Vision Golfe: Sécurité alimentaire et défis de l’autosuffisance

Pour débattre de ces questions essentielles, une table ronde intitulée «Comment l’offre française se met au service de la sécurité alimentaire des pays du Golfe pour répondre aux défis de l’autosuffisance» a été organisée le 14 juin 2023 lors des journées Vision Golfe, organisées par Business France au ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique à Paris. (Photo fournie)
Pour débattre de ces questions essentielles, une table ronde intitulée «Comment l’offre française se met au service de la sécurité alimentaire des pays du Golfe pour répondre aux défis de l’autosuffisance» a été organisée le 14 juin 2023 lors des journées Vision Golfe, organisées par Business France au ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique à Paris. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 15 juin 2023

Vision Golfe: Sécurité alimentaire et défis de l’autosuffisance

  • Le panel, animé par Ali Itani, responsable régional de l’édition française d'Arab News, a rassemblé des institutions spécialisées et des opérateurs économiques dans la production alimentaire et agroalimentaire
  • Selon de nombreux experts, le contexte géopolitique mondial a incité les États à assurer la sécurisation des besoins en énergie et en produits alimentaires

PARIS: La sécurisation et l’autosuffisance alimentaires représentent des défis majeurs qui sont désormais inclus dans les programmes gouvernementaux des pays membres du Conseil économique du Golfe. Selon de nombreux experts, le contexte géopolitique mondial, avec les répercussions de la guerre en Ukraine et les impacts de la pandémie mondiale de Covid-19, a incité les États à assurer la sécurisation des besoins en énergie et en produits alimentaires.

Pour débattre de ces questions essentielles, une table ronde intitulée «Comment l’offre française se met au service de la sécurité alimentaire des pays du Golfe pour répondre aux défis de l’autosuffisance» a été organisée le 14 juin 2023 lors des journées Vision Golfe, organisées par Business France au ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique à Paris.

Assurer la disponibilité des produits

Le panel, animé par Ali Itani, responsable régional de l’édition française d'Arab News, a rassemblé des institutions spécialisées et des opérateurs économiques dans la production alimentaire et agroalimentaire. Pour Masoud al-Marri, directeur du département de la Sécurité alimentaire au sein du ministère des Municipalités (Qatar), la démarche de l’institution dans la sécurisation consiste dans l’application d’une stratégie basée sur l’efficacité et la résilience.

«La stratégie 2023-2030 du Qatar est résiliente, car elle permet d’assurer la disponibilité des denrées alimentaires saines. L’environnement difficile, avec des terres arides et un manque en ressources en eau, nous incite à diversifier nos fournisseurs pour assurer nos réserves stratégiques, notamment en céréales», a-t-il affirmé, en soulignant que la sélection s’effectue en se basant sur des critères importants comme la qualité et le prix.

Optimiser la production

Hassan Halawy, directeur général Elite Agro LLC, producteur de produits frais aux Émirats arabes unis (EAU), présent dans huit pays, affirme que l’optimisation de la production agricole consiste à préserver les ressources en eau et à minimiser l’utilisation des engrais autres que les produits biologiques.
«Ce sont des actions que nous menons pour aller vers la souveraineté alimentaire», révèle-t-il, en rappelant que les coûts de la production agricole restent élevés malgré l’accessibilité des coûts de l’énergie.

 

Il faut aller au-delà de l’aspect de production, pour assurer la sécurisation alimentaire, il faudra développer toute la chaîne de valeur qui commence par la terre et finit par la consommation du produit.

Anaïs Riffiod

Pour impulser la production agricole, Hassan Halawy est confiant. Il compte sur les politiques engagées par les gouvernements des États du Golfe pour soutenir les opérateurs à s’investir davantage dans le développement de la filière agricole et agroalimentaire.

«Nous avons des politiques solides, une connectivité robuste et une position idéale, au carrefour de l’ancien monde et du nouveau. Cela nous permettra de jouer un rôle dans l’économie circulaire dans le secteur de l’alimentation», mentionne-t-il.

Les participants

- Masoud al-Marri, directeur du département de la Sécurité alimentaire au sein du ministère des Municipalités (Qatar)
- Anaïs Riffiod, directrice générale chez Apexagri
- Hassan Halawy, directeur général Elite Agro LLC
- Stéphane Layani, président-directeur général Semmaris
- Khuloud Nowais, directeur du développement durable, du programme Ne3ma au sein de la fondation Emirates.

L’offre française pour soutenir la sécurisation alimentaire

Interrogée sur l’offre française en matière de sécurité alimentaire, Anaïs Riffiod, directrice générale chez Apexagri, une société de conseil experte dans le développement de filières agricoles performantes et durables, a expliqué que les actions menées par son entreprise consistent à accompagner les agriculteurs dans la rationalisation des ressources en eau en adoptant, entre autres, le système d’irrigation goutte à goutte.

«Il faut adopter des méthodes résistantes au stress hydrique», souligne-t-elle, en rappelant que des solutions existent. «Il faut aller au-delà de l’aspect de production, pour assurer la sécurisation alimentaire, il faudra développer toute la chaîne de valeur qui commence par la terre et finit par la consommation du produit.» Elle ajoute que «la stratégie de l’Arabie saoudite qui permit au pays de changer de statut de pays importateur à pays exportateur est très significative pour la région».

Cette dernière assure que les entreprises françaises pourront accompagner les opérateurs locaux, notamment à travers la French Tech.
«Nous devons travailler en collaboration et en partenariat en adoptant une approche globale dans le domaine de la production des céréales», suggère-t-elle.

Pour Masoud al-Marri, il faudra aussi s’imprégner de l’expertise française dans le domaine agricole et dans l’élevage à travers la mise en œuvre des échanges autour des modèles d’exploitations agricoles dans les différentes régions de France.

«Nous avons visité des exploitations françaises dans lesquelles l’utilisation des nouvelles technologies a permis la maîtrise des coûts de production», a-t-il déclaré lors de son intervention.

Hassan Halawy, quant à lui, défend l'idée de créer une synergie autour de la question cruciale de la sécurisation alimentaire.

«La solution consiste à réunir toutes les initiatives et les solutions qui reposent sur des critères environnementaux, et à faire adopter un système de production agricole simplifiée et de nouvelles habitudes de consommation pour nous permettre de sécuriser notre alimentation», conclut-il.

 


L'Europe doit être «dans un rapport de forces» avec Trump, dit le ministre français du Commerce extérieur

Les partenaires des Etats-Unis à travers le monde se préparent au choc attendu mercredi avec l'annonce de nouveaux droits de douanes par le président Trump, qui a promis d'être "très gentil", laissant planer le doute sur l'ampleur de cette nouvelle phase de sa guerre commerciale. (AFP)
Les partenaires des Etats-Unis à travers le monde se préparent au choc attendu mercredi avec l'annonce de nouveaux droits de douanes par le président Trump, qui a promis d'être "très gentil", laissant planer le doute sur l'ampleur de cette nouvelle phase de sa guerre commerciale. (AFP)
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  • Face à l'imminence de droits de douane punitifs de l'administration américaine attendus mercredi contre l'Europe, le Vieux Continent "devra répondre pour pouvoir être dans un rapport de forces"
  • A la tribune de Business France, M. Saint-Martin a jugé qu'"il faut aussi penser stratégie en Européens, c'est absolument essentiel"

PARIS: Face à l'imminence de droits de douane punitifs de l'administration américaine attendus mercredi contre l'Europe, le Vieux Continent "devra répondre pour pouvoir être dans un rapport de forces", a martelé mardi le ministre français délégué au Commerce extérieur Laurent Saint-Martin.

En cas d'imposition de droits de douane par le président américain Donald Trump, "l'Europe devra répondre pour pouvoir être dans un rapport de forces, synonyme de la puissance qu'elle peut être et qu'elle doit être", a déclaré le ministre, à l'occasion d'une conférence à Paris à l'initiative de Business France, agence qui aide les entreprises françaises à se développer à l'étranger.

"Nous défendrons nos intérêts", a poursuivi M. Saint-Martin durant son discours, "ceux de nos industries, ceux de nos filières".

Les partenaires des Etats-Unis à travers le monde se préparent au choc attendu mercredi avec l'annonce de nouveaux droits de douanes par le président Trump, qui a promis d'être "très gentil", laissant planer le doute sur l'ampleur de cette nouvelle phase de sa guerre commerciale.

Outre des droits de douane qualifiés de "réciproques", qui verraient les Etats-Unis taxer toute marchandise importée au même niveau de taxe que celui qu'impose aux Etats-Unis le pays dont cette marchandise provient, Washington prévoit des taxes additionnelles sur les voitures fabriquées à l'étranger, ainsi que sur les pièces détachées entrant dans la composition des véhicules assemblés aux Etats-Unis.

Mardi, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a affirmé que l'Union européenne disposait d'un "plan solide" pour répondre, si besoin est, à de nouveaux droits de douane américains.

A la tribune de Business France, M. Saint-Martin a jugé qu'"il faut aussi penser stratégie en Européens, c'est absolument essentiel".

"On a une compétition mondiale qui comporte de nouvelles règles, voire qui enlève les règles. Il nous faut nous y adapter et il nous faut faire bloc en Européens (...) la puissance de demain, elle sera européenne ou elle ne sera pas", a-t-il estimé.


Les Émirats arabes unis concluent 26 accords commerciaux dans le cadre de l'Initiative de partenariat économique (IPE)

Le programme CEPA a été lancé par les Émirats arabes unis en septembre 2021. Shutterstock
Le programme CEPA a été lancé par les Émirats arabes unis en septembre 2021. Shutterstock
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  • Ces accords interviennent alors que les accords de libre-échange se multiplient dans la région du CCG.
  • Les Émirats arabes unis en sont également aux dernières étapes des négociations avec plusieurs grandes économies, dont le Japon, et les pourparlers devraient être conclus d'ici la fin de l'année.

RIYAD : Les Émirats arabes unis ont signé cinq nouveaux accords commerciaux depuis le début de l'année 2025, ce qui porte à 26 le nombre total d'accords conclus dans le cadre de leur programme d'accord de partenariat économique global.

Selon l'agence de presse nationale WAM, la Malaisie, la Nouvelle-Zélande et le Kenya, ainsi que l'Ukraine et la République centrafricaine, ont tous signé des accords au cours du premier trimestre de l'année.

Ces accords s'ajoutent à ceux signés avec des pays comme la Turquie, l'Inde et l'Indonésie depuis le lancement du programme CEPA en septembre 2021. 

Le CEPA (Comprehensive Economic Partnership Agreement) est un accord de libre-échange entre deux pays, conçu pour réduire ou éliminer les obstacles au commerce et à l'investissement, et ainsi faciliter le renforcement des liens commerciaux entre les parties participantes.

Les Émirats arabes unis en sont également aux dernières étapes des négociations avec plusieurs grandes économies, dont le Japon, et les pourparlers devraient être conclus d'ici la fin de l'année, a révélé le communiqué.

Selon WAM, les CEPA ont un impact positif sur l'objectif des Émirats arabes unis de porter la valeur totale du commerce extérieur non pétrolier de marchandises à 4 000 milliards de dirhams (1 090 milliards de dollars) et d'augmenter les exportations non pétrolières à 800 milliards de dirhams d'ici 2031.

« Le programme CEPA a accéléré cette trajectoire ascendante, soutenant les progrès vers les objectifs décrits dans la vision 'We the UAE 2031' », indique le communiqué. 

L'agence de presse ajoute que ces accords, signés en moins de quatre ans, ont considérablement élargi le réseau commercial mondial du pays tout en créant de nouvelles opportunités pour le secteur privé et les entreprises des Émirats arabes unis. 

Outre les six accords déjà entrés en vigueur, 14 autres font l'objet de procédures techniques et de ratification en vue de leur mise en œuvre.

Le rapport ajoute que les négociations sur six autres accords ont été finalisées et que les signatures devraient avoir lieu prochainement. 

Selon le ministère de l'économie des Émirats arabes unis, les six accords CEPA qui sont entrés en vigueur concernent l'Inde, Israël et l'Indonésie, ainsi que la Turquie, le Cambodge et la Géorgie. 

Le ministère a ajouté qu'un autre accord CEPA avec le Costa Rica entrera en vigueur le 1ᵉʳ avril. 

À la suite de l'accord CEPA avec l'Inde, qui est entré en vigueur en mai 2022, le commerce non pétrolier entre les Émirats arabes unis et le pays asiatique a augmenté de 20,5 %, les exportations des Émirats vers l'Inde ayant bondi de 75 % d'ici à la fin de 2024.

WAM ajoute que le commerce avec la Turquie a augmenté de plus de 11 %, que l'Indonésie a connu une croissance de plus de 15 % et que la Géorgie a enregistré une augmentation remarquable de 56 % depuis la mise en œuvre du CEPA.

Les principaux bénéficiaires de ces accords CEPA sont des secteurs tels que la logistique, les énergies propres et renouvelables, les technologies et applications de pointe et les services financiers. 

D'autres secteurs clés bénéficient de ces accords, notamment les industries vertes, les matériaux avancés, l'agriculture et les systèmes alimentaires durables.

Les accords de libre-échange se multiplient dans la région du CCG 

Le programme CEPA des Émirats arabes unis intervient alors que de nombreux pays du Golfe cherchent à améliorer le commerce non pétrolier par le biais d'accords de libre-échange. 

En décembre, l'Autorité générale du commerce extérieur de l'Arabie saoudite a mené le premier cycle de négociations pour un accord entre le Conseil de coopération du Golfe et le Japon. 

Un mois plus tôt, la Nouvelle-Zélande a conclu un accord de libre-échange avec le Conseil de coopération du Golfe, qui comprend l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar. 

Jasem Mohamed Al-Budaiwi, secrétaire général du CCG, a déclaré à l'époque que l'accord devrait stimuler la croissance économique et le développement dans les deux pays en facilitant le commerce, en attirant les investissements et en créant de nouvelles opportunités pour les entreprises et les industries.

En février, l'émir du Qatar, le cheikh Tamim bin Hamad al Thani, a rencontré le premier ministre indien, Narendra Modi, et a discuté de divers moyens de renforcer les liens bilatéraux, des discussions étant en cours en vue d'un futur accord de libre-échange. 

Arun Kumar Chatterjee, secrétaire du ministère indien des affaires extérieures, a déclaré à cette occasion que son gouvernement souhaitait mettre en œuvre un accord de libre-échange plus large entre l'Inde et le CCG, et que les négociations avec le Qatar constituaient une première étape dans ce processus. 

L'Inde est également en passe de finaliser un accord global de commerce et d'investissement avec Oman. 

En janvier, le ministre omanais du Commerce, Qais bin Mohammad Al-Yousef, a déclaré à Press Trust of India que le pacte, qui devrait être finalisé cette année, pourrait considérablement renforcer les liens bilatéraux en matière de commerce et d'investissement entre les deux pays. 

Le Royaume-Uni négocie également avec les pays du CCG depuis 2022 en vue d'établir un accord de libre-échange. 

En novembre, son ministre des Affaires étrangères, Jonathan Reynolds, s'est rendu à Dubaï dans le cadre des efforts déployés par l'Europe pour mener à bien les négociations. 

La Chine est un partenaire économique clé de la région. En septembre, le Premier ministre chinois Li Qiang a appelé à l'accélération des négociations de libre-échange entre son pays et les pays du CCG.

Il a ajouté que la Chine était prête à renforcer la communication et la coordination et à consolider les fondements politiques des relations bilatérales, tout en exhortant les deux parties à approfondir la coopération dans les domaines de l'énergie, de l'investissement, de l'innovation, de la science et de la technologie.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Renault et Nissan remanient leur alliance, notamment en ce qui concerne leurs participations croisées

Cette photo combinée montre les logos de Nissan Motor (à gauche) et de Renault (à droite) affichés à Tokyo le 17 janvier 2023. (Photo de Kazuhiro NOGI / AFP)
Cette photo combinée montre les logos de Nissan Motor (à gauche) et de Renault (à droite) affichés à Tokyo le 17 janvier 2023. (Photo de Kazuhiro NOGI / AFP)
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  • Le nouvel accord prévoit également la cession de la participation de 51 % de Nissan dans l'usine de Chennai, en Inde, dont Renault prendrait le contrôle.
  • Nissan est également « libéré de son engagement à investir dans Ampere », filiale du groupe Renault dédiée à la production de véhicules électriques.

PARIS : Les constructeurs automobiles Renault et Nissan ont annoncé lundi être tombés d'accord pour remanier leur accord de février 2023, revoyant leur alliance. À la clé : la possibilité pour les deux entreprises de descendre à 10 % de participations croisées, au lieu de 15 % actuellement.

Le nouvel accord prévoit également la cession de la participation de 51 % de Nissan dans l'usine de Chennai, en Inde, dont Renault prendrait le contrôle intégral, et la production par le constructeur français sur le continent européen d'un véhicule dérivé de Twingo pour le compte de l'entreprise japonaise.

Nissan est également « libéré de son engagement à investir dans Ampere », filiale du groupe Renault dédiée à la production de véhicules électriques, ont indiqué les deux partenaires dans un communiqué.

Renault « a un fort intérêt à voir Nissan redresser sa performance le plus rapidement possible », a souligné le directeur général du groupe français, Luca de Meo, cité dans le communiqué.

« Dans un esprit pragmatique et orienté vers les affaires, nous avons discuté des solutions les plus efficaces pour soutenir son plan de redressement », a-t-il ajouté.

Nissan, qui rencontre des difficultés, est engagé dans des réductions d'effectifs et de capacités massives. Selon son PDG Ivan Espinosa, l'entreprise souhaite « créer un modèle économique plus agile et efficace qui nous permettra de réagir rapidement à l’évolution des conditions du marché et de conserver les liquidités pour nos investissements futurs ».

« Nos projets de nouveaux SUV pour le marché indien sont toujours d’actualité et nous poursuivrons nos exportations de véhicules vers d'autres marchés », a précisé M. Espinosa.

Le rachat des parts de Nissan dans l'usine de Chennai aura un impact de 200 millions d'euros sur la trésorerie de Renault, a indiqué le groupe, qui a confirmé sa perspective financière pour l'année 2025.

Il est également prévu que Renault, via Ampere, développe un dérivé de Twingo conçu par Nissan pour le marché européen à partir de 2026.

Enfin, les deux constructeurs pourront faire descendre leurs participations croisées à 10 %, sous réserve d'un processus « organisé et coordonné avec l'autre société ».

Actuellement, Renault et Nissan détiennent chacun 15 % de participations croisées. L'accord libère également Nissan de l'obligation d'injecter, comme prévu auparavant, 600 millions d'euros dans Ampere.

Cet amendement de l'accord sur l'alliance Renault-Nissan et la résiliation de l'accord d'investissement dans Ampere seront effectifs « sous réserve de la réalisation de certaines conditions préalables, attendue d’ici fin mai » prochain, stipule le communiqué, sans préciser ces conditions.