«Je dois payer mon loyer»: à Hollywood, la vraie vie d'acteur, loin du glamour

L'actrice américaine Frances Fisher, la secrétaire-trésorière de la SAG-AFTRA, l'actrice américaine Joely Fisher, la présidente de la SAG-AFTRA, l'actrice américaine Fran Drescher, et le directeur exécutif national et négociateur en chef Duncan Crabtree-Ireland, rejoints par des membres de la SAG-AFTRA, posent pour une photo lors d'une conférence de presse au siège du syndicat à Los Angeles, en Californie, le 13 juillet 2023. (Photo Chris Delmas / AFP)
L'actrice américaine Frances Fisher, la secrétaire-trésorière de la SAG-AFTRA, l'actrice américaine Joely Fisher, la présidente de la SAG-AFTRA, l'actrice américaine Fran Drescher, et le directeur exécutif national et négociateur en chef Duncan Crabtree-Ireland, rejoints par des membres de la SAG-AFTRA, posent pour une photo lors d'une conférence de presse au siège du syndicat à Los Angeles, en Californie, le 13 juillet 2023. (Photo Chris Delmas / AFP)
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Publié le Vendredi 14 juillet 2023

«Je dois payer mon loyer»: à Hollywood, la vraie vie d'acteur, loin du glamour

  • La plupart des acteurs ont deux sources de revenus: leurs cachets pour chaque série ou film, et les fameux revenus «résiduels», actuellement au coeur des négociations avec le patronat
  • Studios et plateformes ont de plus en plus recours à diverses mesures d'économie, comme rétrograder les acteurs de catégorie d'embauche officielle pour moins les payer

LOS ANGELES : A 40 ans, la vie de Dominic Burgess est assez éloignée du strass et des paillettes d'Hollywood. Pour cet acteur qui a vu ses revenus diminuer depuis dix ans, la grève historique des comédiens annoncée jeudi est essentielle.

Cet acteur britannique a joué dans des séries à succès comme «Modern Family», «Star Trek: Picard» ou «Dahmer: Monstre - L'histoire de Jeffrey Dahmer», une production qui vient d'être nommée aux Emmy Awards, l'équivalent des Oscars télévisuels.

Et pourtant, même après 15 ans de carrière aux Etats-Unis, sa réalité ne ressemble en rien aux quotidiens des stars à la une de la presse people.

Pour «99 % des acteurs» la vie quotidienne se passe «sur le terrain, à auditionner, à se bousculer et à se battre pour entrer dans les salles d'audition», explique-t-il. Et cela nécessite souvent de prendre un petit boulot.

Lors de ses six premières années à Los Angeles, M. Burgess a travaillé à temps partiel dans un petit cinéma pour 7,75 dollars de l'heure, afin de compléter ses maigres revenus d'acteur.

Aujourd'hui, il «soutien(t) pleinement» la grève déclenchée par son syndicat, la guilde SAG-AFTRA, qui représente 160.000 acteurs et autres professionnels du petit et grand écran aux Etats-Unis. «Nous voulons tous travailler, mais à quel prix, quand le salaire et les revenus résiduels ne sont plus viables pour les acteurs ?»

«Je dois pouvoir payer mon loyer et l'insuline de mon chat», insiste-t-il.

- «Insoutenable» -

La plupart des acteurs ont deux sources de revenus: leurs cachets pour chaque série ou film, et les fameux revenus «résiduels», actuellement au coeur des négociations avec le patronat. Ceux-ci sont versés à chaque rediffusion d'une oeuvre, et sont très faibles pour un passage sur une plateforme de streaming.

Malgré une stature qui lui permet désormais «de pouvoir subvenir à ses besoins en jouant la comédie», M. Burgess a vu toutes ses rémunérations baisser au fil des ans, quel que soit leur type. Les studios et les chaînes de télévision ne cessent de «serrer la vis».

Actuellement, on lui propose souvent «le strict minimum» prévu par les barèmes du syndicat. Une tendance particulièrement prononcée chez les plateformes de streaming, selon lui.

«J'ai travaillé cette année pour une société pour laquelle j'ai bossé en 2012, et je suis moins bien payé pour mes services qu'il y a dix ans», raconte le comédien.

Le minimum syndical peut paraître élevé: un acteur de télévision doit être payé au moins 1.082 dollars par jour sur un tournage. Mais entre l'agent, les frais juridiques et les impôts, la moitié de cette somme s'envole, rappelle M. Burgess.

Et les producteurs peuvent demander à un acteur payé pour juste une ou deux journées de rester disponible pendant des semaines, à cause de l'incertitude du calendrier de tournage.

«C'est assez commun», assure-t-il. «Ces 500 dollars doivent alors durer huit jours, 16 jours ou 21 jours s'il s'agit d'une série prestigieuse. Cela devient insoutenable.»

Studios et plateformes ont également de plus en plus recours à d'autre mesures d'économie, comme rétrograder les acteurs de catégorie d'embauche officielle («series regular», «recurring guest star», etc.) pour moins les payer.

- Concurrence acharnée -

L'acteur ne s'attendait pas à cette vie, lorsqu'il est arrivé aux États-Unis il y a 16 ans.

Travailler à Los Angeles «a toujours été mon objectif, parce que j'ai été élevé avec +X-Files+, +Buffy+, +Twin Peaks+ et +Star Trek+. Ce sont les séries que j'aimais, et c'est donc vers elles que j'ai gravité», retrace-t-il.

A son arrivée d'Angleterre, Hollywood était en plein milieu de la dernière grève des scénaristes, qui a duré 100 jours en 2007-2008.

«À l'époque, les directeurs de casting rencontraient les gens en personne. J'ai rencontré plus de directeurs de casting en trois semaines à Los Angeles qu'en trois ans à Londres», se souvient-il.

Mais depuis la pandémie, la plupart des auditions sont «auto-enregistrées»: les acteurs doivent se filmer eux-mêmes, souvent sans même savoir si leur performance sera bien visionnée.

M. Burgess ne s'imagine pourtant pas faire être chose.

«Nous sommes des artistes, des acteurs, des auteurs et des créateurs, et je pense que certains en profitent parfois - les studios savent que nous aimons ce que nous faisons», soupire-t-il.

Mais comment faire autrement, face à une concurrence acharnée? Refuser une production payée au salaire minimum, c'est s'exposer à «450 autres acteurs juste derrière toi, qui diront +Oui, je le fais+».


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com