L’IMA, partenaire infaillible de l’expansion culturelle contemporaine de l’Arabie saoudite

Capture d'écran du film en réalité virtuelle "Reframe Saudi" (fournie)
Capture d'écran du film en réalité virtuelle "Reframe Saudi" (fournie)
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Publié le Mardi 20 juin 2023

L’IMA, partenaire infaillible de l’expansion culturelle contemporaine de l’Arabie saoudite

  • En 2018, une première exposition d’artistes saoudiens est donnée à l’Institut du Monde arabe, commissionnée en collaboration avec le Misk Art Institute
  • L’exposition « AlUla, merveille d’Arabie » est lancée du 14 décembre 2019 au 12 janvier 2020

PARIS: La coopération culturelle entre l’Arabie saoudite et la France est désormais une tradition, notamment portée par l’Institut du Monde arabe et son dynamique président Jack Lang. Dans un échange avec Arab News, ce soutien indéfectible de l’art arabe commente le rôle de l’IMA dans la promotion de la scène artistique et du patrimoine culturel saoudiens.  

En 2018, une première exposition d’artistes saoudiens est donnée à l’Institut du Monde arabe, commissionnée en collaboration avec le Misk Art Institute.

L’exposition « AlUla, merveille d’Arabie « est lancée du 14 décembre 2019 au 12 janvier 2020

Dès son lancement en 2016, la Vision 2030 du prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed Ben Salmane s’est traduite par un intérêt spécial pour les arts et les artistes du royaume. Cette dynamique s’est faite dès le début en collaboration avec l’Institut du Monde arabe à Paris.

«L’IMA a à cœur de faire connaître le riche patrimoine historique culturel et artistique du pays» commente le président de l’Institut du Monde arabe, Jack Lang, dans une interview à Arab News en français. «Une véritable révolution culturelle a été engagée dans tout le pays sous l’égide de Sa majesté le Roi Salman, du prince héritier SAR Mohamed ben Salmane et de SA le prince Badr, ministre de la Culture», poursuit-il. «L’institut, qui promeut et protège l’excellence artistique, a permis aux créateurs saoudiens de se développer et de se révéler au monde, en lien étroit avec le ministère saoudien de la Culture (coopération muséale, en matière de cinéma et de littérature, organisation d’événements culturels, itinérance d’expositions, etc.), mais aussi avec d’autres institutions saoudiennes, notamment avec la Fondation MiSK (Fondation philanthropique Mohammed ben Salmane), depuis l’accord de 2018 signé à l’occasion de la visite du Prince héritier à Paris.

L’IMA a ainsi contribué à augmenter la visibilité de ces artistes saoudiens, leur permettant de transcender les frontières et d’inscrire leur empreinte dans le paysage artistique mondial», explique le président de l'IMA.

En janvier 2016, c’est un professeur d’université saoudien, le Dr Mojeb al-Zahrani, spécialiste de littérature comparée, alors directeur des Arts libéraux à l’université saoudienne Al Yamama qui a été désigné pour diriger l’IMA dès le mois de mai suivant. En 2017, l’Arabie saoudite contribuait à la rénovation de l’iconique bâtiment dessiné par Jean Nouvel à hauteur de cinq millions de dollars. Une plaque commémorative, dévoilée en présence du chef de la diplomatie saoudienne de l'époque, Adel Al Jubeir, témoigne du souci du Royaume de promouvoir la culture arabe à l’international. Dès lors, l’Arabie saoudite n’a eu de cesse de participer à de nombreux projets dans tous les domaines de l’art, avec l’Institut du Monde arabe pour partenaire privilégié.

La nouvelle garde d’artistes du royaume

En 2018, plusieurs initiatives sont engagées entre l’Arabie saoudite et la France, notamment concernant la participation de l’Arabie saoudite au Festival de Cannes et la création d’un orchestre national saoudien en collaboration avec l’Opéra de Paris. Une première exposition d’artistes saoudiens est donnée à l’Institut du Monde arabe, commissionnée en collaboration avec le Misk Art Institute, un incubateur de la fondation éponyme créée un an plus tôt à l’initiative du prince Mohammed Ben Salmane pour promouvoir l’art saoudien. Cette exposition, qui contribuait à faire connaître la nouvelle garde d’artistes du royaume à partir de Paris, s'ajoutait à une  tournée qui avait conduit l'art saoudien de Dubaï à Washington et New York, avant de faire escale en 2019 à la Biennale de Venise. L'installation sensorielle de la Saoudienne Zahrah Al-Ghamdi lors de cette édition de la Biennale de Venise est considérée comme la première oeuvre véritablement révélatrice de la scène artistique du royaume. Lors des éditions précédentes, et malgré une participation continue depuis 2011, le pavillon saoudien était réputé davantage promotionnel, voire touristique, que réellement participatif de l'art international.

L'affiche de l'exposition MisKultur expo à l'IMA, les 9 et 10 avril 2018 (fournie)
L'affiche de l'exposition MisKultur expo à l'IMA, les 9 et 10 avril 2018 (fournie)

Ahaad Al Amoudi, Amr Alngmah, Halah Alfadl, Sara Al-Abdalli, Ahmed Angawi, Eiman Elgibreen, Halah Alfadl, Lulwah AL Hamoud, Rawan Almqbas, Sarah Shaiban, Ayman Zedani… autant de regards d’une incroyable modernité, autant de médiums, de techniques et de concepts fascinants, se laissent découvrir à travers un film en réalité virtuelle, Reframe Saudi, présenté par Misk Art Institute. Tandis que le monde se sensibilise aux œuvres de ces talents à la fois enracinés dans leurs traditions et extraordinairement ouverts à la modernité, sensibles à tous les faits de culture, l’Arabie saoudite dévoile son trésor : le site encore confidentiel d’AlUla.

A ce propos, Jack Lang, commente :  "L’Institut du monde arabe a créé un véritable temple de l’expression artistique, dévoilant les talents saoudiens dans toutes leurs disciplines, tels des étoiles au firmament de la créativité.

La réaction du public à la découverte de ces artistes a été un émerveillement vibrant qui a traversé les cœurs et les esprits. L’audace et l’authenticité se sont mêlées à ces créations inspirées de l’âme saoudienne, suscitant une curiosité bienveillante et une grande appréciation pour ces esprits artistiques. Le public, désireux de nouvelles découvertes, a pris le temps d’explorer ces univers uniques, acquérant ainsi de nouvelles perspectives sur la création saoudienne.

Les médias ont été cruciaux pour propager cette créativité au-delà de l’IMA. Ils ont accueilli avec ferveur les expositions et les évènements, admirant les œuvres des artistes saoudiens. Ils leur ont donné une voix et ont mis l’accent sur l’importance de promouvoir la diversité culturelle en reconnaissant l’IMA comme un symbole de l’art saoudien."

Une oeuvre de l'artiste saoudienne Sara Alabdalli (fournie)
Une oeuvre de l'artiste saoudienne Sara Alabdalli (fournie)

La mémoire de douze siècles d’histoire

L’exposition « AlUla, merveille d’Arabie » est lancée du 14 décembre 2019 au 12 janvier 2020. La forte affluence pousse l’IMA à une prolongation jusqu’au 8 mars 2020, et des nocturnes sont organisées à cette occasion. « C’est à un voyage au pays des palmeraies, des écritures, des sanctuaires, des tombeaux rupestres et des pistes caravanières que nous invite l’Institut du monde arabe en partenariat avec la Commission royale pour AlUla, dans une région extraordinaire, habitée depuis des millénaires. Un jardin aux senteurs de datte, d’orange, de citron et de menthe, la sépulture d’une femme nabatéenne, les stations des pèlerins en route vers les lieux saints de l’islam et les gares ottomanes du chemin de fer du Hijâz immortalisées par Lawrence d’Arabie y sont autant de haltes pour le visiteur, avant qu’il ne se perde dans les ruelles de la vieille ville d’AlUla. Habitée jusqu’au milieu du XXe siècle, celle-ci porte la mémoire de douze siècles d’histoire racontée par ses habitants », détaille le manifeste.

S’ensuivit, au mois d’octobre, un colloque en trois tables rondes, AlUla, la grande histoire d’une vallée d’Arabie, animé par des experts et universitaires de très haut niveau. Le célèbre photographe Yann Arthus-Bertrand avait également été appelé pour immortaliser AlUla vue du ciel.

Pour Jack Lang "Il est difficile de choisir parmi les créations les plus remarquables qui ont émergé de cette effervescence artistique, tant la variété et la grandeur étaient au rendez-vous. Chaque œuvre a laissé une empreinte unique dans le cœur des spectateurs, des photographies capturant des instants fugaces de vie aux créations digitales explorant les limites de l’imagination, des mélodies envoûtantes et des mots qui touchent l’âme. Les sens ont vibré, les émotions ont été profondes et elles ont démontré la richesse artistique et l’originalité des talents saoudiens.

Si l’on devait en nommer une, l’IMA a noué de riches relations avec la Commission royale pour Alula, qui a permis à l’exposition « AlUla, merveille d’Arabie » en 2019 de dévoiler les riches trésors antiques et patrimoniaux de cette région".

Vue d'AlUla par Yann Arthus-Bertrand (fournie)
Vue d'AlUla par Yann Arthus-Bertrand (fournie)

Le cinéma aussi

Fervent soutien des initiatives liées à la promotion de l’art et du cinéma arabe en général, et saoudien en particulier, Jack Lang, qui avait lui-même mis en place, en 2021 et 2022, la Nuit du cinéma saoudien à l’IMA, était présent le 14 mars dernier au cinéma Pathé Beaugrenelle, à Paris, pour soutenir Les soirées du cinéma saoudien, organisées à l’initiative de la Commission du film d’Arabie saoudite. Lors de cet événement qui a connu une forte affluence, cinq films principaux étaient à l’affiche : A Swing, de Dana et Raneem Almohandes; Othman, de Khalid Zidan; Dunya’s Day, de Raed Alsamari; Matchstick, de Salma Murad; et Starting Point (animation), réalisé par Kamel Altamimi.

Le président de l'IMA souligne à ce propos que «Les créations de ces artistes ont servi de miroir pour refléter les divers aspects d’un pays en constante transformation. Les stéréotypes ont été brisés et une curiosité insatiable pour cette terre de traditions et d’innovations a été éveillée. L’Arabie saoudite s’est révélée sous une lumière nouvelle, remplie de créativité et inspirant une énergie émouvante et audacieuse. Tous les yeux se sont dirigés vers cette nation pleine de talents, permettant ainsi une conversation interculturelle fructueuse».

Ces initiatives successives, infailliblement soutenues par l’IMA, ont contribué à révéler la jeune et vibrante scène artistique et le grand potentiel culturel d'un royaume perçu comme énigmatique il y a seulement une poignée d’années.


Tanger, le «havre de liberté» des grands noms du jazz

Abdellah El Gourd, légende marocaine de la musique gnawa âgée de 77 ans, pose pour une photo dans la vieille ville de Tanger le 23 avril 2024 (Photo, AFP).
Abdellah El Gourd, légende marocaine de la musique gnawa âgée de 77 ans, pose pour une photo dans la vieille ville de Tanger le 23 avril 2024 (Photo, AFP).
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  • Cette année, la cité, bordée par la Méditerranée et l'Atlantique, a été désignée ville-hôte de la Journée internationale du jazz, par l'Unesco
  • Randy Weston et Abdellah El Gourd vont de leur côté repousser les limites de la création, devenant les précurseurs de la fusion entre sonorités jazz et gnaoua

TANGER: Au siècle dernier, Randy Weston, Idrees Sulieman ou Max Roach ont traversé l'Atlantique pour découvrir Tanger, devenue le repère des grands jazzmen américains. Un héritage qui sera célébré mardi dans la métropole du nord du Maroc, lors de la Journée internationale du jazz.

"La ville a eu un pouvoir d'attraction fascinant sur une vague d'intellectuels et musiciens. Ce n'est pas pour rien qu'un écrivain disait qu'il y avait toujours un paquebot qui chauffait à New York en partance pour Tanger", explique à l'AFP Philippe Lorin, fondateur d'un festival de jazz dans la grande ville portuaire.

Cette année, la cité, bordée par la Méditerranée et l'Atlantique, a été désignée ville-hôte de la Journée internationale du jazz, par l'Unesco. A partir de samedi, elle abrite des conférences et spectacles en plein air qui culmineront dans un grand concert mondial avec le pianiste Herbie Hancock et les bassistes Marcus Miller et Richard Bona ou le guitariste Romero Lubambo.

Le cosmopolitisme de Tanger puise ses racines dans son statut d'ancienne zone internationale, administrée par plusieurs puissances coloniales de 1923 jusqu'en 1956 quand le Maroc a pris son indépendance.

Son rayonnement a été alimenté par le passage d'écrivains et poètes du mouvement littéraire de la "beat generation" mais aussi de jazzmen afro-américains "en quête de leurs racines africaines", souligne l'historien Farid Bahri, auteur de "Tanger, une histoire-monde du Maroc".

"Tanger était un havre de liberté comme l'est la musique jazz", note M. Lorin.

Weston débarque à Tanger 

"La présence des musiciens américains à Tanger était également liée à une diplomatie américaine très active", complète l'historien marocain.

Le célèbre pianiste Randy Weston a posé ses valises durant cinq ans à Tanger après une tournée dans 14 pays africains en 1967, organisée par le département d'Etat américain.

Le virtuose de Brooklyn a joué un rôle déterminant dans la construction du mythe de la ville du détroit, à laquelle il a dédié son album "Tanjah" (1973).

"Randy était un homme d'exception aimable et respectueux, il a beaucoup donné à la ville et ses musiciens", confie à l'AFP Abdellah El Gourd, un maître gnaoua (musique spirituelle originaire d'Afrique de l'ouest, introduite par les descendants d'esclaves), ami et collaborateur du pianiste américain décédé en 2018.

Un autre moment charnière de cette épopée est l'enregistrement en 1959 d'une session musicale avec le vénérable trompettiste Idrees Sulieman, le pianiste Oscar Dennard, le contrebassiste Jamil Nasser et le batteur Buster Smith au studio de la Radio Tanger International (RTI) à l'invitation de Jacques Muyal.

Ce Tangérois d'à peine 18 ans, animateur d'une émission de jazz sur RTI, produit alors, avec les moyens du bord et sans le savoir, un album de référence qui circulera dans les cercles de jazz avant son édition sous le titre "The 4 American Jazzmen In Tangier" en 2017.

«Expérience unique»

Randy Weston et Abdellah El Gourd vont de leur côté repousser les limites de la création, devenant les précurseurs de la fusion entre sonorités jazz et gnaoua.

"La barrière de la langue n'a jamais été un problème car notre communication se faisait à travers les gammes. Notre langage était la musique", raconte M. El Gourd, dans une salle de répétition aux murs tapissés de photos souvenirs de tournées internationales notamment avec Weston et le saxophoniste Archie Shepp.

Une longue collaboration qui donnera naissance 25 ans plus tard à l'album "The Splendid Master Gnawa Musicians of Morocco" (1992).

En 1969, le pianiste américain décide d'ouvrir un club de jazz baptisé "African Rythms Club" au-dessus du célèbre cinéma Mauritania.

"On répétait là-bas, Randy y invitait ses amis musiciens. C'était une belle époque", se remémore le maâlem (maître) de 77 ans qui a parcouru le monde aux côtés de Weston.

Puis en 1972, l'Américain se lance dans la folle aventure d'organiser un premier festival de jazz à Tanger avec des invités de marques dont le percussionniste Max Roach, le flûtiste Hubert Laws, le contrebassiste Ahmed Abdul-Malik, le saxophoniste Dexter Gordon mais aussi Abdellah El Gourd.

"C'était une expérience assez unique car c'était la première fois qu'on jouait devant un public aussi nombreux", se souvient le musicien, jusqu'alors habitué aux performances gnaouas réservées à l'époque à des cercles restreints.

L'expérience ne durera qu'une seule édition mais inspirera Philippe Lorin pour créer, près de trois décennies plus tard, le festival Tanjazz, organisé chaque année en septembre.


L'actrice de «Bridgerton» confie qu'on lui a conseillé de ne pas faire campagne pour les Palestiniens

L'actrice irlandaise Nicola Coughlan a révélé qu'on lui avait dit que son action en faveur des Palestiniens pourrait nuire à sa carrière. (Reuters/File Photo)
L'actrice irlandaise Nicola Coughlan a révélé qu'on lui avait dit que son action en faveur des Palestiniens pourrait nuire à sa carrière. (Reuters/File Photo)
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  • Nicola Coughlan déclare que des initiés d'Hollywood l’ont avertie que son engagement pourrait nuire à sa carrière
  • La star irlandaise se sent « moralement responsable » de faire campagne pour le cessez-le-feu et de continuer à collecter des fonds

LONDRES : L'actrice irlandaise Nicola Coughlan a révélé qu'on lui avait dit que sa défense de la cause palestinienne pourrait nuire à sa carrière.

La star de « Bridgerton » et de « Derry Girls » a déclaré à Teen Vogue que des personnes à Hollywood l'avaient avertie de ne pas soutenir ouvertement les droits des Palestiniens, mais elle a continué à faire campagne pour un cessez-le-feu à Gaza et porte toujours publiquement un pin's Artists4Ceasefire.

« On vous dit effectivement que vous ne trouverez pas de travail, que vous ne ferez pas ceci ou cela, mais je pense aussi qu'au fond de vous, si vous savez que vous ne voulez pas que des innocents souffrent, alors il ne faut pas se soucier des réactions des gens », a-t-elle déclaré.

« Ma famille a vécu à Jérusalem à la fin des années 70 et au début des années 80, avant ma naissance, et j'ai donc entendu de source directe des récits sur la vie là-bas ».

Elle explique que son père, qui a servi dans l'armée irlandaise, s'est rendu dans « de nombreuses régions déchirées par la guerre après le conflit pour tenter d'aider à la reconstruction », ce qui l'a profondément marquée.

« Je suis tellement chanceuse d'être arrivée à ce stade de ma carrière, et je suis déjà privilégiée étant une femme blanche ».

« Ensuite, le fait de pouvoir exercer le métier que j'aime, de voyager dans le monde entier et de rencontrer des gens extraordinaires me donne la responsabilité morale de rendre la pareille ».

Elle a mis un point d'honneur à continuer à faire campagne et à collecter des fonds autour de cette question, ajoutant : « Pour moi, il s'agit essentiellement de soutenir tous les innocents, ce qui peut paraitre très simple, mais je pense qu'il faut examiner les situations et se demander si nous  les soutenons , peu importe leur origine et leur identité. C'est ce qui me motive ».

Coughlan estime que les médias sociaux jouent un rôle dans la défense de la cause, mais qu'il faut faire preuve de nuance. « Nous devrions être plus nombreux à essayer de comprendre à quel point c'est bouleversant et traumatisant pour les Juifs, et combien il est horrible que tous ces innocents soient assassinés en Palestine », a-t-elle ajouté.

Plusieurs personnalités de Hollywood ont subi des revers pour avoir ouvertement soutenu les Palestiniens ou critiqué Israël.

L'actrice mexicaine Melissa Barrera a été renvoyée du dernier film « Scream » pour avoir publié sur les réseaux sociaux des messages de soutien à la Palestine, tandis que le réalisateur Jonathan Glazer a suscité la controverse en utilisant son discours de remerciement aux Oscars pour son film « The Zone of Interest » pour critiquer la guerre de Gaza.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Saudi Coffee Co. et Bieder & Maier mélangent deux cultures du café

Margarete Schramboeck, ancienne ministre autrichienne de l'Économie et des Affaires numériques et actuelle membre du conseil d'administration d'Aramco, à Jazan. (Fourni)
Margarete Schramboeck, ancienne ministre autrichienne de l'Économie et des Affaires numériques et actuelle membre du conseil d'administration d'Aramco, à Jazan. (Fourni)
L'Arabie saoudite et l'Autriche viennent de célébrer la première mondiale du « Premium Saudi Blend » de Bieder & Maier Vienne en collaboration avec Saudi Coffee Company et ont lancé un produit unique réunissant les cultures de café saoudienne et autrichienne. (Fourni)
L'Arabie saoudite et l'Autriche viennent de célébrer la première mondiale du « Premium Saudi Blend » de Bieder & Maier Vienne en collaboration avec Saudi Coffee Company et ont lancé un produit unique réunissant les cultures de café saoudienne et autrichienne. (Fourni)
Margarete Schramboeck, ancienne ministre autrichienne de l'Économie et des Affaires numériques et actuelle membre du conseil d'administration d'Aramco, à Jazan. (Fourni)
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Margarete Schramboeck, ancienne ministre autrichienne de l'Économie et des Affaires numériques et actuelle membre du conseil d'administration d'Aramco, à Jazan. (Fourni)
Margarete Schramboeck, ancienne ministre autrichienne de l'Économie et des Affaires numériques et actuelle membre du conseil d'administration d'Aramco, à Jazan. (Fourni)
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  • Le fabricant de café viennois collabore avec une marque locale pour acheter des grains d'Arabica à Jazan
  • À partir de l'automne de cette année, un certain nombre de cafés seront ouverts en Arabie saoudite, avec Cenomi Retail comme partenaire de franchise

RIYAD : Le Royaume et l'Autriche ont récemment célébré la première mondiale du « Premium Saudi Blend » du fabricant de café viennois Bieder & Maier et de la Saudi Coffee Company.

Le lancement de ce produit rapproche les cultures saoudienne et autrichienne du café. Lors des présentations à Vienne et à Riyad, les invités ont pu goûter la nouvelle torréfaction, qui convient aussi bien à l'espresso qu'au café filtre et à l'infusion à froid.  

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Bieder & Maier collabore avec la marque Jazean pour se positionner comme la première marque mondiale à acquérir directement les meilleurs grains d'Arabica de Jazan. (Fourni)

« Le café incarne notre culture et notre identité », a déclaré Khalid AbouTheeb, PDG de Saudi Coffee Company, à Arab News. « Dans le but de renforcer l'industrie locale du café et de promouvoir notre tradition, nous avons collaboré avec Bieder & Maier, une entreprise viennoise de premier plan dans le domaine du café.

 AbouTheeb a précisé que cette collaboration avait été facilitée par le ministère saoudien de l'Investissement. « Grâce à cette collaboration, la Saudi Coffee Company proposera aux marchés saoudien et autrichien des cafés uniques avec des grains saoudiens mélangés à des grains internationaux », a-t-il déclaré.