Un rôle plus important attend les femmes arabes dans la recherche scientifique et l'innovation

S'exprimant lors d'un récent webinaire L'Oréal-UNESCO pour les femmes et la science, en partenariat avec la plateforme de conférenciers She Is Arab, des experts de tous les pays du Golfe ont souligné le rôle central que les femmes doivent jouer dans la recherche et l'innovation. À gauche: Dr Maha Al-Mozaini. À droite: Dr Anna Paolini. (Photo, fournie).
S'exprimant lors d'un récent webinaire L'Oréal-UNESCO pour les femmes et la science, en partenariat avec la plateforme de conférenciers She Is Arab, des experts de tous les pays du Golfe ont souligné le rôle central que les femmes doivent jouer dans la recherche et l'innovation. À gauche: Dr Maha Al-Mozaini. À droite: Dr Anna Paolini. (Photo, fournie).
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Publié le Dimanche 13 décembre 2020

Un rôle plus important attend les femmes arabes dans la recherche scientifique et l'innovation

  • Les experts du Golfe exigent des efforts continus afin de corriger le déséquilibre entre les genres dans la région surtout dans les professions scientifiques et technologiques
  • Un spécialiste saoudien des maladies infectieuses affirme que de bons modèles ainsi qu’un bon mentorat pourrait amener plus de femmes à se lancer dans les domaines des STIM

DUBAI: Lorsque la pandémie sera enfin vaincue, les scientifiques qui ont conçu des vaccins en un temps record seront sans aucun doute salués comme les protecteurs de l’humanité.

Il en sera de même pour les experts en technologie qui, grâce aux périodes de confinement, ont pleinement contribué à déplacer les emplois et les infrastructures vers l'espace numérique. Les héros ne manqueront certainement pas, mais peut-on en dire autant des héroïnes?

Malgré les progrès récents, les femmes restent une minorité dans les professions de la science, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STIM), en particulier au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA).

Aujourd'hui, les experts de la région demandent aux écoles, aux gouvernements et aux employeurs de faire davantage dans le but de corriger ce déséquilibre.

S'exprimant lors d'un récent webinaire L'Oréal-UNESCO pour les femmes et la science, en partenariat avec la plateforme de conférenciers She Is Arab, des experts de tous les pays du Golfe soulignent le rôle central que les femmes doivent jouer dans la recherche et l'innovation.

« On peut constater la passion des femmes pour la science », avoue le Dr Maha Al-Mozaini, spécialiste des maladies infectieuses et professeur à l'hôpital spécialisé et centre de recherche Roi Faisal en Arabie saoudite. « Cela change radicalement et rapidement, et je crois vraiment qu’elles peuvent apporter un avenir meilleur ».

Selon les chiffres de 2018 de l'Institut de statistique de l'UNESCO, à peine 28,8% des chercheurs du monde sont des femmes. Le taux d'inscription des femmes dans les cours d'ingénierie, de fabrication et de construction s'élève à seulement 8% dans le monde, tandis que dans les sciences naturelles, les mathématiques et les statistiques, il est de 5%.

Pour les technologies de l'information et des communications (TIC), le chiffre tombe à un chiffre dérisoire de 3%.

« Ces chiffres sont alarmants », déclare le Dr Anna Paolini, directrice du bureau de l'UNESCO à Doha et représentante pour le Golfe et le Yémen. « Les pays exigent une réaction courageuse afin de réduire l'écart entre les sexes dans les domaines de la science, de la technologie et de l'innovation et doter la génération future des compétences et des habiletés adéquates, et exploiter la puissance des nouvelles technologies émergentes, telles que l'intelligence artificielle, la robotique, la réalité virtuelle et la réalité augmentée, à titre d’exemple ».

En ces temps de perturbations sans précédent, en particulier dans l'éducation où 1,5 milliard d'étudiants ont manqué l'apprentissage, Paolini explique que les contributions des hommes et des femmes aux sciences, à la technologie, à la résolution de problèmes et à la prise de décision ne peuvent être sous-estimées.

« La recherche et l'innovation sont des catalyseurs qui nous permettent d’atteindre nos objectifs de vivre sur une planète plus saine, durable et prospère », assure Paolini. « Cependant, le monde a un besoin urgent de plus de scientifiques afin de relever les défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser la moitié de la population mondiale, qui sont des femmes, passer inaperçue sans aborder leurs réalisations remarquables ».

EN CHIFFRES

28,8%

* La proportion de chercheuses dans le monde qui sont des femmes (UNESCO).

Les enseignantes, médecins, infirmières et chercheurs ont tous été à l'avant-garde de la bataille contre la Covid-19. Dans le cas de l’équipe d’Al-Mozaini en Arabie saoudite, 99% de ses chercheuses sont des femmes.

« Lorsque je prône l'autonomisation des femmes dans les STIM, les défis auxquels nous sommes confrontées en tant que femmes sont différents d'un pays à l'autre », déclare Al-Mozaini, lauréate du programme régional des jeunes talents L'Oréal-UNESCO pour les femmes et la science au Moyen-Orient.

« Nous avons vu qu'aux États-Unis, les nombres de femmes diplômées en sciences sont présents, mais ils ont tendance à diminuer dans la population active. Dans notre cas, c'est très prometteur. Nous n'avons qu'un seul homme dans notre équipe. »

De nombreux facteurs ont contribué à leur succès, y compris le soutien de leurs familles, a souligné Al-Mozaini. « Nous avons donc des avantages par rapport aux autres pays du Moyen-Orient, et en particulier du CCG », ajoute-elle.

« Ces femmes viennent toutes d'horizons différents, de la biologie moléculaire et de la génétique à la virologie et à l'immunologie. Elles travaillaient 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 pendant le confinement, laissant leurs familles derrière eux. Et comme on en savait peu sur le virus, nous avons tous dû prendre des mesures de précaution afin de protéger nos familles.

Le travail était pénible. Au début de la pandémie, le centre de recherche saoudien a dû répartir ses ressources sur de nombreux aspects différents de l'épidémie ».

Notre équipe, qui était en charge des immunodéprimés, essayait d'établir des tests, car les premiers signes du virus montraient qu'il se transmettait à des niveaux très élevés », explique-elle. « Donc, pour arrêter le cycle de propagation du virus, vous deviez faire des tests ».

« Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser la moitié de la population mondiale, qui sont des femmes, passer inaperçue sans aborder leurs réalisations remarquables ».

Dr Anna Paolini, représentante de l'UNESCO pour le CCG et le Yémen

Leurs efforts ont consisté à mettre en place un mode de test viral en interne comme test diagnostique de secours. « Le test est très délicat, fiable et rapide », assure Al-Mozaini. « Mieux encore, dans les pays en développement et à faible revenu qui n’ont pas la possibilité d’obtenir ces kits coûteux; ils peuvent toutefois utiliser notre protocole pour faire les tests ».

Al-Mozaini est encouragé de voir un nombre croissant de femmes du Golfe se joindront au domaine des sciences. Les femmes du Moyen-Orient représentent désormais près de la moitié de la population étudiante totale des STIM et elles joueront sans aucun doute un rôle de premier plan dans l’univers post-pandémique.

Aux EAU, 61% des étudiants universitaires dans ce domaine sont des femmes, 71% à Oman et 55% à Bahreïn. Cependant, les femmes sont toujours sous-représentées dans le milieu de la recherche. Bien que 38% des diplômés saoudiens dans le domaine soient des femmes, seuls 17% d'entre eux travaillent dans les secteurs des STIM.

Al-Mozaini affirme que la meilleure façon de soutenir les femmes qui choisissent une carrière scientifique est de leur fournir un mentorat approprié et de bons modèles. « Nous, en tant que scientifiques, devrions propager cela aux jeunes générations », maintient-elle.

« J'ai suivi les STIM car j'y ai été exposé au début de ma scolarité. J'avais un très gentil professeur qui était à la retraite et qui enseignait la biologie à l'école, et il nous a toutes inspirés. Cela était pour nous un bon mentorat, un bon modèle à suivre et un contact direct aux STIM ».

En septembre, l'Organisation de la coopération islamique (OCI) a discuté des plans visant à intensifier la disposition de l’éducation dans les domaines des STIM pour les femmes et les filles lors d'une réunion à Djeddah. Au cours d’un atelier virtuel, les membres du secrétariat général de l’OCI ont examiné les moyens d’améliorer l’accès à l’apprentissage des STIM des femmes et des filles dans les pays membres.

Dans le pays hôte de l’OCI, l’Arabie saoudite, la participation des femmes à la population active et à l’économie au sens large et le fait d’avoir plus de femmes à des postes de direction est l’un des principaux objectifs de la stratégie de réforme Vision 2030. Un nombre croissant de femmes saoudiennes occupent déjà des postes de haut rang alors même que les nouvelles politiques gouvernementales visent à accroître l'emploi des femmes dans tous les domaines.

« Sur le marché du travail, nous devons créer un environnement qui leur convient », révéle-elle. « Ce sont des mères, elles ont des enfants, alors elles ont vraiment besoin du meilleur système de garderie pour enfants au sein de leur lieu de travail afin de laisser leurs enfants et aller travailler.

« Ils ont besoin du meilleur programme de mentorat dès leur plus jeune âge et le plus important de tous est de leur offrir une opportunité de leadership, et c'est pourquoi la Vision 2030 du prince héritier Mohammed ben Salman encourage les femmes à accéder aux postes de leadership ».

Pour Paolini, la clé de la promotion des femmes dans la science est d'inspirer les filles à l’école et à la maison. « Cela nous a vraiment tous façonnés », souligne-elle. « Nous avons tous une histoire qui nous a inspiré pour atteindre notre situation actuelle et c'est pourquoi ce réseau et cette plate-forme sont si importants. »

« Partout dans le monde, nous avons besoin de plus de science comme nous avons besoin de plus de femmes dans la science ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite et l'Iran réaffirment leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin

Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
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  • Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a participé mardi à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint

RIYAD : L’Arabie saoudite et l’Iran ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin lors d’une réunion tenue mardi à Téhéran.

Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a assisté à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint entre l’Arabie saoudite, l’Iran et la Chine.

Les parties saoudienne et iranienne « ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin dans son intégralité, ainsi que leur volonté de renforcer les relations de bon voisinage entre leurs pays, dans le respect de la Charte des Nations unies, de la Charte de l’Organisation de la coopération islamique et du droit international », a indiqué l’Agence de presse saoudienne dans un communiqué.

L’Arabie saoudite et l’Iran ont également salué le rôle positif continu joué par la Chine ainsi que son soutien constant à la mise en œuvre de l’Accord de Pékin.

De son côté, la Chine a réaffirmé sa disponibilité à poursuivre son soutien et à encourager les démarches entreprises par le Royaume et l’Iran pour développer leurs relations dans divers domaines.

Les trois pays ont salué les progrès continus dans les relations saoudo-iraniennes et les perspectives qu’ils offrent à tous les niveaux, a ajouté la SPA.

Les trois pays ont également appelé à une cessation immédiate des agressions israéliennes en Palestine, au Liban et en Syrie.

Ils ont en outre condamné tout acte portant atteinte à l’intégrité territoriale de l’Iran.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne dit avoir frappé des infrastructures du Hezbollah au Liban

Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
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  • L’armée israélienne affirme avoir frappé plusieurs infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban, dont un site de lancement, un complexe d’entraînement et des installations militaires, malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Le contexte reste tendu depuis l’assassinat de Hassan Nasrallah en 2024, tandis que Washington presse Beyrouth de désarmer le Hezbollah, une demande rejetée par le groupe et ses alliés

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir frappé des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban.

Les forces armées israéliennes ont indiqué "avoir frappé des infrastructures appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", dont un site de lancement utilisé pour des attaques contre Israël, dans un communiqué publié sur plusieurs réseaux sociaux.

Elles disent avoir ciblé également un complexe d'entraînement de la force al-Radwan, une unité d'élite, des champs de tir, des zones d'entraînement aux armes pour divers types d'armes et des structures militaires appartenant au Hezbollah.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe chiite pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières le visant dans ses bastions libanais, et d'occuper cinq points frontaliers dans le sud du Liban.

Israël avait menacé début novembre d'intensifier ses attaques au Liban, accusant le mouvement de se "réarmer".

Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent en invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.


Accord Arabie saoudite-Qatar pour une liaison ferroviaire à grande vitesse

Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
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  • L’Arabie saoudite et le Qatar lancent une ligne TGV de 785 km reliant Riyad à Doha, achevée d’ici six ans et destinée à transporter plus de 10 millions de passagers par an
  • Le projet, estimé à 115 milliards de SR, vise à renforcer l’intégration régionale, stimuler commerce et tourisme, et soutenir la transition vers des transports durables

RIYAD: L’Arabie saoudite et le Qatar ont signé lundi un accord pour construire une ligne ferroviaire à grande vitesse reliant les deux pays.

L’annonce est intervenue à l’issue d’une rencontre à Riyad entre le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, tenue dans le cadre du Conseil de coordination saoudo-qatari.

La liaison ferroviaire, qui connectera l’aéroport international King Salman de Riyad à l’aéroport international Hamad de Doha, constituera une première pour les deux nations et réduira le temps de trajet entre les deux capitales à seulement deux heures.

Selon un communiqué conjoint, le projet devrait être achevé d’ici six ans et créer 30 000 emplois dans les deux pays. Une fois opérationnel, il transportera plus de 10 millions de passagers par an.

Les dirigeants ont assisté à la signature de l’accord au palais Al-Yamamah à Riyad, où ils ont également coprésidé la huitième session du Conseil de coordination qataro-saoudien.

L’accord a été signé par le ministre saoudien des Transports et des Services logistiques, Saleh Al-Jasser, et par le ministre qatari des Transports, cheikh Mohammed ben Abdulla ben Mohammed Al-Thani. Il est considéré comme une étape stratégique visant à renforcer la coopération, l’intégration développementale et le développement durable, et à démontrer un engagement commun en faveur de la prospérité régionale.

La ligne à grande vitesse s’étendra sur 785 km et accueillera des trains capables de dépasser les 300 km/h. Plusieurs arrêts sont prévus entre les deux aéroports, notamment à Hofuf et Dammam.

Le service devrait considérablement améliorer les déplacements ferroviaires dans la région et stimuler le commerce ainsi que le tourisme. Le bénéfice économique pour les deux pays est estimé à 115 milliards de riyals saoudiens (30,6 milliards de dollars).

Conçue avec des technologies de pointe et une ingénierie intelligente, la ligne contribuera également à la durabilité environnementale en réduisant les émissions de carbone et en soutenant la transition vers des modes de transport plus efficaces et innovants. Elle constitue l’un des projets clés soutenant le développement régional et renforçant la connectivité ainsi que l’intégration au sein des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Au cours de la réunion du conseil, les deux parties ont souligné la solidité de leurs liens économiques, avec un commerce bilatéral en 2024 en hausse de 634 % depuis 2021, à 930,3 millions de dollars (hors réexportations).

Le cheikh Tamim était accompagné lors des discussions par le Premier ministre, cheikh Mohammed ben Abdulrahman ben Jassim Al-Thani, ainsi que par d’autres hauts responsables.