Lancement d’une nouvelle ère pour le football saoudien

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Publié le Vendredi 11 août 2023

Lancement d’une nouvelle ère pour le football saoudien

  • Les joueurs d’Al-Ittihad sont les champions en titre et il s’agira de les battre dans une ligue élargie de seize à dix-huit équipes
  • Al-Nassr a terminé deuxième après une demi-saison avec Cristiano Ronaldo. Ils ont désormais l’occasion de disputer une saison entière avec le quintuple lauréat du Ballon d’or

RIYAD: La saison 2023-2024 de la Roshn Saudi League démarre vendredi. Affirmer qu’elle est très attendue relève de l’euphémisme.
Les fans d’Arabie saoudite n’ont jamais eu autant de talents dans leurs équipes et jamais une telle attention internationale n’avait été accordée au jeu saoudien.
Les joueurs d’Al-Ittihad sont les champions en titre et il s’agira de les battre dans une ligue élargie de seize à dix-huit équipes. Les Tigres sont les seuls parmi le «Big Four», repris par le Fonds public d’investissement au mois de juin dernier, à avoir le même entraîneur. Nuno Santo a impressionné lors de sa première saison et il a maintenant, avec Karim Benzema, N’Golo Kanté, Fabinho et Jota, la possibilité de former une équipe encore plus redoutable.
À Djeddah, quelques nuages se profilent à l’horizon. Comme Al-Hilal l’a découvert la saison dernière, se concentrer sur la Ligue des champions asiatique, la Coupe du monde des clubs de la Fifa et la Coupe du roi peut avoir des répercussions sur les performances des matchs de ligue. Avoir autant de rencontres à disputer devrait en tout cas satisfaire tous les joueurs et les préserver des rumeurs selon lesquelles Abderrazak Hamdallah, le meilleur buteur de la Saudi Pro League la saison dernière, s’estime mécontent de jouer les seconds rôles derrière Benzema. Il y a aussi la blessure majeure du défenseur d’exception Ahmed Hegazy. Sur le papier, toutefois, l’équipe d’Al-Ittihad est impressionnante.
Al-Nassr a terminé deuxième après une demi-saison avec Cristiano Ronaldo. Ils ont désormais l’occasion de disputer une saison entière avec le quintuple lauréat du Ballon d’or.
Marcelo Brozovic et Sadio Mané viennent respectivement de l’Inter Milan et du Bayern Munich. Ce sont des joueurs de très haut niveau. Il y a encore Seko Fofana et Alex Telles, qui rejoignent les footballeurs talentueux arrivés la saison dernière comme Anderson Talisca, Abdelrahmane Ghareeb et Sultan al-Ghannam. Al-Nassr affiche un excellent niveau, notamment en milieu de terrain et en attaque.
Après un mauvais début de présaison, l’équipe semble s’unir autour de son entraîneur, Luis Castro. Il reste à voir si le patron – l’un des six managers portugais de la ligue – peut faire face à la pression qui s'exerce sur les Jaunes pour remporter la ligue.
Les rivaux de Riyad, Al-Hilal, le savent bien, eux qui courent désespérément après leur 19e titre après leur troisième place de la saison dernière. Briller sur quatre fronts était trop pour cette équipe qui n’avait pas été mise à jour en raison des interdictions imposées aux périodes de transfert.
Kalidou Koulibaly est venu de Chelsea pour renforcer la défense et le milieu de terrain a été sérieusement amélioré grâce à Sergej Milinkovic-Savic et Ruben Neves, venus respectivement de la Lazio et de Wolverhampton Wanderers. Ces deux joueurs étaient recherchés par les clubs d’élite des grandes ligues européennes et constituent des recrues importantes. L’entraîneur Jorge Jesus, nommé pour un deuxième mandat, dispose également dans son équipe de l’attaquant brésilien Malcom, du Zénith Saint-Pétersbourg.
Battre Al-Hilal représente un véritable défi puisque le club compte des joueurs saoudiens exceptionnels comme Salem al-Dawsari, Yasser al-Shahrani, Mohamed Kanno et Ali al-Bulaihi, entre autres. Jorge Jesus voudra sans nul doute qu’un buteur prolifique succède à Odion Ighalo. S’il en obtient un, les Blues seront l’équipe à battre.
Les regards se tourneront également vers Al-Ahli, qui vient de passer une saison en deuxième division. Le club de Djeddah a recruté le gardien Édouard Mendy, de Chelsea, la légende de Liverpool Roberto Firmino et Riyad Mahrez, l’attaquant de Manchester City – peut-être le plus talentueux de tous les nouveaux arrivants.
Passer de la deuxième division au titre représente un pas énorme, mais les joueurs peuvent réaliser un bon départ qui les préparerait à une belle saison et leur permettrait de rêver à un retour dans le top quatre.
L’équipe Al-Shabab, qui s’est classée 4e la saison dernière, semble être la meilleure. Toutefois, elle n’a pas été aussi active que ses rivales sur le marché des transferts, même s’il tout n’est pas terminé sur ce point. Al-Ettifaq cherchera à entrer dans le top six grâce au recrutement de Steven Gerrard comme entraîneur-chef et à l'arrivée du capitaine de Liverpool, Jordan Henderson.
Les fans de Liverpool à l’échelle mondiale garderont un œil sur leurs performances. Tous les fans de football en feront de même pour la ligue saoudienne.
Cette saison s’annonce particulièrement intéressante.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.