Les startups de la zone MENA poursuivent leur croissance avec 76 millions de dollars engrangés au mois d'août

Bandr Alhomaly, PDG de Jada, et Huda Al-Lawati, fondatrice et PDG d'Aliph Capital, lors de la cérémonie de signature. (Photo Fournie)
Bandr Alhomaly, PDG de Jada, et Huda Al-Lawati, fondatrice et PDG d'Aliph Capital, lors de la cérémonie de signature. (Photo Fournie)
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Publié le Samedi 02 septembre 2023

Les startups de la zone MENA poursuivent leur croissance avec 76 millions de dollars engrangés au mois d'août

  • Au cours du premier semestre de 2023, les startups de la région ont réussi à attirer 1,1 milliard de dollars de capitaux à travers 193 opérations
  • Alors que les opérations dans la zone MENA ont diminué de 49 %, cette baisse a été plus prononcée que celle de 25 % enregistrée pour les opérations

LE CAIRE: Les start-ups de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) continuent de susciter un fort intérêt auprès des investisseurs, témoignant ainsi d'une vitalité soutenue de l'activité entrepreneuriale.

En août 2023, les start-ups de la région MENA ont levé plus de 76 millions de dollars à travers 18 opérations, ce qui constitue une performance non négligeable par rapport à la région au sens plus large du Moyen-Orient, de l'Afrique et du Pakistan, qui a réuni 139 millions de dollars dans le cadre de 46 opérations au cours de la même période, selon la société de recherche de données sur  le capital-risque MAGNiTT.

À noter que sur les trois sorties d'entreprises enregistrées au Moyen-Orient, en Afrique et au Pakistan en août, deux d'entre elles provenaient de la région MENA, ce qui met en évidence le rôle de plus en plus important que cette région joue dans l'écosystème mondial des start-ups.

Cependant, ces chiffres prometteurs surviennent après un premier semestre 2023 difficile. Au cours du premier semestre de 2023, les startups de la région ont réussi à attirer 1,1 milliard de dollars de capitaux à travers 193 opérations, ce qui représente une baisse de 41 % en glissement annuel.

Néanmoins, cette baisse est nettement meilleure que la baisse moyenne de 52 % du financement mondial.

Alors que les opérations dans la zone MENA ont diminué de 49 %, cette baisse a été plus prononcée que celle de 25 % enregistrée pour les opérations.

Le rapport examine également les performances sectorielles, révélant qu’en dépit d’une baisse de 51 % en glissement annuel du nombre d’opérations, le secteur de la fintech continue de dominer.

Le commerce électronique et la vente au détail ont suivi, stimulés par d'importants investissements en Arabie saoudite dans les sociétés Nana et Floward, qui ont représenté 80 % du financement total du secteur au cours du premier semestre de l'année.

En revanche, le secteur des transports et de la logistique a rencontré d'importants défis, avec une réduction de près de 90 % des financements et une réduction de moitié du nombre d'opérations par rapport au premier semestre de 2022.

Dans l'ensemble, l'écosystème des startups de la région MENA démontre une résilience et un potentiel prometteurs, en particulier dans les secteurs de la fintech et du commerce électronique. Les deux sorties notables du mois d’août sont des indicateurs optimistes pour l’avenir du paysage des investissements dans la région.

Engagement du fonds Jada de la PIF (Fonds d’investissement public) envers le fonds Aliph Capital pour le CCG

Les petites et moyennes entreprises en Arabie saoudite sont sur le point de bénéficier d'un coup de pouce important, car Jada Fund of Funds Co., une entreprise détenue par le Fonds d'investissement public, annonce son engagement fort dans le fonds Aliph Fund I d'Aliph Capital, axé sur le Conseil de coopération du Golfe (CCG).

Cette démarche dénote la volonté de Jada de réaliser des investissements stratégiques et pérennes, en utilisant des capitaux privés et du capital-risque comme leviers.

Bandr Alhomaly, PDG de Jada, a souligné l'objectif commun de soutenir les PME, qui sont des composantes à part entière du paysage économique de l'Arabie saoudite, en leur fournissant les capitaux, les talents et les technologies dont elles ont besoin.

«Nous croyons que les gestionnaires compétents jouent un rôle clé en mettant leur expertise à profit pour sélectionner de bons actifs et guider les sociétés de portefeuille pour qu’elles contribuent aux objectifs de diversification économique de l'Arabie saoudite», déclare Alhomaly.

Aliph Capital, un gestionnaire d'investissements alternatifs basé sur le marché mondial d’Abu Dhabi (Abu Dhabi Global Market), vise à recueillir des engagements allant jusqu'à 250 millions de dollars. Le fonds, ancré par la Abu Dhabi Developmental Holding Co., se concentre sur des entreprises de taille moyenne de haute qualité à travers la région du CCG. Sa stratégie, étroitement alignée sur les objectifs de Jada, met l’accent sur la création de valeur et la transformation numérique.

Exprimant sa gratitude pour l'investissement significatif de Jada, Huda al-Lawati, fondatrice et PDG d'Aliph Capital, déclare: «Le potentiel des PME au sein du Royaume d'Arabie saoudite est immense, et je suis ravie qu'Aliph Capital ait la possibilité de jouer un rôle décisif dans la concrétisation de cette opportunité».

La fintech émiratie MALY lève 1,6 million de dollars dans le cadre d'un tour de table de pré-amorçage

La startup de fintech émiratie, MALY, a réussi à lever un financement de pré-amorçage de 1,6 million de dollars auprès d’un consortium d'investisseurs providentiels de la région.

Fondée en 2022, MALY s'est positionnée comme une plateforme axée sur les questions financières, offrant aux utilisateurs la possibilité de gérer judicieusement leurs finances grâce à une application intuitive et une carte bancaire associée. Les utilisateurs peuvent épargner, investir et prendre des décisions éclairées en matière de dépenses, le tout centralisé au même endroit.

«Notre mission est simple mais profonde: améliorer l’accès au bien-être financier pour tous les individus de la région MENA», déclare Mo Ibrahim, co-fondateur et PDG de MALY.

Cette nouvelle injection de capitaux est destinée à renforcer les ambitieux projets d'expansion de MALY sur d'autres marchés du CCG et dans les pays de la région MENA.

Rewaa lève 27 millions de dollars dans le cadre d’un financement de série A mené par Wa'ed Ventures.

Rewaa, une importante plateforme intégrale de gestion des stocks pour le secteur de la vente au détail, a levé 27 millions de dollars (100 millions de riyals saoudiens) lors d'un tour de financement de série A.

La levée de fonds a été menée par Wa'ed Ventures, le fonds de capital-risque basé au Royaume et détenu à 100 % par Aramco, avec la participation du Fonds d'innovation d'entreprise de STC et d'autres investisseurs de premier plan.

Rewaa marque le premier investissement en capital-risque de CIF en Arabie saoudite depuis son lancement.

Parmi les investisseurs participants figuraient Graphene Ventures de la Silicon Valley, Sadu Capital, Vision Ventures, Khwarizmi Ventures, RZM Investment, Derayah VC et Abdulrahman Sulaiman Al Rajhi & Sons Investment Co.

Depuis sa création en 2018, Rewaa a traité plus de 7 milliards de riyals saoudiens en valeur de transactions, ce qui la positionne comme l'une des sociétés SaaS (Software as a Service) saoudiennes à la croissance la plus rapide dans la région MENA. La société est spécialisée dans les logiciels de gestion des stocks omnicanaux.

«En contribuant à la transformation numérique du secteur grâce à la création d'un produit compétitif à l'échelle mondiale, nous souhaitons avoir un impact significatif sur les commerçants de détail, en leur donnant le moyen de fournir un service inégalé avec une efficacité accrue», déclare Mohammed Alqasir, co-fondateur et PDG de Rewaa.

Rewaa, qui a servi plus de 7 000 détaillants au Royaume et à l'étranger, créant plus de 250 emplois locaux, offre aux détaillants une solution intégrée basée sur le cloud qui synchronise de manière transparente l’inventaire des magasins en ligne et celui des magasins physiques.

Fahad Alidi, directeur général de Wa'ed Ventures, a noté que l'approche de Rewaa répond parfaitement aux besoins du secteur de la vente au détail généralement dispersé, et l'investissement vise à soutenir le développement technologique de ce secteur.

Majed Aljarboua, directeur général de stc Corporate Funds and Entrepreneurship, ajoute: «Par notre investissement, nous cherchons à participer au développement de technologies qui soutiennent le marché de la vente au détail, y compris la société Rewaa».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Forum d’affaires franco-saoudien lance la quatrième cohorte « Booster Grow Global » à Riyad

Nicolas Forissier, ministre délégué au Commerce extérieur et à l’Attractivité économique. (Photo: Arab News en français)
Nicolas Forissier, ministre délégué au Commerce extérieur et à l’Attractivité économique. (Photo: Arab News en français)
Le Dr Majid Al-Qasabi, ministre saoudien du Commerce, souligne la transformation économique du Royaume et l’importance du partenariat stratégique avec la France. (Photo: Arab News en français)
Le Dr Majid Al-Qasabi, ministre saoudien du Commerce, souligne la transformation économique du Royaume et l’importance du partenariat stratégique avec la France. (Photo: Arab News en français)
Participants réunis dans la salle du forum pour suivre les interventions et échanges. (Photo: Arab News en français)
Participants réunis dans la salle du forum pour suivre les interventions et échanges. (Photo: Arab News en français)
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  • Le forum a réuni responsables, diplomates et entreprises pour lancer une cohorte de 22 entreprises françaises
  • La France et l’Arabie saoudite ont réaffirmé leur partenariat stratégique et une coopération renforcée

RIYAD : Le Forum d’affaires franco-saoudien s’est tenu du 23 au 25 novembre, marquant le lancement de la quatrième cohorte du programme Booster Grow Global, un parcours d’accélération de neuf mois conçu pour aider les entreprises françaises en phase de croissance à localiser leurs solutions et à bâtir des partenariats durables dans l’ensemble du Royaume.

Organisé par Business France en collaboration avec l’Ambassade de France à Riyad, les Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), le Conseil d’affaires saoudo-français et Bpifrance, le forum a réuni des responsables gouvernementaux de haut niveau, des diplomates et plus de 100 représentants d’entreprises françaises et saoudiennes.

Patrick Maisonnave, ambassadeur de France au Royaume, et le Dr Majid ben Abdallah Al-Qasabi, ministre saoudien du Commerce, ont présidé la cérémonie d’ouverture, soulignant la solidité et la profondeur stratégique de la relation bilatérale.

Dans son allocution, Al-Qasabi a mis en avant le « mélange unique » d’atouts qui, selon lui, fait de la France l’un des partenaires les plus précieux de l’Arabie saoudite.

« La France possède une recette magnétique : une base industrielle diversifiée, une culture riche, un patrimoine emblématique, une excellence touristique mondiale et une gastronomie reconnue », a-t-il déclaré. « En même temps, l’Arabie saoudite ne connaît pas un simple changement, mais une transformation totale, menée par la vision et l’action de Son Altesse Royale le Prince Héritier. »

Al-Qasabi a souligné la force démographique du Royaume, notant que 84 % de la population a moins de 45 ans, créant un bassin de talents dynamique et technophile prêt à porter la prochaine phase de croissance économique.

Il a également mis en avant les ressources naturelles du Royaume, sa position géographique stratégique et son agenda de développement rapide dans des secteurs tels que la logistique, l'exploitation minière, la cybersécurité, la santé et l’éducation.

« Aucun pays au monde ne dispose d’une combinaison d’opportunités aussi unique qui se produisent en même temps », a-t-il affirmé. « Nous avons besoin de votre expertise. Nous pouvons doubler notre commerce bilatéral, qui a augmenté de 77 %, passant de 6,2 à 11 milliards de dollars. »

Le forum, événement phare du partenariat économique croissant entre les deux pays, a présenté les 22 PME et scale-ups françaises sélectionnées pour la cohorte 2025 de Booster Grow Global. Ces entreprises, choisies lors de VivaTech 2025 à Paris après avoir présenté leur projet à un jury saoudien composé de grandes institutions et d’acteurs industriels, représentent des secteurs alignés sur les priorités nationales de France 2030 et de la Vision 2030 saoudienne.

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Vue de la salle du Forum d’affaires franco-saoudien lors des sessions plénières. (Photo: Arab News en français)

Durant deux jours, la cohorte a participé à plus de 300 rencontres B2B et réunions d’investisseurs spécialement organisées, aboutissant à plus de 10 protocoles d’accord et posant les bases de processus de qualification de fournisseurs, d’initiatives de localisation et de projets de mise en œuvre à grande échelle dans le Royaume.

Les responsables français ont réaffirmé l’engagement de leur pays à renforcer ses liens avec l’Arabie saoudite alors que le Royaume accélère les préparatifs pour l’Expo 2030 à Riyad et la Coupe du monde de la FIFA 2034.

Nicolas Forissier, ministre délégué français chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité économique, a souligné la constance du soutien de la France. « Nous avons été parmi les tout premiers à soutenir la candidature de Riyad pour l’Expo 2030 », a-t-il rappelé. « La France a célébré votre succès. Aujourd’hui, notre engagement est concret. Nous travaillons activement avec le Royaume à la préparation de l’Expo 2030, et notre pavillon reflétera la créativité et la profondeur stratégique de notre partenariat. »

Forissier a annoncé un dispositif financier de 3 milliards de dollars dédié aux grands projets du Royaume.

« Ce mécanisme a été conçu spécifiquement pour répondre à l’ambition de la Vision 2030. C’est une première », a-t-il précisé. « La France et l’Arabie saoudite ont toutes les raisons de se tenir côte à côte, d’innover ensemble et de construire la prospérité de demain. »

Plus tôt dans la cérémonie, Didier Boulogne, directeur général délégué de Business France, a accueilli les participants et remercié les partenaires saoudiens et français pour leur collaboration.

« De l’Expo 2030 à la Coupe du monde 2034, nous sommes aujourd’hui unis par une énergie extraordinaire », a-t-il déclaré.

Mohamed Ben Laden, président du Conseil d’affaires Franco-Saoudien, a ajouté que les expériences communes de la France et de l’Arabie saoudite dans la réalisation de méga-projets — des Jeux olympiques de Paris à l’Expo 2025 d’Osaka — constituent une base solide pour une coopération à forte valeur ajoutée.

« Ce forum crée une plateforme où les ambitions saoudiennes rencontrent l’ingénierie, la créativité et l’excellence technologique françaises », a-t-il souligné.

Le programme Booster Grow Global se poursuivra avec une immersion de deux semaines sur le terrain à Riyad, Djeddah, Dammam et Khobar, où les entreprises françaises participeront à des rendez-vous ciblés avec acheteurs, sessions de mise en relation avec investisseurs, visites de sites industriels et ateliers spécialisés.

La délégation continuera également ses échanges avec les principales entités sur les processus de qualification fournisseurs et les calendriers potentiels de mise en œuvre.

Rachid Boulaouine, directeur de Business France en Arabie saoudite, a indiqué que le programme est conçu pour aider les entreprises françaises à forte croissance à se déployer rapidement et efficacement sur le marché saoudien.

« En alignant talents, technologie et partenariats locaux, ces entreprises sont positionnées pour contribuer de manière significative aux priorités de la Vision 2030 du Royaume », a-t-il expliqué. « Notre rôle est de réduire le temps de mise sur le marché et de créer l’accès de haut niveau nécessaire pour passer de l’intention à l’exécution. »

À mesure que la cohorte avance dans son immersion saoudienne, les deux gouvernements ont clairement exprimé leur intention d’approfondir leur coopération économique.


Bruxelles valide les efforts de la France pour réduire son déficit

Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025. (AFP)
Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025. (AFP)
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  • Dans son avis sur les perspectives budgétaires des 27 États membres, présenté devant le Parlement européen, la Commission a souligné que le projet de budget du gouvernement Lecornu était "conforme"
  • La Commission a donné jusqu'en 2029 à Paris pour redresser la barre et ramener son déficit en dessous de 3% du PIB, la limite prévue par le Pacte de stabilité européen

STRASBOURG: La Commission européenne a estimé mardi que la France respectait les engagements qu'elle avait pris pour réduire son déficit public colossal, tout en notant l'"incertitude considérable" entourant le projet de budget pour 2026.

Dans son avis sur les perspectives budgétaires des 27 États membres, présenté devant le Parlement européen, la Commission a souligné que le projet de budget du gouvernement Lecornu était "conforme" aux recommandations émises dans le cadre de la procédure de déficit excessif lancée en juillet 2024 contre la France.

La Commission a donné jusqu'en 2029 à Paris pour redresser la barre et ramener son déficit en dessous de 3% du PIB, la limite prévue par le Pacte de stabilité européen.

Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025.

"Cependant, cette évaluation est entourée d'une incertitude considérable, vu les discussions parlementaires toujours en cours", prévient l'exécutif européen.

La France n'est pas le seul pays membre sous le coup d'une procédure pour déficit excessif: c'est le cas aussi de l'Autriche, la Belgique, l'Italie, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Slovaquie et la Roumanie, et la Commission a annoncé en outre vouloir placer sous cette procédure un dixième État, la Finlande.

Selon ses projections, ce pays devrait voir son déficit public, qui dépasse la barre des 3% du PIB depuis l'an dernier, grimper à 5% l'an prochain, après 4,9% cette année.

Helsinki avait invoqué la forte augmentation de ses dépenses militaires sur fond de guerre en Ukraine pour justifier le dérapage de ses comptes publiques, mais la Commission estime que cela n'explique pas en totalité l'augmentation de ses dépenses publiques ces dernières années.

En revanche, Bruxelles a donné un blanc-seing à l'Allemagne, pays qui a abandonné sa prudence budgétaire des années précédentes pour se réarmer, et dont le déficit devrait dépasser 3% du PIB cette année et grimper à 4% l'an prochain, selon ses projections.


Chalhoub Group célèbre 70 ans de croissance et d’innovation à Dubaï

Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir. (Photo fournie)
Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir. (Photo fournie)
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  • La célébration, organisée sous le thème Symphony of the Future, a mis à l’honneur les deux piliers du groupe : ses collaborateurs – plus de 16 000 dans la région, dont 7 300 aux Émirats – et ses partenaires internationaux
  • Patrick Chalhoub, président exécutif, a souligné que la réussite du groupe repose sur « une symphonie collective » et sur une culture d’entreprise fondée sur l’audace, l’entrepreneuriat et la résilience

DUBAI: Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir.

À cette occasion, le PDG Michael Chalhoub a rappelé l’importance stratégique des Émirats arabes unis dans le développement du groupe, où se réalise aujourd’hui 40 % de ses activités. Il a réaffirmé la volonté du groupe d’évoluer d’un rôle de partenaire vers celui de « House of Brands », en développant notamment ses propres créations tout en renforçant ses marques existantes. Parmi les projets phares : l’ouverture prochaine de Level Shoes aux États-Unis, une première pour une marque née à Dubaï.

Une « Symphonie du futur » portée par l’innovation et le capital humain

La célébration, organisée sous le thème Symphony of the Future, a mis à l’honneur les deux piliers du groupe : ses collaborateurs – plus de 16 000 dans la région, dont 7 300 aux Émirats – et ses partenaires internationaux.
Patrick Chalhoub, président exécutif, a souligné que la réussite du groupe repose sur « une symphonie collective » et sur une culture d’entreprise fondée sur l’audace, l’entrepreneuriat et la résilience.