Israélienne enlevée en Irak: Un groupe pro-Iran laisse entendre qu'il n'est pas responsable

Cette photo fournie tard le 5 juillet 2023 par le journaliste citoyen syrien Ahmad Mohamad qui a pris la photo à Istanbul le 26 mai 2017, montre l'universitaire israélo-russe Elizabeth Tsurkov qui avait disparu en Irak depuis des mois (Photo, AFP).
Cette photo fournie tard le 5 juillet 2023 par le journaliste citoyen syrien Ahmad Mohamad qui a pris la photo à Istanbul le 26 mai 2017, montre l'universitaire israélo-russe Elizabeth Tsurkov qui avait disparu en Irak depuis des mois (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 07 juillet 2023

Israélienne enlevée en Irak: Un groupe pro-Iran laisse entendre qu'il n'est pas responsable

  • Les Brigades du Hezbollah assurent tout faire pour connaître le sort de tout «otage sioniste» dans le pays
  • Elizabeth Tsurkov était arrivée à Bagdad en décembre 2022 avec un passeport russe, selon un diplomate occidental en poste en Irak

BAGDAD: Les Brigades du Hezbollah, faction armée irakienne pro-Iran accusée par Israël d'avoir enlevé une universitaire israélienne en Irak, ont laissé entendre jeudi qu'elles n'étaient pas responsables du kidnapping, assurant tout faire pour connaître le sort de tout "otage sioniste" dans le pays.

Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait mercredi nommément accusé ce groupe, en annonçant qu'Elizabeth Tsurkov, une doctorante israélo-russe "disparue il y a quelques mois en Irak" était "retenue par la milice chiite Kataëb Hezbollah".

Dans la première réaction du groupe, son porte-parole Abou Ali Al-Askari voit dans la déclaration de M. Netanyahou un "aveu (...) très dangereux" de "la présence d'un agent sécuritaire israélien otage en Irak".

"Les appareils de sécurité irakiens doivent dévoiler les réseaux liés à cette entité (Israël, ndlr) et les traduire en justice", écrit-il dans un communiqué publié sur son compte Telegram.

Sans citer le nom d'Elizabeth Tsurkov, le porte-parole assure que son groupe oeuvre "sans relâche pour connaître le sort de l'otage ou des otages sionistes en Irak (...) pour en savoir plus sur les intentions du gang criminel qui facilite leurs mouvements dans un pays (...) criminalisant tout rapport" avec Israël.

«Elle mérite tous les efforts des États-Unis»

Les Brigades du Hezbollah est un des groupes les plus puissants qui fait partie du Hachd al-Chaabi, une coalition d'anciens paramilitaires pro-Iran désormais intégrés aux forces régulières irakiennes. Mais ces factions armées sont régulièrement accusées par leurs détracteurs d'agir hors du cadre de la loi.

Elizabeth Tsurkov était arrivée à Bagdad en décembre 2022 avec un passeport russe, selon un diplomate occidental en poste en Irak qui a requis l’anonymat.

Selon une source au sein des services de renseignement irakiens, elle a été kidnappée dans la capitale irakienne vers la fin mars.

Son voyage en Irak était destiné à ses recherches dans le cadre de son doctorat à l'université américaine de Princeton. Elle collabore avec le centre de réflexion Newlines Institute mais aussi avec le Forum for Regional Thinking, un think-tank israélo-palestinien basé à Jérusalem.

"Liz fait partie à part entière des États-Unis. Elle travaille avec un think-tank à Washington, écrit pour un magazine américain, et étudie à l'université de Princeton. Elle mérite tous les efforts des États-Unis pour la ramener (chez elle) en sécurité", a plaidé mercredi Newlines.

À Bagdad, elle s'intéressait aux factions pro-Iran et au mouvement du leader chiite irakien Moqtada Sadr, ont indiqué plusieurs journalistes qui l'ont rencontrée.


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.