitée de tenues abordables.

Si ce boom de la fabrication et de la vente au détail a stimulé la croissance, créé des emplois et répondu à la demande des consommateurs, il a également exercé une pression considérable sur la main-d'œuvre qui fabrique ces vêtements et sur l'environnement.

Conformément aux objectifs de durabilité du programme de réforme Vision 2030 de l'Arabie saoudite et à son approche de l'économie circulaire, le Royaume encourage les consommateurs et les fabricants à réduire, réutiliser et recycler les vêtements afin d'alléger le fardeau environnemental.

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Avec plus de 80 milliards de vêtements produits dans le monde chaque année, l'industrie a contribué à la pollution de l'environnement, à l'utilisation excessive des ressources et à une culture du jetable qui s'est traduite par d'énormes tas de déchets.

À l'échelle mondiale, un camion à ordures de textiles est mis en décharge ou incinéré toutes les secondes, ce qui épuise les ressources naturelles et augmente les émissions de gaz à effet de serre. Les experts préviennent que l'industrie pourrait être responsable d'un quart des émissions mondiales de carbone d'ici à 2050.

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Les déchets textiles représentent 10 % des émissions de gaz à effet de serre, selon les chiffres des Nations unies. (AFP)

La mode rapide, l'une des industries les plus polluantes au monde, est responsable de 10 % des émissions de gaz à effet de serre, selon des chiffres publiés par les Nations unies, ce qui dépasse les émissions combinées des vols internationaux et du transport maritime.

Pour aggraver le problème, un rapport de la Fondation Ellen MacArthur révèle que moins de 1 % des vêtements usagés sont recyclés en nouveaux vêtements, perpétuant ainsi un cycle destructeur d'épuisement des ressources et de gaspillage.

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Un design frappant de Khoja, qui met en valeur la mode saoudienne moderne avec un mélange de tradition et de futurisme. (Instagram : moekhoja)

"La durabilité dans la mode n'est pas seulement une tendance, c'est une nécessité", a déclaré Mohammed Khoja, fondateur de la marque de vêtements saoudienne Hindamme, à Arab News.

"Nous nous concentrons sur la création de pièces intemporelles de haute qualité, conçues pour transcender les tendances. Nous évitons ainsi la surproduction et veillons à ce que nos vêtements puissent devenir des pièces vintages chères aux générations futures.

L'accent mis par Khoja sur le "design intemporel" s'aligne sur les objectifs de Vision 2030 du Royaume, qui visent à réduire les déchets et à promouvoir la consommation durable.

Pour résoudre le problème des déchets, l'Arabie saoudite investit dans la mode circulaire, un modèle axé sur la réutilisation, le recyclage et l'upcycling des vêtements pour prolonger leur cycle de vie.

La Commission de la mode, qui fait partie du ministère saoudien de la culture, a lancé des initiatives telles que le GFX Fashion Swap à Riyad, qui encourage l'échange de vêtements de haute qualité tout en éduquant les participants sur les avantages environnementaux de la prolongation de l'utilisation de la garde-robe.

"Nous n'avons pas besoin d'acheter sans cesse de nouveaux articles", a déclaré Nasiba Hafiz, une créatrice de mode saoudienne. "Pourquoi ne pas utiliser les articles que nous possédons déjà et les réutiliser ? De cette façon, nous pouvons réduire les déchets et devenir des consommateurs plus conscients".

Nasiba Hafiz collabore avec l'association caritative Al-Oula Women's Charitable Society pour transformer les tissus excédentaires en nouveaux vêtements, réduisant ainsi les déchets tout en favorisant l'émancipation des femmes issues de milieux défavorisés dans le sud de Djeddah.

Le centre de recherche sur les matériaux durables est une autre initiative importante. Établi en partenariat avec l'université King Abdullah de science et de technologie, ce centre développe des textiles écologiques pour les vêtements traditionnels tels que les abayas et les thobes.

En associant l'innovation au patrimoine culturel, le Royaume fait progresser les solutions de conception durable.

L'impact de la fast fashion va au-delà des déchets de consommation, avec un impact important, mais souvent négligé, sur les ressources en eau. Les usines des pays en développement, où sont produits la plupart des vêtements, consomment de grandes quantités d'eau et d'énergie.
Par exemple, la production d'une seule paire de jeans nécessite environ 3 781 litres d'eau, selon le Programme des Nations unies pour l'environnement, soit suffisamment pour répondre aux besoins d'hydratation d'une personne pendant plus de cinq ans.

Les usines textiles rejettent également des déchets dangereux qui polluent les rivières et les nappes phréatiques, les processus de teinture et de traitement contribuant fortement à la contamination de l'eau.

La Banque mondiale estime que l'industrie de la mode génère 20 % des eaux usées mondiales, souvent chargées de produits chimiques toxiques.

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Les déchets des usines textiles sont rejetés dans la rivière Dravyavati au Rajasthan, en Inde. Les processus de teinture et de traitement dans les usines textiles contribuent fortement à la contamination de l'eau. (AFP)

En Arabie saoudite, où l'eau est rare, des créateurs comme Chaldene se font les champions de la durabilité. La marque utilise des matériaux respectueux de l'environnement, tels que des boutons en coquille de noix de coco, afin de réduire la dépendance à l'égard d'autres solutions gourmandes en ressources.

"Chaque détail de notre collection reflète notre engagement à minimiser les déchets et à honorer la nature", ont déclaré à Arab News les cofondatrices de Chaldene, Asma Al-Othaimeen et Ghada Al-Majed.

En effet, les créateurs saoudiens sont à la tête du mouvement de la mode durable dans le Royaume, et sont les pionniers d'approches innovantes visant à réduire l'impact de l'industrie sur l'environnement.

Ghaydaa Majdaly, l'une d'entre elles, utilise la technologie 3D pour transformer des bouteilles en plastique recyclées en tissu, garantissant ainsi une approche "zéro déchet".
"La technologie nous permet de réimaginer ce qui est possible dans la mode tout en relevant les défis environnementaux de la fast fashion", a déclaré Ghaydaa Majdaly.

Dans le même esprit, Nasiba Hafiz, en collaboration avec Al-Oula, réutilise les tissus mis au rebut pour en faire de nouveaux vêtements. Ce partenariat permet non seulement de réduire les déchets, mais aussi d'apporter un soutien économique aux femmes du sud de Djeddah.

"En réutilisant les matériaux, nous pouvons prolonger leur durée de vie et créer quelque chose de beau et de significatif", a déclaré Hafiz.


La saison de Diriyah inaugure les activités du district historique d'At-Turaif

La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
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  • La saison 2024/2025 de Diriyah a débuté le 20 décembre de l'année dernière, sous le thème "Divertissez votre curiosité culturelle"

DIRIYAH, Riyad : La Saison de Diriyah a inauguré vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite.

Le programme met en lumière les moments clés de l'histoire du premier État saoudien à travers des ateliers, des représentations théâtrales et des sessions culturelles.

Les visiteurs participeront à des activités telles que des ateliers de création traditionnelle Najdi, des récitations de poèmes et des démonstrations de l'Arda saoudienne, la danse traditionnelle de l'épée du Royaume.

Le programme de cette année comprend également l'expérience interactive 850 mise à jour, nommée d'après la création de Diriyah en l'an 850 de l'hégire (1446 ou 1447 après J.-C. dans le calendrier grégorien).

L'expérience s'appuie sur des récits et des énigmes pour explorer des personnages historiques notables, dont l'imam Turki ben Abdullah, et des événements clés de l'histoire de Diriyah.

Des ateliers sur les techniques de construction traditionnelles, des jeux historiques et des expositions présentant l'architecture du quartier sont conçus pour approfondir la compréhension de l'importance culturelle de la région, tandis que des spectacles en direct et des discussions permettront au public de se familiariser avec les histoires du passé d'At-Turaif, notamment son rôle dans les débuts de l'Arabie saoudite en tant qu'État.

La saison 2024/2025 de Diriyah a débuté le 20 décembre de l'année dernière, sous le thème "Divertissez votre curiosité culturelle". L'événement vise à promouvoir Diriyah en tant que centre culturel, en combinant l'éducation historique avec des divertissements en direct et des vitrines créatives.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


"Indiana Jones and the Great Circle" : Une immersion dans l'univers du célèbre archéologue

Indiana Jones et le Grand Cercle" est une aventure mondiale des années 1930, imprégnée d'intrigues. (Fourni)
Indiana Jones et le Grand Cercle" est une aventure mondiale des années 1930, imprégnée d'intrigues. (Fourni)
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  • "Indiana Jones and the Great Circle" est une tentative audacieuse de mélanger les tropes de l'aventure classique avec les sensibilités du jeu moderne
  • Cette aventure mondiale des années 1930 est imprégnée d'intrigues, mettant les joueurs sur la voie de la découverte d'un ordre secret de géants caché sous le Vatican, avec la menace constante des antagonistes nazis qui rendent les enjeux plus élevés

LONDRES : "Indiana Jones and the Great Circle" est une tentative audacieuse de mélanger les tropes de l'aventure classique avec les sensibilités du jeu moderne, bien que son titre fade ne rende pas justice à l'ampleur de son ambition.

Cette aventure mondiale des années 1930 est imprégnée d'intrigues, mettant les joueurs sur la voie de la découverte d'un ordre secret de géants caché sous le Vatican, avec la menace constante des antagonistes nazis qui rendent les enjeux encore plus élevés.

Les fans de la série "Tomb Raider" se retrouveront ici en terrain connu, même si le jeu comporte également des éléments rappelant "Metal Gear Solid". Cependant, au lieu d'un jeu d'espionnage et de furtivité, "The Great Circle" s'appuie sur des énigmes satisfaisantes et des combats au corps à corps viscéraux. Le résultat est un jeu qui semble ancré dans le passé, tant par ses thèmes narratifs que par ses touches de gameplay rétro.

Les combats du jeu sont rafraîchissants et physiques, mettant l'accent sur les bagarres plutôt que sur les armes à feu. Les coups de poing tombent avec un impact gratifiant, accompagnés d'effets sonores rétro qui évoquent les classiques de l'arcade. C'est une approche inhabituelle dans un genre souvent dominé par les armes à feu, et elle fonctionne étonnamment bien, même si la simplicité de l'intelligence artificielle des ennemis nuit à l'expérience. Le combat peut parfois sembler maladroit, les ennemis se comportant de manière erratique et souvent hilarante, les portes se verrouillant inexplicablement ou les corps s'entassant dans des positions inconfortables.

Les énigmes sont un autre point fort, conçues pour trouver un équilibre entre le défi et l'accessibilité. Elles ne laisseront pas les joueurs perplexes pendant des heures, mais elles sont suffisamment complexes pour être gratifiantes. Les mécanismes à l'ancienne des puzzles, comme tourner physiquement des clés ou déchiffrer des codes simples, confèrent un charme nostalgique qui s'inscrit dans le cadre des années 1930 du jeu.

Un arbre d'amélioration alimenté par des "points d'aventure" à collectionner ajoute un sentiment de progression, permettant aux joueurs d'améliorer leurs capacités au fur et à mesure. Le système est simple mais efficace, offrant suffisamment de variété pour que l'exploration en vaille la peine sans pour autant submerger les joueurs occasionnels.

"The Great Circle" s'épanouit grâce à sa narration inspirée des romans de gare. La toile de fond est suffisamment grandiose, avec des lieux tels que la Rome nocturne qui prennent vie avec des détails stupéfiants. L'intrigue mêle mystères historiques et éléments fantastiques, et bien qu'elle soit familière aux fans chevronnés du genre, les plaisanteries et les dialogues permettent de garder la tête froide tandis qu'Indy cherche à déjouer les plans diaboliques des nazis.

Le protagoniste manie avec aisance l'insolence à la Indiana Jones, tandis qu'une compagne déterminée et pleine d'esprit veille à ce que la dynamique ne s'essouffle jamais. L'interaction entre les deux personnages est vive et efficace, ajoutant une légèreté bien nécessaire à une histoire qui pourrait autrement virer au mélodrame.

En revanche, les ennemis fascistes du jeu manquent de nuance et ne servent que de chair à canon. Pour une histoire au concept aussi ambitieux, il est décevant que les antagonistes ne se distinguent pas davantage.

Là où "The Great Circle" brille vraiment, c'est dans ses environnements. Des rues pavées de Rome aux pyramides de Gizeh, l'attention portée aux détails est remarquable. Le jeu fait également un usage intelligent de sa caméra, offrant des indices subtils au cours de l'exploration et récompensant les joueurs avec des détails historiques fascinants.

The Great Circle est le rêve d'un fan de cinéma, plein de clins d'œil aux classiques de l'aventure et débordant de charme nostalgique. Pour les nouveaux venus dans le genre, il peut sembler moins engageant en raison de ses mécanismes désuets et de son manque occasionnel de finition. Néanmoins, il s'agit d'une aventure satisfaisante pour ceux qui sont prêts à accepter ses racines rétro et son style cinématographique.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com