La mythique cité de Tombouctou, au nord du Mali, est réputée pour sa multitude de mausolées, mais aussi pour ses bibliothèques séculaires contenant de vieux et précieux manuscrits. L’une de ses fameuses bibliothèques, connue à l’échelle internationale, est celle de Mohamed Tahar, un héritage qui se transmet depuis trois siècles.
Elle compte actuellement un peu plus de deux mille manuscrits, écrits essentiellement en langue arabe, mais il en existe également d’autres en langue tamashek, en songhaï, en hassanya et en peul. On y trouve un peu de tout.
Des documents de jurisprudences, de médecine, d’astrologie, de grammaire et aussi des actes de mariage, de vente et achat, d’héritage, d’échange des esclaves, etc. Les plus anciens datent du XIVe siècle.
«Au XVIIe siècle, un membre éminent de ma famille, connu sous le nom de Moulaye Ibrahim, s’installa à Arawane, une oasis sur la route du commerce transsaharien. La bibliothèque a été fondée par la suite, par l’un de ses fils, Moulaye Sidi Mohamed Cherif, puis confiée à un frère de ce dernier, Sidi Talibna. Elle porte aujourd’hui le nom de Mohamed Tahar, fils de Cherif, arrière-petit-fils de Moulaye Ibrahim», dira Abdoul Wahid Haidara, l’actuel propriétaire et directeur de la bibliothèque.
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