Quand les pays du Golfe font face à des températures extrêmes

Des températures caniculaires ont été enregistrées au Moyen-Orient pendant deux jours consécutifs, oscillant entre 45 et 49 °C en ce mois de juillet. Elles devraient atteindre 50 °C au cœur de l’été. (AFP)
Des températures caniculaires ont été enregistrées au Moyen-Orient pendant deux jours consécutifs, oscillant entre 45 et 49 °C en ce mois de juillet. Elles devraient atteindre 50 °C au cœur de l’été. (AFP)
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Publié le Mercredi 19 juillet 2023

Quand les pays du Golfe font face à des températures extrêmes

  • Aux Émirats arabes unis, Abu Dhabi a enregistré une température de 50,1 °C dans la région d’Al-Dhafra (ouest du pays) pendant deux jours consécutifs
  • Les conditions météorologiques devraient s’aggraver en raison du réchauffement climatique, provoquant des effets potentiellement irréversibles tels que l’insécurité alimentaire, la perturbation de l’agriculture et les pénuries d’eau

DUBAÏ: Les pays du monde entier sont une fois de plus en proie à des températures record en raison de la vague de chaleur estivale intense qui oblige les gouvernements du Moyen-Orient, d’Europe et des Amériques à émettre des avertissements sanitaires et à conseiller aux gens de rester chez eux, bien hydratés.

Plusieurs études récentes, dont un rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), avertissent qu’il y a 66% de risques que la température mondiale dépasse le seuil d’1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels pendant au moins un an, entre 2023 et 2027.

«Il s’agit d’un marqueur important, car il représente la limite supérieure fixée par l’Accord de Paris pour éviter des changements catastrophiques dans les écosystèmes de notre planète», déclare Zoltan Rendes, directeur marketing de SunMoney Solar Group et ambassadeur du Pacte climatique européen de l’Union européenne (UE), dans un entretien accordé à Arab News.

Les scientifiques mettent en garde contre la possibilité que la planète ait déjà dépassé un seuil critique en matière de changement climatique. Des rapports font état de températures océaniques record, ce qui place le monde dans un «territoire inconnu» avec des conséquences graves pour la vie marine et les schémas météorologiques mondiaux au cours de la prochaine décennie.

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En proie à des températures extrêmes, l’Arabie saoudite et d’autres pays du Moyen-Orient considèrent l'accent mondial mis sur la durabilité comme une possibilité de diversifier leurs économies et d’adopter de nouvelles technologies et expertises. (AFP)

«Ces développements mettent en lumière l’urgence de lutter contre le changement climatique, ainsi que le rôle essentiel de la science et de la technologie dans la recherche de solutions», déclare M. Rendes.

Le rapport indique que même si un dépassement du seuil d’1,5 °C au cours des cinq prochaines années pourrait n’être que temporaire, il y a 98% de risques qu’au moins une des cinq prochaines années – et la période de cinq ans dans son ensemble – soit la plus chaude jamais enregistrée à l’échelle de la planète.

Pour ce seul été, des vagues de chaleur meurtrières en Europe ont contraint les autorités italiennes à placer seize villes en alerte rouge. Dans le même temps, les températures au sol en Espagne ont dépassé les 60 °C, laissant présager une saison estivale encore plus chaude que l’an dernier.

Des températures de plus de 50 °C aux États-Unis signifient qu’un tiers des Américains vivent sous le coup d’avis sanitaires et des records de température devraient être battus dans pas moins de trente-huit villes du pays au cours des prochains mois.

Des températures caniculaires ont également été signalées en Asie et au Moyen-Orient. La Chine, à titre d’exemple, a enregistré sa température la plus chaude à ce jour alors que le thermomètre a dépassé 52 °C au Xinjiang, battant le précédent record de 50,3 °C. Aux Émirats arabes unis (EAU), Abu Dhabi a enregistré une température de 50,1 °C dans la région d’Al-Dhafra (ouest du pays) pendant deux jours consécutifs.

D’autres pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG), dont Oman et le Koweït, ont également enregistré des températures oscillant entre 45 et 49 °C ce mois-ci. Elles devraient atteindre la barre des 50 °C à un moment donné au cours de l'été.

Les changements trop évidents dans les conditions météorologiques mondiales, en particulier pendant les mois d’été, ne sont qu’une autre preuve que le monde est en retard sur ses engagements de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 45% d’ici à 2030, et d’atteindre l’objectif zéro émission nette d’ici à 2050.

Qu’adviendra-t-il donc des pays ayant des climats déjà plus chauds que la plupart? Et que deviendra le monde si le dépassement du seuil d’1,5 °C n’est pas temporaire?

Ces questions seront abordées lors de la Conférence des nations unies sur les changements climatiques (COP28) et du premier bilan mondial de l’Accord de Paris, qui aura lieu à Dubaï à partir du 30 novembre. Plus de quatre-vingt mille représentants et cent quarante chefs d’État et de gouvernement devraient y assister.

Cette conférence vise à accélérer la transition vers un modèle économique durable à faible émission de carbone et à forte croissance grâce à des actions spécifiques axées sur quatre changements de paradigme, soutient Philipp Rosenthal, directeur associé de l’équipe chargée du changement climatique, carbone et déchets au cabinet de conseil Williams Sale Partnership du Moyen-Orient. Il s’agit notamment d’accélérer la transition énergétique, de transformer le financement de la lutte contre le changement climatique, de donner la priorité à la nature et aux populations dans l’action climatique et de se mobiliser pour un sommet inclusif.

«L’objectif est de favoriser un vaste potentiel économique tout en répondant au besoin urgent de réduction des émissions et en respectant les engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris», déclare M. Rosenthal à Arab News.

En outre, le résultat du bilan mondial, décrit comme «un tournant décisif pour l’action climatique», sera l’occasion d’unir les efforts mondiaux et de mettre le monde sur la voie d’un avenir plus durable.

«De plus en plus de pays, de régions, de villes et d’entreprises ont établi des objectifs de neutralité carbone et les solutions zéro carbone deviennent compétitives dans des secteurs économiques représentant 25% des émissions», précise Philipp Rosenthal.

Cette tendance est plus perceptible dans les secteurs de l’énergie et des transports et elle a généré de nombreuses nouvelles possibilités commerciales pour les pionniers, souligne-t-il, ajoutant que d’ici à 2030, les solutions zéro carbone pourraient être compétitives dans des secteurs représentant plus de 70% des émissions mondiales.

Les pays du monde entier ont également considéré l’accent mondial mis sur la durabilité comme une possibilité de diversifier leur économie et d’adopter de nouvelles technologies et expertises. Les pays du Golfe, notamment les EAU et l’Arabie saoudite, en sont deux solides exemples.

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«Les EAU ont réussi à diversifier leur économie. En 1971, le secteur pétrolier contribuait à hauteur de 90% au produit intérieur brut (PIB) du pays et, aujourd’hui, ce chiffre a considérablement diminué pour atteindre 28%», déclare Rory McCarthy, directeur de l’exploitation et associé chez Yellow Door Energy, à Arab News.

Il affirme qu’en plus de l’ambitieuse stratégie énergétique 2050 des EAU, le pays a énormément investi dans l’énergie solaire et il abrite désormais plusieurs des plus grands parcs solaires du monde, notamment le parc d’énergie solaire Mohammed ben Rachid al-Maktoum à Dubaï et les centrales solaires Al-Dhafra et Noor à Abu Dhabi.

«L’Arabie saoudite a programmé l’Initiative verte saoudienne, qui fait partie du projet Vision 2030, et dont les objectifs sont de réduire les émissions de carbone de 278 millions de tonnes par an d’ici à 2030, d’atteindre 50% de production d’énergie propre d’ici à 2030 et de planter dix milliards d’arbres (ainsi que quarante milliards d’arbres à travers le Moyen-Orient)», déclare M. McCarthy.

De plus, en menant à bien l’initiative Vision 2030, le Royaume vise à réduire sa dépendance au pétrole, à diversifier son économie et à développer les secteurs des services publics comme la santé, l’éducation, les infrastructures, les loisirs et le tourisme.

Dans l’ensemble, les pays du Golfe investissent massivement dans des projets d’énergie renouvelable, tous axés sur la durabilité et, plus spécifiquement, sur la production et l’utilisation d’hydrogène vert.

 

EN CHIFFRES

66% – Risque que les températures mondiales dépassent le seuil d’1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels pendant au moins un an, entre 2023 et 2027.

98% – Risque qu’au moins une des cinq prochaines années – et la période de cinq ans dans son ensemble – soit la plus chaude jamais enregistrée à l’échelle de la planète.

(Source: OMM)

 

«Ces initiatives représentent un changement significatif dans les politiques énergétiques de la région», insiste Zoltan Rendes.

«Alors que ces pays ont toujours été associés à des niveaux élevés de production d’hydrocarbures, leurs efforts de transition vers des sources d’énergie renouvelables démontrent une prise de conscience croissante de la nécessité de lutter contre le changement climatique.»

Néanmoins, l’ampleur du défi est énorme, explique M. Rendes, et le succès de ces efforts dépendra d’une série de facteurs, notamment des progrès technologiques, des considérations économiques et de la volonté politique. Après tout, les enjeux sont importants et les conséquences du réchauffement climatique peuvent être préjudiciables pour le monde entier.

«Si le seuil climatique d’1,5 °C est dépassé, le niveau de la mer continuera à s’élever, entraînant une augmentation de l’érosion et des inondations côtières», avertit M. Rosenthal.

«Les phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les ouragans, les sécheresses et les vagues de chaleur, deviendront plus fréquents et plus graves. Ils auront une incidence sur l’agriculture, les ressources en eau et la santé humaine.»

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Un garçon transporte un bloc de glace pendant une vague de chaleur à Damas, en Syrie. (Reuters)

Des écosystèmes entiers pourraient subir des perturbations importantes, entraînant la perte, voire l’effondrement de la biodiversité. En outre, il pourrait y avoir un risque plus élevé de points de basculement irréversibles, comme la fonte des principales calottes glaciaires et la libération de grandes quantités de gaz à effet de serre lors du dégel du pergélisol.

«Les effets seraient profonds et ils auraient des conséquences considérables sur les sociétés humaines et le monde naturel», souligne Philipp Rosenthal.

L’Organisation des nations unies (ONU) a lancé un nouvel avertissement concernant la probabilité croissante que le phénomène météorologique El Niño se produise dans les mois à venir, entraînant des températures mondiales plus élevées et de nouveaux records de chaleur, alors que l’année 2023 marque la fin d’une série inhabituelle de trois années consécutives de La Niña.

Les phénomènes El Niño et La Niña, qui résultent des variations de la force du vent et des températures océaniques dans l’océan Pacifique, provoquent des modèles climatiques distinctifs. Alors que les épisodes El Niño libèrent de la chaleur de l’océan et ajoutent jusqu’à 0,2 °C aux températures mondiales en surface, les épisodes La Niña contribuent à une absorption accrue de chaleur par l’océan, indique M. Rosenthal.

En conséquence, le cycle El Niño-La Niña a des effets importants sur un certain nombre de régions, en particulier sous les tropiques, provoquant des vagues de chaleur, des sécheresses, des inondations et des incendies de forêt.

«L’incidence du changement climatique et des épisodes El Niño sur le Moyen-Orient, en particulier les pays du Golfe comme l’Arabie saoudite, les EAU et le Qatar, fait l’objet d’études intensives», poursuit Zoltan Rendes.

Bien qu’El Niño soit un phénomène climatique naturel qui se produit de manière irrégulière tous les deux à sept ans et contribue à l’augmentation de la température mondiale, des recherches sont en cours pour tenter de comprendre si le changement climatique pourrait influencer sa fréquence ou son intensité.

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Les scientifiques préviennent que la planète pourrait déjà avoir franchi un seuil critique en matière de changement climatique. (Reuters)

De même, dans une région déjà connue pour sa chaleur et son aridité extrêmes, des recherches supplémentaires sont également nécessaires pour bien comprendre les effets spécifiques d’El Niño.

Ce qui est certain, c’est que les conditions météorologiques devraient s’aggraver en raison du réchauffement climatique, provoquant des effets potentiellement irréversibles tels que l’insécurité alimentaire, la perturbation de l’agriculture, les pénuries d’eau et les risques pour la santé humaine, ajoute M. Rendes.

«Bien que ces répercussions brossent un tableau sombre, il est important de noter que les efforts pour atténuer le changement climatique et s’adapter à ses effets peuvent aider à réduire ces risques», précise-t-il.

«Cependant, le temps presse et une action décisive est plus que jamais nécessaire.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com