Avec l’opération militaire de Jénine, Israël impose une sanction collective aux Palestiniens

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Publié le Mardi 04 juillet 2023

Avec l’opération militaire de Jénine, Israël impose une sanction collective aux Palestiniens

  • Depuis lundi matin, Jénine est le terrain de violents bombardements aériens et d’incursions terrestres par l’armée israélienne, impliquant des forces spéciales d’élite et des véhicules blindés entre autres
  • Le gouvernement israélien du Premier ministre, Benjamin Netanyahou, affirme que l’offensive «porte un coup dur aux terroristes à Jénine»

DUBAÏ: L’offensive terrestre massive menée par Israël dans un camp de réfugiés palestiniens densément peuplé au nord de la Cisjordanie donne une forte impression de déjà-vu, du moins pour ceux qui se souviennent des raids et des affrontements de 2002 qui ont transformé la bataille de Jénine en un symbole de la résistance palestinienne.

Bien que vingt et un ans se soient écoulés entre les deux opérations militaires israéliennes, la situation dans les territoires palestiniens occupés demeure largement inchangée. Au contraire, le très faible espoir d’une résolution pacifique du conflit au Moyen-Orient qui existait en 2002 s’est évanoui avec la suprématie politique de l’extrême droite israélienne.

Depuis lundi matin, Jénine est le terrain de violents bombardements aériens et d’incursions terrestres par l’armée israélienne, impliquant des forces spéciales d’élite, des véhicules blindés de transport de troupes, des bulldozers, des hélicoptères et des drones. L’assaut a commencé par une attaque de drone contre un appartement en plein cœur du camp de réfugiés.

L’armée israélienne déclare que cet appartement est un «centre de commandement opérationnel conjoint» pour les Brigades de Jénine, une unité composée de groupes militants dont les membres appartiennent principalement au Hamas et au Djihad islamique. On estime que plus de 10 000 Palestiniens résident à moins d’un demi-kilomètre de la cible apparente.

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Des affrontements ont éclaté à Jénine alors qu’Israël a lancé lundi une opération militaire massive dans la ville de Cisjordanie, ravivant les souvenirs d’une offensive terrestre similaire menée il y a vingt et un ans. (Reuters).

Constituée en grande partie de camps initialement mis en place dans les années 1950, la ville de Jénine abrite plus de 22 000 Palestiniens expulsés de leurs foyers d’origine en 1948 lors de la Nakba, qui représente le nettoyage ethnique de la Palestine par les milices sionistes pour mettre en place l’État d’Israël.

Pour les Palestiniens, l’enclave incarne la résistance armée contre l’occupation de la Cisjordanie et de Gaza. Pour les Israéliens, Jénine est un foyer de militantisme qui appartient à des groupes qui couvrent toute la gamme idéologique – du Hamas et du Djihad islamique au Fatah.

Mansour al-Saadi, le vice-gouverneur de Jénine, déclare à Arab News que l’armée israélienne avait isolé le camp de réfugiés de la ville en utilisant des monticules de terre que ses bulldozers ont entassés à toutes les entrées. «Si l’opération militaire se poursuit pendant une période plus longue, la situation dans le camp de Jénine se transformera en une catastrophe humanitaire», souligne-t-il.

S’adressant à Arab News, Abdallah Amawi, un résident palestinien d’un camp de réfugiés au Liban, affirme: «Des membres de ma famille se trouvent à Jénine. Nous restons en contact sur les réseaux sociaux parce que je ne peux pas les appeler directement. Sur toutes les photos, on voit de la fumée, des incendies et des résidents blessés. Tout ce que je peux faire, c’est prier: prier pour leur sécurité, un toit permanent au-dessus de leur tête et, au bout du compte, leur liberté.»

Exprimant son inquiétude face à l’assaut israélien, Lynn Hastings, coordinatrice humanitaire de l’Organisation des nations unies (ONU), écrit sur Twitter: «Des attaques aériennes ont été lancées en direction du camp de réfugiés densément peuplé, entraînant de nombreux décès et blessures graves. L’accès à tous les blessés devrait être garanti.»

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Des affrontements ont éclaté à Jénine alors qu’Israël a lancé lundi une opération militaire massive dans la ville de Cisjordanie, ravivant les souvenirs d’une offensive terrestre similaire menée il y a vingt et un ans. (AFP).

Un porte-parole du président palestinien, Mahmoud Abbas, a condamné l’offensive israélienne qu’il considère comme «un nouveau crime de guerre contre notre peuple sans défense». Il ajoute: «Notre peuple palestinien ne courbera pas l’échine, ne se rendra pas et restera inébranlable face à cette agression brutale.»

Ahmed Aboul Gheit, secrétaire général de la Ligue arabe, a écrit sur Twitter lundi: «Le bombardement de villes et de camps par des avions et la destruction de maisons et de routes est une punition collective et une vengeance qui ne fera que conduire à une nouvelle dégradation de la situation.»

Le lieutenant-colonel Richard Hecht, porte-parole de l’armée israélienne, déclare que les frappes aériennes visaient à «minimiser les frictions» pour les soldats déployés sur le terrain. Il ajoute que l’opération cherche à mettre fin à «la mentalité de refuge sûr» dans les camps de réfugiés qui, selon lui, abritent 19 personnes soupçonnées d’avoir mené des attaques contre des Israéliens.

Au cours des dernières vingt-quatre heures, de nouvelles frappes aériennes israéliennes ont été lancées et des milliers de soldats ont été déployés à Jénine pour tenter de saisir des armes. Selon des responsables du ministère palestinien de la Santé, 8 Palestiniens sont morts et 50 ont été blessés jusqu’à présent.

Le gouvernement israélien du Premier ministre, Benjamin Netanyahou, affirme que l’offensive «porte un coup dur aux terroristes à Jénine». L’armée israélienne n’a publié aucune déclaration pour indiquer quand son opération prendra fin, tandis que la radio de l’armée israélienne a déclaré que l’offensive, qui implique 1 000 soldats et des dizaines de drones, pourrait durer plusieurs jours.

Alors que la fusillade faisait rage entre les troupes israéliennes et les combattants palestiniens lundi, les Brigades de Jénine déclarent dans un communiqué: «Nous combattrons les forces d’occupation jusqu’au dernier souffle. Nous travaillons ensemble. Toutes les factions et formations militaires sont unies.»

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La bataille de Jénine a provoqué la mort de 50 civils et combattants palestiniens et de 23 soldats israéliens en avril 2002.

Avant l’assaut israélien, une roquette avait été tirée depuis la région de Jénine vers une communauté israélienne et avait explosé peu de temps après son tir, selon des images vidéo.

Les tensions avaient augmenté dans la région à la suite d’une opération militaire israélienne le 19 juin à Jénine. Cinq Palestiniens avaient été tués dans une fusillade, dont une Palestinienne de quinze ans. Des dizaines d’autres ont été blessés, selon les autorités sanitaires palestiniennes.

Jénine et Naplouse ont été les deux principales cibles de l’opération israélienne Breakwater, programmée il y a plus d’un an. Cette opération a donné lieu à des raids israéliens nocturnes et à certains des affrontements les plus violents dans les territoires occupés depuis le deuxième soulèvement populaire palestinien ou intifada.

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Des médecins palestiniens transportent une personne blessée dans un hôpital alors que les forces israéliennes commençaient leur offensive contre Jénine lundi. (AFP).

L’offensive israélienne en cours est la plus intense depuis la bataille de Jénine, qui a provoqué la mort de 50 civils et combattants palestiniens et de 23 soldats israéliens en l’espace d’un peu plus d’une semaine en 2002. Treize soldats avaient été tués dans une seule embuscade alors qu’ils tentaient de traverser les rues piégées du camp de réfugiés.

L’offensive avait commencé le 9 avril 2002, lorsque les forces israéliennes, soutenues par des avions de chasse, eurent envahi le camp avec plus de 150 chars blindés et bulldozers. L’assaut avait été lancé quelques jours après un attentat-suicide palestinien qui avait fait 30 morts lors d’un grand rassemblement pour la fête juive de Pessah.

Les affrontements qui avaient suivi entre les militants palestiniens et les troupes israéliennes durèrent plus de dix jours, rasant une grande partie de la ville de Jénine. Quelque 3 000 Palestiniens se retrouvèrent sans logement. Des allégations selon lesquelles des exécutions extrajudiciaires auraient été menées par l’armée israélienne ont été formulées et le bilan final des morts n’est toujours pas tranché.

Le gouvernement israélien de l’époque a conçu l’opération baptisée «Bouclier défensif» – la plus grande mobilisation militaire du pays depuis 1967 – comme une mesure défensive et une réponse aux attentats-suicides commis à l’intérieur d’Israël qui ont fait 56 morts et des centaines de blessés.

Au lieu de traiter l’Autorité palestinienne comme un partenaire de sécurité pendant la période séparant les deux offensives, les gouvernements israéliens successifs ont pris des mesures qui l’ont affaiblie. Simultanément, des groupes de colons d’extrême droite se sont emparés du pouvoir politique en Israël aux dépens des partis qui soutiennent une solution à deux États.

Le résultat est une désillusion croissante des Palestiniens vis-à-vis des politiques du gouvernement de Mahmoud Abbas et la popularité croissante des groupes armés à Jénine et Naplouse, entre autres villes.

L’année écoulée, au cours de laquelle plus de 140 Palestiniens ont trouvé la mort, principalement dans des affrontements ou en tant que simples passants, s’avère la plus meurtrière depuis plus d’une décennie. Près de 30 Israéliens ont perdu la vie au cours de la même période.

L’opération militaire à Jénine a jusqu’à présent été largement approuvée par les Israéliens. Même le centriste Yaïr Lapid a exprimé son soutien. «C’est une mesure justifiée contre une infrastructure terroriste, fondée sur des renseignements précis et de haute qualité», écrit-il sur Twitter.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com