Le forum de La Mecque promeut l'unité islamique et lutte contre l'extrémisme

La conférence internationale « Communication avec les départements des affaires religieuses, de l'Ifta et des cheikhs dans le monde » a été organisée dimanche à La Mecque. (Fourni)
La conférence internationale « Communication avec les départements des affaires religieuses, de l'Ifta et des cheikhs dans le monde » a été organisée dimanche à La Mecque. (Fourni)
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La conférence internationale « Communication avec les départements des affaires religieuses, de l'Ifta et des cheikhs dans le monde » a été organisée dimanche à La Mecque. (Fourni)
La conférence internationale « Communication avec les départements des affaires religieuses, de l'Ifta et des cheikhs dans le monde » a été organisée dimanche à La Mecque. (Fourni)
La conférence internationale « Communication avec les départements des affaires religieuses, de l'Ifta et des cheikhs dans le monde » a été organisée dimanche à La Mecque. (Fourni)
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Publié le Dimanche 13 août 2023

Le forum de La Mecque promeut l'unité islamique et lutte contre l'extrémisme

  • La conférence souligne le besoin de dialogue pour faire face aux défis auxquels le monde islamique est confronté
  • Hissein Brahim Taha, secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique, a déclaré que le Royaume était devenu une destination pour la coexistence pacifique et les valeurs humaines

LA MECQUE : La conférence internationale « Communication avec les départements des affaires religieuses, de l'Ifta et des cheikhs dans le monde » a été organisée dimanche à La Mecque.

Placée sous le thème de la communication et de l'intégration, cette conférence réunira environ 150 érudits islamiques, muftis, chefs religieux et penseurs de 85 pays.

Des dirigeants d'associations islamiques et de cheikhs, ainsi que des universitaires de plusieurs universités internationales, participent également à cet événement, organisé par le ministère saoudien des Affaires islamiques, de la Dawah et de l'Orientation.

La conférence envoie un message au monde sur les efforts saoudiens pour servir l'islam et les musulmans, et pour promouvoir les valeurs de modération.

Le ministre saoudien de l'Islam, le cheikh Abdellatif Al-Asheikh, a déclaré que cette conférence s'inscrivait dans le prolongement des efforts déployés par le Royaume pour promouvoir la modération, un principe clé de l’Islam. Son objectif est de faire progresser la mission du Royaume qui consiste à favoriser l'unité entre les musulmans et à lutter contre le terrorisme et l'extrémisme. Le but ultime est « d’établir la paix, la stabilité et la prospérité dans les pays islamiques et dans le monde ».

Al-Asheikh a déclaré : « Nous nous réunissons dans le cadre de cette conférence, qui incarne l'unité islamique et met l'accent sur la coopération, le partenariat et la solidarité, qui constituent une grande approche prophétique. La conférence est initiée dans ce pays béni, qui a adopté ce principe depuis sa fondation, et qui porte le message pur de l'islam. »

« Elle diffuse également les principes de justice, de miséricorde et de modération dans une approche authentique qui est devenue un exemple à suivre dans l'appel à Dieu selon la démarche adoptée par le Coran et la Sunna du Prophète et présentée aux prédécesseurs de la nation. Cette méthode allie authenticité et modernité, préserve les constantes et adopte des variables de manière à réaliser les intérêts religieux et mondains ».

Al-Asheikh a ajouté que le peuple du Royaume connaissait une renaissance globale et que malgré ces progrès, ils restaient profondément attachés à la religion et défendaient les valeurs islamiques. Ils invitent également le monde à adopter cette approche, qui promeut la bonté, la miséricorde, l'appel à l'islam et la modération, et rejette l'extrémisme et la décadence.

Il a souligné le besoin urgent de se rencontrer, de se consulter et de coopérer sur la base de la justice et de la crainte de Dieu afin de défendre la pensée islamique. Cette nécessité est due à l'intensité croissante de la violence et des idéologies extrémistes, ainsi qu'à l'adoption de pratiques corrompues qui vont à l'encontre de la tolérance et de la justice de l'islam. En outre, « la politisation des groupes islamiques dans le but d'atteindre des objectifs partisans, au détriment des vraies valeurs religieuses, est un problème préoccupant ». Il est crucial de se distancer de ce mensonge et de cet extrémisme et d'adopter une compréhension modérée du discours religieux ».

Hissein Brahim Taha, secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique, a déclaré que le Royaume était devenu une destination pour la coexistence pacifique et les valeurs humaines, compte tenu de son patrimoine et de ses atouts humanitaires et civilisés, ses dirigeants étant soucieux de promouvoir les concepts entre les religions.

« Les dirigeants saoudiens ont grandement soutenu l'OCI dans tous les domaines afin qu'elle puisse accomplir pleinement sa mission. Cette conférence se tient alors que le monde islamique est confronté à de lourds défis, en plus des développements géopolitiques, des enjeux idéologiques et des tendances belliqueuses visant à déformer l'image de l'islam.

« Nous sommes tenus de nous opposer fermement à ces tendances et courants hostiles et d'évoquer le concept d'unité islamique, qui est connu pour être une unité civilisée, culturelle et humaine basée sur la coopération, la cohésion, l'interaction et l'enrichissement de la civilisation humaine dans tous les domaines ».

Taha a insisté sur la nécessité d'établir une plateforme islamique, englobant les pays, les gouvernements et les institutions. « Cette plateforme devrait privilégier le consensus, le dialogue et le renforcement des relations au sein de la nation islamique. Elle devrait également promouvoir la paix, la fraternité et la solidarité, tout en soutenant les principes de l'islam et en défendant son authenticité. »

Nauryzbai kazhy Taganuly, mufti du Kazakhstan, a souligné l'importance « d'émettre de nouvelles fatwas adaptées à tous les aspects de la vie ».

Il a également évoqué la récurrence des actes consistant à brûler le Saint Coran dans de nombreux pays européens, ce qui a suscité la colère du monde islamique. Il a déclaré que les auteurs de ces actes extrémistes devaient être condamnés.

Mohammed Matar Al-Kaabi, président de l'Autorité générale émiratie des affaires islamiques et des dotations, a déclaré que lors de la conférence, « ils se réunissent pour partager leurs préoccupations, idées et expériences ».

« L'objectif est de coopérer pour lancer des initiatives, relever des défis, fixer des priorités et convenir de stratégies qui servent l'islam et les musulmans », a-t-il ajouté.

« Cette conférence se tient dans un contexte d’enjeux difficiles et spécifiques dans le monde, qui prennent le pas sur le système de valeurs humaines préconisé par les messages divins et approuvé à l'unanimité par les esprits sains, ainsi que sur les programmes d'enseignement corrects, dont le plus important est celui de la foi », a-t-il ajouté.

Al-Kaabi a souligné les défis auxquels le système est confronté, notamment les courants qui rejettent l'existence d'un Créateur, se moquent des religions et incitent à la rébellion contre les principes divins. Il a également mentionné les menaces qui pèsent sur les valeurs familiales, telles que les tentatives de redéfinir le mariage et de ne pas tenir compte des caractéristiques innées. Ces défis mettent en péril l'innocence des enfants, les valeurs et l'avenir de l'humanité.

« Les valeurs de modération et de tolérance sont exposées aux défis conceptuels et comportementaux posés par les courants de l'islam politique, qui s'emparent de concepts islamiques sophistiqués et interprètent les textes religieux de manière extrémiste pour faire un lavage de cerveau à leurs adeptes, les inciter à la violence et au terrorisme et les inviter à malmener les autres », a-t-il dit.

Ahmed Al-Murabit Al-Shinqiti, le grand mufti de Mauritanie, a déclaré : « Les dirigeants saoudiens ont toujours eu à cœur de servir l'islam et les musulmans dans divers domaines de l'action islamique à travers le monde. »

Il a souligné que la conférence répondait aux besoins urgents de l'ensemble de la nation islamique et appelait à la résolution de questions modernes complexes. Elle a mis en exergue « l'importance de trouver des solutions et de comprendre la signification et la pertinence de la loi, des règles et des objectifs islamiques par rapport à la réalité ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.