KSRelief: la main tendue du Royaume au monde

KSRelief a lancé au cours du présent mois un programme médical bénévole qui propose des interventions d'urologie dans l'État de Kano, au Nigeria. (Photo fournie)
KSRelief a lancé au cours du présent mois un programme médical bénévole qui propose des interventions d'urologie dans l'État de Kano, au Nigeria. (Photo fournie)
Bénéficiaires du projet médical de KSRelief pour la chirurgie à cœur ouvert et le cathétérisme au Mali. (Photo fournie)
Bénéficiaires du projet médical de KSRelief pour la chirurgie à cœur ouvert et le cathétérisme au Mali. (Photo fournie)
KSRelief a dernièrement distribué 38 tonnes de paniers alimentaires dans l'État de Karary, au Soudan, fournissant de la nourriture à 6 000 personnes. (Photo fournie)
KSRelief a dernièrement distribué 38 tonnes de paniers alimentaires dans l'État de Karary, au Soudan, fournissant de la nourriture à 6 000 personnes. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 18 août 2023

KSRelief: la main tendue du Royaume au monde

  • Le KSRelief joue un rôle de premier plan en apportant une assistance humanitaire dans de nombreuses régions touchées par des catastrophes naturelles, des guerres et des conflits
  • L’institution a récemment soutenu un centre de membres artificiels à Taïz, au Yémen, et lancé un programme médical bénévole qui propose des interventions d'urologie au Nigeria

RIYAD: L'Agence d'aide internationale saoudienne aide des millions de personnes qui sont dans le besoin à travers le monde afin que ces dernières parviennent à surmonter leurs épreuves et à reprendre le chemin d'une vie normale.

Opération à cœur ouvert sur un enfant, dialyse pour une veuve qui souffre d'insuffisance rénale, séances de physiothérapie, prothèses destinées aux victimes de mines terrestres: la mission du Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSRelief) est d’aider.

Le 19 août, cette institution célébrera la Journée mondiale de l'aide humanitaire, qui a pour slogan «No Matter What» («Quoi qu’il en soit»). Le thème de cette année vise à mettre en lumière les défis auxquels l'humanité se trouve confrontée et l'engagement mondial nécessaire pour les relever.

Le KSRelief joue un rôle de premier plan en apportant une assistance humanitaire dans de nombreuses régions touchées par des catastrophes naturelles, des guerres et des conflits. En moins d'une décennie, cette institution a mené des projets humanitaires et de développement dans plus de 92 pays, aidant ainsi des millions de personnes.

«KSRelief a placé le Royaume parmi les meilleurs pays en termes de financement de l'aide humanitaire. En effet, il est actuellement classé au troisième rang mondial», souligne Samer Aljetaily, porte-parole du centre.

L’institution a récemment soutenu un centre de membres artificiels à Taïz, au Yémen. Elle a également lancé un programme médical bénévole qui propose des interventions d'urologie au Nigeria, a financé des ambulances au Liban et a envoyé son sixième navire de transport maritime de secours afin de soutenir le peuple soudanais.

Selon les statistiques du centre, 2 404 projets ont été entrepris. Certains sont achevés et d'autres sont encore en chantier. Ils concernent la sécurité alimentaire, la santé, la coordination des camps, l'eau, la protection, l'assainissement et l'hygiène, l'éducation, la logistique, les télécommunications d'urgence, les questions humanitaires et la coordination des secours lors des situations d'urgence. 

L’une de ces initiatives, un programme de réadaptation pour les enfants soldats, a aidé plus de 61 000 jeunes à se réinsérer dans la société en définissant leurs besoins médicaux, en offrant des séances de réadaptation psychiatrique, de scolarisation, de participation communautaire et de suivi des progrès.

Au cours de son important travail, KSRelief s'est associée à 176 organisations humanitaires, dont l'ancien Département britannique pour le développement international, le Comité international de la Croix-Rouge, International Medical Corps UK, le Haut-Commissariat des nations unies aux droits de l’homme (HCDH), l'Agence des nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et le Fonds des nations unies pour l'enfance (Unicef).

«Le KSRelief est attentif aux défis de l'action humanitaire de demain et, dans le même temps, il répond aux besoins d'aujourd'hui», souligne M. Aljetaily.

Dans le cadre de son travail, KSRelief, en partenariat avec l'ONU, organise le Forum humanitaire international de Riyad, qui a lieu tous les deux ans. La réunion de février s'est conclue par des recommandations sur la réduction des déficits de financement dans l'aide humanitaire et l'utilisation de la science et de l'innovation pour une réponse et une coordination rapides.

M. Aljetaily précise que le plan de réforme de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite a fourni un éclairage qui a contribué à fixer les objectifs de l'institution dans le but d’améliorer la vie des personnes les plus vulnérables du monde.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.