La grande fête mondiale des scouts en Corée du Sud écourtée à cause d'un typhon

Des scouts britanniques arrivent dans un hôtel à Séoul, le 5 août 2023, après avoir quitté le Jamboree scout mondial à Buan, dans la province du Jeolla du Nord (AFP).
Des scouts britanniques arrivent dans un hôtel à Séoul, le 5 août 2023, après avoir quitté le Jamboree scout mondial à Buan, dans la province du Jeolla du Nord (AFP).
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Publié le Lundi 07 août 2023

La grande fête mondiale des scouts en Corée du Sud écourtée à cause d'un typhon

  • Selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap, toutes les activités prévues lundi après-midi ont été annulées et les participants commenceront à quitter le camp mardi matin
  • Le cabinet du président sud-coréen Yoon Suk Yeol a indiqué dans un communiqué que les participants pourraient être relogés à Séoul et ses environs

SEOUL: La grande fête mondiale des scouts, qui se tient en Corée du Sud et que des milliers de participants ont déjà fui à cause de la chaleur et de la mauvaise organisation, va s'achever plus tôt que prévu en raison d'une alerte au typhon.

"En raison de l'impact attendu du typhon Khanun, un départ anticipé sera prévu pour tous les participants", a annoncé lundi dans un communiqué l'Organisation mondiale du mouvement scout, en demandant aux autorités de l'aider à rapatrier les dizaines de milliers d'enfants et d'adolescents participant au festival.

"Nous demandons instamment au gouvernement d'accélérer le plan de départ et de fournir toutes les ressources et le soutien nécessaires aux participants pendant leur séjour et jusqu'à ce qu'ils retournent dans leur pays d'origine", a-t-elle ajouté.

Aucun détail n'a été fourni sur l'endroit où les participants seront accueillis avant de rentrer chez eux.

Selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap, toutes les activités prévues lundi après-midi ont été annulées et les participants commenceront à quitter le camp mardi matin.

Le cabinet du président sud-coréen Yoon Suk Yeol a indiqué dans un communiqué que les participants pourraient être relogés à Séoul et ses environs.

Le puissant typhon Khanun, qui a fait au moins un mort en passant au-dessus de l'archipel japonais d'Okinawa la semaine dernière, devrait atteindre la Corée du Sud jeudi, selon les services météorologiques.

Environ 43 000 personnes venues du monde entier avaient rejoint le "jamboree" géant des scouts fin juillet à Saemangeum, sur la côte Ouest de la Corée du Sud. La fête, organisée tous les quatre ans, devait s'achever le 12 août.

Coups de chaleur

Mais l'événement a vite tourné au cauchemar: des milliers de participants, dont les 4 000 Britanniques et les 1 500 Américains ont quitté prématurément le rassemblement en fin de semaine dernière en raison de la chaleur extrême et de l'organisation défaillante.

Selon les autorités locales et les organisateurs, environ 600 participants ont été victimes de coups de chaleur ou autres maux liés aux températures torrides.

Les Britanniques se sont repliés vers Séoul, tandis que les Américains ont été accueillis par l'armée de leur pays dans sa base de Pyeongtaek, au sud de la capitale.

Les scouts de Singapour ont également décidé de quitter le site plus tôt que prévu.

La péninsule coréenne subit actuellement une vague de chaleur humide, avec des températures quotidiennes de 35 à 38 degrés, ce qui a entraîné le déclenchement de l'alerte maximale canicule.

Les médias locaux ont qualifié ces derniers jours la situation de "honte nationale", vu le temps dont a disposé le pays pour préparer ce gigantesque rassemblement estival.

Le gouvernement sud-coréen a dépêché sur place des médecins et infirmiers militaires, ainsi que des autobus climatisés et des camions frigorifiques chargés d'eau glacée.

Une aide d'urgence de 6,9 milliards de wons (5,3 millions de dollars) a également été adoptée pour faire face à cette situation.

Outre les problèmes posés par la chaleur, les médias locaux ont fait état de mauvaises conditions pour le camping, avec des installations sanitaires "loin d'être idéales" comportant des douches et des toilettes rudimentaires. Sans compter les nombreuses piqûres d'insectes.

Et, pour ne rien arranger, les autorités régionales ont indiqué samedi que 70 participants à la grande messe des scouts avaient contracté la Covid.


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.