DJEDDAH: La forme traditionnelle saoudienne et koweïtienne de tissage, le Sadu, a été ajoutée à la liste du patrimoine intangible de l'Unesco mercredi.
La mise à jour de la liste a été annoncée lors de la réunion annuelle de l'Unesco, qui a eu lieu du 14 au 19 décembre 2020.
Cet exploit reflète l’importance accordée à la préservation et à la promotion de la culture par le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane.
Le tissage Sadu est le huitième art saoudien ajouté à la liste de l'Unesco. Il représente une autre facette des efforts déployés par le Royaume pour documenter et mettre en valeur son patrimoine national immatériel, dans le pays et à travers le monde.
Le tissage Sadu est un ancien métier de tissage tribal, qui illustre de manière artistique le riche patrimoine culturel des nomades arabes.
D’abord pratiqué pour répondre aux besoins fondamentaux des communautés, cet art est devenu l'une des caractéristiques les plus importantes du patrimoine humain au Royaume. Le tissage Sadu est connu pour la beauté de ses couleurs vives, ses dessins et ses motifs.
Le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhan, a rappelé l’importance de l’ajout d’éléments du patrimoine culturel immatériel sur la liste de l'Unesco. Selon lui, ils représentent indéniablement toute l’ampleur de la civilisation au sein de la péninsule Arabique. «Le tissage Sadu est l'un des éléments authentiques du patrimoine de notre pays. Cette année, il a été introduit dans la conception du logo du sommet du G20, organisé par l’Arabie Saoudite», explique-t-il.
Le ministre a par ailleurs confirmé que les autorités culturelles en Arabie saoudite poursuivent leurs efforts pour faire ajouter de nouveaux articles sur la prestigieuse liste, afin de préserver et de partager la riche culture du Royaume.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com