Algérie: appel d’offres de Sonelgaz pour la réalisation du programme solaire de 2 000 mégawatts

Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme national pour le développement des énergies renouvelables initié par le président Abdelmadjid Tebboune. (Photo fournie).
Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme national pour le développement des énergies renouvelables initié par le président Abdelmadjid Tebboune. (Photo fournie).
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Publié le Lundi 28 août 2023

Algérie: appel d’offres de Sonelgaz pour la réalisation du programme solaire de 2 000 mégawatts

  • Mohamed Arkab assure que l’Algérie travaille pour répondre favorablement à la demande nationale croissante en matière d’énergie électrique
  • Selon la commission chargée de l’ouverture des plis de l’appel d’offres nationale et international lancé par Sonelgaz, 77 offres d’entreprises nationales et étrangères ont été retenues

PARIS: L’ouverture des plis de l’appel pour la réalisation du programme solaire de 2 000 mégawatts (MW), qui comprend la réalisation de quinze centrales solaires photovoltaïques réparties dans douze wilayas, a eu lieu le 23 juillet 2013 en présence de Francesco La Camera, directeur général de l’agence internationale de l’énergie renouvelable (Irena), Mohamed Arkab, ministre algérien de l’Énergie et des Mines, et Mourad Adjal, PDG du groupe Sonelgaz.

Mohamed Arkab assure que l’Algérie travaille pour répondre favorablement à la demande nationale croissante en matière d’énergie électrique. Il rappelle que la réalisation de ces stations solaires est une occasion pour les entreprises nationales d’accompagner le développement de la filière et d’acquérir l’expérience nécessaire dans la réalisation, la production et la gestion de ces installations. Le ministre indique que la concrétisation de partenariats entre les entreprises algériennes et étrangères permettra de renforcer les compétences du capital humain et d’assurer le transfert de technologies à forte valeur ajoutée dans le pays.

Selon la commission chargée de l’ouverture des plis de l’appel d’offres national et international lancé par Sonelgaz, 77 offres d’entreprises nationales et étrangères ont été retenues. D’après Zoheir Dilmi, chef de département d’études de la Compagnie de l’engineering de l’électricité et du gaz (CEEG), une filiale de Sonelgaz, plus de 140 candidats qui représentaient 20 pays ont répondu à l’appel. Il s’agissait de 34 entreprises algériennes et de 106 sociétés étrangères. M. Dilmi souligne que ce projet s’inscrit dans le cadre du programme national pour le développement des énergies renouvelables initié par le président Abdelmadjid Tebboune. L’un des objectifs de ce plan consiste à produire 15 000 MW d’électricité provenant de l’énergie solaire à l’horizon 2035.

Selon Zoheir Dilmi, avant l’ultime étape – l’ouverture des enveloppes financières présentées par les soumissionnaires d’offres –, des commissions spécialisées procéderont à l’évaluation des offres techniques.

«Ce grand chantier permettra d'installer et d'inciter les industriels algériens comme étrangers à investir dans un créneau d'avenir, crucial pour le devenir de la planète et celui de nos enfants», explique Mehdi Bendimerad, président du conseil d’administration de Green Energy Cluster Algeria.

Un créneau d’avenir

«Ce grand chantier, nous en sommes convaincus, donnera plus de visibilité aux différentes parties prenantes. Il permettra d'installer et d'inciter les industriels algériens comme étrangers à investir dans un créneau d'avenir, crucial pour le devenir de la planète et celui de nos enfants», affirme Mehdi Bendimerad, président du conseil d’administration de Green Energy Cluster Algeria, dont trois membres ont été retenus parmi les soumissionnaires.

Interrogé par Arab News en français sur l’importance de ce programme, Boukhalfa Yaïci, PDG du Green Energy Cluster Algeria, déclare: «C’est un signal fort de la part des autorités du pays. Nous sommes en train de passer à la phase pratique du projet, ce qui va permettre à l’Algérie de reprendre sa place à l’échelle internationale dans ce domaine et de donner davantage de visibilité à cet ambitieux programme.» Il ajoute que les membres de Green Energy Cluster Algeria sont satisfaits de constater «la présence d’entreprises algériennes, publiques et privées, à titre individuel ou en groupement, dans cette participation à la réalisation de ce projet. C’est très encourageant. Il y a aussi beaucoup d’entreprises étrangères et de groupements étrangers, notamment chinois et turcs».

Un défi national

«Le challenge du groupe Sonelgaz consiste à être capable de réunir les ressources humaines et techniques suffisantes pour pouvoir faire face à ce grand défi», explique Boukhalfa Yaïci, qui rappelle que «le projet nécessite des compétences de qualité composées de spécialistes de la filière et des experts». Il précise que «l’enjeu des énergies renouvelables consiste à économiser le gaz naturel. La réalisation de centrales d’énergie solaire de 2 000, 3 000 ou 6 000 MW en énergies renouvelables va assurer à l’Algérie de 2 à 2,5 milliards de mètres cubes de gaz économisés par an. Grâce à ces programmes, le pays pourra réserver la production de gaz à l’exportation sur le marché international».


Scandale des «vols fantômes»: amende de 66 millions de dollars pour Qantas

Un pêcheur conduit son bateau sur Botany Bay alors qu'un Boeing 737-838 de Qantas Airways décolle de l'aéroport international Kingsford Smith de Sydney, le 3 novembre 2023 (Photo, AFP).
Un pêcheur conduit son bateau sur Botany Bay alors qu'un Boeing 737-838 de Qantas Airways décolle de l'aéroport international Kingsford Smith de Sydney, le 3 novembre 2023 (Photo, AFP).
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  • Le montant de l'amende doit encore être validé par la justice
  • Qantas devrait verser 13 millions de dollars d'indemnisation à 86.000 voyageurs touchés par les annulations ou les reprogrammations bâclées

SYDNEY: La compagnie aérienne australienne Qantas devrait payer une amende de 66 millions de dollars et 13 millions de dollars d'indemnisation à des passagers victimes du scandale des "vols fantômes", annulés ou mal reprogrammés, a affirmé lundi l'organisme de surveillance de la concurrence australien.

Le montant de l'amende doit encore être validé par la justice.

La compagnie "a admis avoir trompé les consommateurs" en annonçant des sièges sur des dizaines de milliers de vols alors qu'ils avaient été annulés, selon la Commission australienne de la concurrence et de la consommation.

Qantas devrait verser 13 millions de dollars d'indemnisation à 86.000 voyageurs touchés par les annulations ou les reprogrammations bâclées, selon cette source.

"La conduite de Qantas était inacceptable", a déclaré la présidente de cette commission, Gina Cass-Gottlieb.

"De nombreux consommateurs auront fait des projets de vacances, d'affaires et de voyage après avoir réservé un vol fantôme qui avait été annulé", a-t-elle déploré.

Qantas a admis que, dans certains cas, les clients avaient réservé des vols qui avaient été annulés "deux jours ou plus" auparavant.

La nouvelle directrice générale de Qantas, Vanessa Hudson, a reconnu que la compagnie aérienne "avait laissé tomber les clients et n'avait pas respecté ses propres règles".

"Nous savons que beaucoup de nos clients ont été affectés par notre incapacité à fournir des notifications d'annulation en temps voulu et nous en sommes sincèrement désolés", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Longtemps surnommée "l'esprit de l'Australie", la compagnie aérienne nationale Qantas, vieille de 103 ans, s'est donné pour mission de redorer son blason après avoir été confrontée à une réaction violente des consommateurs après cette affaire, la flambée des prix des billets et le licenciement de 1.700 membres du personnel au sol pendant la pandémie de Covid-19.

L'ex-PDG de la compagnie aérienne Qantas, Alan Joyce, avait annoncé en septembre sa retraite anticipée.

Le bénéfice net de Qantas a chuté de 13,2% en glissement annuel pour atteindre 869 millions de dollars australiens (526 millions d'euros) au deuxième semestre de 2023, la compagnie affirmant toutefois que la satisfaction des clients s'était améliorée sous l'impulsion de Vanessa Hudson.


Signature d’un partenariat stratégique entre FAMCO KSA et Ashok Leyland

Siège de FAMVO Riyad (Fournie)
Siège de FAMVO Riyad (Fournie)
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  • La taille du marché de la logistique en chaîne en Arabie saoudite est estimée à 1,51 milliard USD en 2024 et devrait atteindre 2,60 milliards USD d’ici 2029, avec une croissance de 11,39 % au cours de la période de prévision (2024-2029
  • L'engagement de FAMCO KSA en faveur de la qualité et de l'innovation l'incite à introduire une nouvelle gamme de solutions, y compris des camions et des autobus.

RIYAD : FAMCO Arabie saoudite a conclu un partenariat stratégique avec Ashok Leyland, un géant mondial et quatrième plus grand fabricant d'autobus au monde. Cette collaboration marque une étape importante dans la feuille de route de FAMCO pour une expansion commerciale rapide dans la région.

Le transport et la logistique sont un objectif majeur des programmes de la Vision 2030 du Royaume et un facteur vital pour les secteurs économiques vers un développement durable.

Fondée en 2011, Al-Futtaim Auto & Machinery (FAMCO) KSA est l'un des principaux fournisseurs de produits et de services au Royaume d'Arabie saoudite, spécialisé dans les secteurs de la construction et de l'énergie. En tant que distributeur exclusif de poids lourds de l'industrie tels que Volvo, Everdigm, CompAir, AGG et SDLG, FAMCO KSA offre des solutions de premier ordre à ses clients.

Stimulée par la Vision 2030, l'Arabie saoudite progresse rapidement vers une transformation et une croissance économique sans précédent. Les analystes du secteur s'attendent à ce que le marché des véhicules utilitaires du pays double presque, passant de 16,76 milliards de dollars US en 2022 à 30,93 milliards de dollars US en 2030.

La taille du marché de la logistique en chaîne en Arabie saoudite est estimée à 1,51 milliard USD en 2024 et devrait atteindre 2,60 milliards USD d’ici 2029, avec une croissance de 11,39 % au cours de la période de prévision (2024-2029).

La stratégie prévoit le développement des infrastructures, le lancement d'un grand nombre de plates-formes et de zones logistiques dans le Royaume, la mise en œuvre de modèles et de systèmes d'exploitation avancés, et l’établissement et l'amélioration de partenariats efficaces entre les secteurs public et privé.

Récemment, Al-Futtaim Auto & Machinery (FAMCO) KSA s'est développé dans l'industrie du transport grâce à un partenariat stratégique avec Ashok Leyland à Riyad. L'engagement de FAMCO KSA en faveur de la qualité et de l'innovation l'incite à introduire une nouvelle gamme de solutions, y compris des camions et des autobus.

Ashok Leyland est une marque établie et redoutable qui détient une part de marché importante dans le segment des bus et des camions. Le constructeur est présent dans plus de 50 pays et propose une large gamme de véhicules commerciaux, notamment des camions, des autobus et des véhicules spéciaux, destinés à des secteurs économiques essentiels tels que la logistique, la construction et les transports publics.

Par ailleurs, le plan comprend des objectifs environnementaux, notamment une durabilité accrue, une réduction de la consommation du carburant de 25 % et la fourniture de solutions intelligentes aux défis du transport grâce à l'adoption de technologies mondiales innovantes de pointe.

Dans le paysage dynamique de l'Arabie saoudite, FAMCO KSA et Ashok Leyland sont deux entités bien placées pour devenir des acteurs à part entière.


Évolution du financement des banques saoudiennes face à la hausse de la demande de prêts hypothécaires, selon S&P Global

Le financement hypothécaire représentait 23,5 % du total des crédits alloués par les banques saoudiennes à la fin de 2023, contre 12,8 % en 2019. (AFP)
Le financement hypothécaire représentait 23,5 % du total des crédits alloués par les banques saoudiennes à la fin de 2023, contre 12,8 % en 2019. (AFP)
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  • l'agence de notation a déclaré que les profils de financement des institutions financières du Royaume devraient subir des changements, principalement en raison d'une initiative soutenue par l'État pour stimuler l'accession à la propriété
  • Les besoins de financement continus de l'initiative économique Vision 2030 et la croissance relativement faible des dépôts, sont susceptibles d'inciter les banques à rechercher d'autres sources de financement

RIYAD : Les banques saoudiennes devraient poursuivre des stratégies alternatives de financement pour faire face à l'expansion rapide des prêts, alimentée par la demande de nouveaux prêts hypothécaires, selon S&P Global.

Dans son dernier rapport, l'agence de notation a déclaré que les profils de financement des institutions financières du Royaume devraient subir des changements, principalement en raison d'une initiative soutenue par l'État pour stimuler l'accession à la propriété.

Selon l'analyse, le financement hypothécaire représentera 23,5 % de l'allocation totale de crédit des banques saoudiennes à la fin de 2023, contre 12,8 % en 2019.

« Les besoins de financement continus de l'initiative économique Vision 2030 et la croissance relativement faible des dépôts, sont susceptibles d'inciter les banques à rechercher d'autres sources de financement, y compris l’externe », a déclaré S&P Global. 

Le rapport prévoit également que cette recherche de financement externe pourrait potentiellement avoir un impact sur la qualité de crédit du secteur bancaire saoudien.

Selon l'agence de notation basée aux États-Unis, la croissance des prêts parmi les banques saoudiennes a dépassé celle des dépôts, avec un ratio prêts/dépôts supérieur à 100 % en 2022, contre 86 % à la fin de 2019.

S&P Global s'attend à ce que cette tendance persiste, en particulier avec les prêts aux entreprises jouant un rôle plus important dans la croissance au cours des prochaines années. « Nous considérons que les banques saoudiennes se tourneront probablement vers des stratégies de financement alternatives pour soutenir cette expansion », indique le rapport.