PARIS : Le mercure va grimper samedi de façon exceptionnelle dans l'Hexagone où 28 départements ont été placés en vigilance orange par Météo France, des températures caniculaires étant attendues en cette journée classée rouge par Bison Futé sur la route du retour des vacances.
Les températures minimales seront à la hausse par rapport aux jours précédents, soit pas moins de 20 à 23°C en général, selon Météo France.
Les maximales atteindront samedi 34 à 38°C entre Jura, Auvergne, Rhône-Alpes, Paca et Corse, ainsi que dans le Sud-Ouest. Les 39°C seront atteints en basse vallée du Rhône, par où transiteront un grand nombre d'automobilistes, et entre 30 et 34°C sur le reste du pays.
Le mercure sera particulièrement élevé à Montélimar (38°C), Lyon, Avignon et Albi (37°C), Toulouse, Carcassonne et Annecy (36°C) et Mâcon, Montluçon et Agen (35°C).
Ce coup de chaud d'une intensité exceptionnelle pour une fin août a conduit la Première ministre Elisabeth Borne à appeler vendredi à la prudence sur X (ex-Twitter) après avoir réuni la veille une cellule interministérielle de crise.
- Pic attendu «entre lundi et mercredi»-
«Au travail, sur le trajet retour ou en vacances, soyons toutes et tous vigilants: assurez-vous de rester hydratés et veillez sur les personnes vulnérables», a-t-elle exhorté.
Le trafic s'annonce particulièrement dense dans le sens des retours ce weekend, Bison Futé voyant rouge en Auvergne-Rhône-Alpes et le Sud-Est en fin de semaine, et dans toute la France samedi.
EDF envisage de réduire la production de ses centrales nucléaires du Bugey (Ain) et de Tricastin (Drôme) à compter respectivement de samedi et dimanche, afin d'éviter un réchauffement excessif des eaux du Rhône qui refroidissent leurs réacteurs.
Le pic de la canicule est attendu «entre lundi et mercredi» avant une possible baisse des températures jeudi qui reste à confirmer.
La crainte principale porte toutefois sur la santé. Une plateforme nationale d'information a été activée (0800 06 66 66) et des messages de prévention sont diffusés à la télévision et à la radio.
Les organismes pourraient être soumis à rude épreuve, y compris la nuit quand les températures redescendent peu.
«L'hôpital fera face», a assuré vendredi sur France info le ministre de la Santé Aurélien Rousseau, estimant que si la situation est «tendue» aux urgences, elle n'est pas «plus grave» qu'en 2022.