Les vaccins sont des produits anxiogènes par nature. On demande à des personnes en bonne santé de retrousser leurs manches et de se faire injecter une obscure substance associée à des virus potentiellement mortels. Pour les vaccins contre la Covid-19 en cours de préparation, ces appréhensions sont amplifiées entre la crainte que d’un développement précipité et la politisation de tout ce qui est associé à la pandémie. Il sera difficile de gagner la confiance du public nécessaire pour mettre un terme à la pandémie avec une campagne de vaccination.
Les essais cliniques exigés par la FDA ne peuvent pas garantir à 100% la sécurité d’un vaccin, mais ce que nous avons appris grâce à ces essais devrait nous rassurer. On ne peut contracter la maladie en se faisant immuniser, et les risques sont minimes par rapport aux risques associés à ceux de la Covid-19. Les risques sont aussi minimes comparés à l'insécurité économique, la perte d'éducation, l'isolement profond provoqués par la pandémie, ainsi que par nos tentatives de l'arrêter.
Des enquêtes publiées dans le Wall Street Journal cette semaine montrent qu'environ 27% des Américains disent qu'ils refuseraient le vaccin, contre 40% des Européens. La peur croissante risque d’ajouter encore à ces chiffres. Dans les essais cliniques, les principaux vaccins ont provoqué des effets secondaires désagréables, comme des douleurs intenses au site d'injection et des symptômes de grippe considérablement pires que ceux potentiellement causés par les vaccins contre la grippe. Les gens pourraient être choqués et effrayés par ces symptômes.
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