Les autorités de sécurité saoudiennes achèvent leurs préparatifs pour la saison du Hajj 2023

Des responsables saoudiens de la sécurité ont donné une conférence de presse à La Mecque sur les plans de sécurité, de circulation et d'organisation pour la saison du Hajj de cette année. (SPA)
Des responsables saoudiens de la sécurité ont donné une conférence de presse à La Mecque sur les plans de sécurité, de circulation et d'organisation pour la saison du Hajj de cette année. (SPA)
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Publié le Samedi 24 juin 2023

Les autorités de sécurité saoudiennes achèvent leurs préparatifs pour la saison du Hajj 2023

  • 1 604 772 pèlerins sont arrivés de l'étranger pour accomplir les rituels du Hajj, selon les Forces des passeports pour la Omra
  • Le plan comprend également «la prise de mesures préventives afin de lutter contre la criminalité, le vol à la tire et tout phénomène négatif affectant la sécurité et la sûreté des pèlerins »

LA MECQUE: Le ministère saoudien de l'Intérieur et les dirigeants des forces de sécurité du Hajj ont donné vendredi des détails sur leurs plans de sécurité, de circulation et d'organisation pour la saison du Hajj de cette année et ont déclaré que tous les préparatifs étaient terminés.

Lors d'un briefing au Centre unifié des opérations de sécurité à La Mecque, le lieutenant-général Mohamed al-Bassami, directeur de la sécurité publique et président du comité de sécurité du Hajj, a déclaré : « Le plan général des tâches et des responsabilités des forces de sécurité du Hajj pour cette année, approuvé par le ministre de l'Intérieur et président du Comité suprême du Hajj, le prince Abdulaziz ben Saud ben Naif, s'est concentré sur l'intensification de la présence sécuritaire sur le terrain de manière à assurer le suivi rapide de tous les types de cas et de remarques liés à la sécurité, ainsi qu’une réponse rapide avec des mesures appropriées ».

Il a ajouté que le plan comprend également « la prise de mesures préventives afin de lutter contre la criminalité, le vol à la tire et tout phénomène négatif affectant la sécurité et la sûreté des pèlerins ».

Al-Bassami a clarifié que des mesures sont en place pour assurer la sécurité des pèlerins à la Grande Mosquée et dans d'autres lieux saints, et que des centres de contrôle de sécurité aux entrées de La Mecque, des lieux saints et le long des routes qui y mènent, dirigent la circulation.

Le major-général Mohamed al-Omari, commandant des forces spéciales d'urgence à la Présidence de la Sécurité de l'État, a déclaré que son personnel était prêt à maintenir la sécurité et l'ordre à La Mecque, Médine et aux lieux saints, à protéger les invités du Royaume, à empêcher les violations des règles du Hajj, à empêcher les personnes non autorisées d'entrer dans les lieux saints, à gérer le mouvement des foules et à organiser le lancer de cailloux sur le Jamarat.

De plus, le major-général Hamoud Sulaiman Al-Faraj, directeur des forces de la défense civile, a affirmé que les préparatifs étaient terminés pour les activités de son département au Centre des opérations d'Al-Mashaer, y compris la gestion des volontaires et des forces de soutien de la Grande Mosquée, ainsi que la coordination avec les agences gouvernementales et le Centre des opérations d'urgence du Hajj afin de faire face à toute situation d'urgence. 

Enfin, le major-général Saleh al-Murabba, commandant des forces des passeports pour la Omra, a déclaré que les plans de son département étaient prêts et en place. Il a ajouté que 1 604 772 pèlerins étaient arrivés de l'étranger pour accomplir les rituels du Hajj, dont 238 708 dans le cadre de l'initiative Makkah Route (La Route de la Mecque) qui vise à rendre l'expérience du Hajj aussi simple que possible. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.