«Miss des miss», Geneviève de Fontenay s'est éteinte à 90 ans

Geneviève de Fontenay, figure historique du concours Miss France, est décédée le 2 août 2023 selon des sources proches (AFP).
Geneviève de Fontenay, figure historique du concours Miss France, est décédée le 2 août 2023 selon des sources proches (AFP).
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Publié le Mercredi 02 août 2023

«Miss des miss», Geneviève de Fontenay s'est éteinte à 90 ans

  • Geneviève de Fontenay a su mettre en avant les femmes, leur indépendance et a fait basculer le destin de nombreuses d'entre elles
  • Elle est décédée dans la nuit de lundi à mardi

PARIS : La dame au chapeau n'est plus: après avoir régné pendant plus de 60 ans sur les concours de beauté, avant d'en devenir persona non grata, Geneviève de Fontenay a tiré sa révérence à l'âge de 90 ans.

Elle est décédée dans la nuit de lundi à mardi, a appris mercredi l'AFP auprès de son entourage, confirmant une information de TF1.

Emblématique "Miss des Miss", elle avait claqué la porte du concours pour divergences de vues en 2010. Défendant une image conservatrice de la féminité, elle avait progressivement été ostracisée.

Retirée de la vie publique depuis des années, elle avait été mise en examen en juin dernier pour injures.

"Geneviève de Fontenay a su mettre en avant les femmes, leur indépendance et a fait basculer le destin de nombreuses d'entre elles", a loué dans un communiqué la présidente de la Société Miss France, Alexia Laroche-Joubert.

En 2002, Endemol, géant européen de la téléréalité, avait racheté cette société. Rapidement, la "dame au chapeau" et Endemol étaient entrés "en conflit éthique", selon elle, sur l'organisation du concours et de la cérémonie.

Elle avait fini par en claquer la porte pour lancer son propre concours dissident, Miss Prestige nationale, déclenchant une guerre judiciaire avec Endemol.

Désuète

Née le 30 août 1932 à Longwy (Meurthe-et-Moselle) dans une famille de dix enfants dont elle est l'aînée, Geneviève Mulmann s'est tôt fait remarquer par ses tenues, portant dès l'adolescence des tailleurs chics.

Elle rencontre en 1954 le président de la structure Miss France de l'époque, Louis Poirot, dit de Fontenay, de 24 ans son aîné.

Elue "Miss Elégance" en 1957, Geneviève de Fontenay a été un temps mannequin pour Balenciaga. Pendant des décennies, elle incarne l'élégance à la française avant d'en devenir une figure désuète.

Elle reprendra seule en 1981 la direction du Comité Miss France, après la disparition de Louis de Fontenay.

Connue pour ses coups de gueule et ses propos polémiques, elle avait boycotté le centenaire des concours de beauté en France organisé fin 2020 par TF1. Geneviève de Fontenay rejetait la date de 1920 --celle du premier concours de "la plus belle femme de France"-- et retenait celle de 1928, lorsqu'il fut rebaptisé "Miss France".

"C'est une icône du patrimoine français. (...) On n'était pas toujours d'accord mais j'ai toujours eu beaucoup de respect pour Geneviève", a déclaré à l'AFP Sylvie Tellier, Miss France 2002 et ancienne directrice générale de la Société Miss France.

Même tonalité pour Miss France 1968, proche de la dame au chapeau, Christiane Lillio, qui loue "une femme très forte, qui avait de l'élégance, du savoir, des valeurs".

"Elle était attachée à la valeur humaine des jeunes femmes et au respect de leur corps", a-t-elle déclaré à l'AFP.

"Tristesse et émotion après la disparition de notre chère dame au chapeau. (...) J'aimais son franc-parler, ses emportements patriotiques, sa défense des MissFrance. RIP pensées à sa famille", a réagi sur le réseau social X le journaliste et animateur Stéphane Bern.

"Geneviève de Fontenay, elle avait son petit caractère. (...) Elle a tenu haut et fort son poste de patronne des Miss France", a souligné sur BFMTV Jean-Pierre Foucault.

L'animateur star et controversé de C8 Cyril Hanouna a de son côté loué, sur X, "une personne comme il y en a de moins en moins et qui va (beaucoup) nous manquer".


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.