Alors que les souvenirs déchirants de l'explosion du port reviennent dans l'esprit des Libanais, la question de la justice pour les victimes du crime revient avec force sur le devant de la scène. Et la justice s'accompagne inévitablement d'exigences de vérité : pourquoi ce qui s'est passé est-il arrivé ? Qui l'a fait? Qui a passé la commande ?
Cependant, la justice revient comme un impossible inaccessible. Le juge Tarek Bitar ayant les mains liées, après le limogeage du juge Fadi Sawan, n'a fait que résumer cet état de choses, en plus de servir de présage précoce pour ce qui allait arriver.
Cette même justice n'a pas été rendue non plus après l'assassinat de l'écrivain et militant Lokman Slim, ni celui du photographe de l'armée Joseph Bejjani. Justice n'a pas non plus été rendue, ou a été suspendue, en ce qui concerne le crime de pillage par les banques de leurs déposants, ni l'effondrement économique et monétaire qui l'a précédé et accompagné.
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