Les Britanniques qui ont péri dans l’incendie d’un bateau en Égypte se trouvaient sous le pont, selon l’agence de voyages

De la fumée s’échappe d’un yacht en feu à Marsa Alam, en Égypte, le 11 juin. (Reuters)
De la fumée s’échappe d’un yacht en feu à Marsa Alam, en Égypte, le 11 juin. (Reuters)
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Publié le Mardi 13 juin 2023

Les Britanniques qui ont péri dans l’incendie d’un bateau en Égypte se trouvaient sous le pont, selon l’agence de voyages

  • Le gouvernement britannique a prévenu les familles des personnes décédées, mais leurs corps n’ont pas encore été retrouvés
  • «J’ai été absolument scandalisé par l’état du bateau. On nous avait dit que ce navire avait été rénové, mais c’est tout le contraire»

LONDRES: Les trois touristes britanniques qui ont péri lors d’un incendie à bord d’un navire de plongée égyptien en mer Rouge dimanche matin ont trouvé la mort alors qu’ils étaient sous le pont: c’est ce qu’a déclaré l’agence de voyages qui est responsable du bateau. 

Les trois plongeurs britanniques effectuaient une excursion d’une semaine dans la région. Ils se trouvaient probablement dans leur cabine, à bord du Hurricane, lorsque l’incendie s’est déclaré vers 8h30, heure locale. Ils avaient apparemment choisi de ne pas effectuer de plongée ce matin-là. 

Le Hurricane a pris feu au large de la station balnéaire de Marsa Alam et il se trouvait dans un état «épouvantable» plusieurs mois auparavant, selon d’anciens clients. 

Le navire avait quitté Port Ghalib mardi et il faisait sa dernière escale près du récif d’Elphinstone avant de retourner à la station balnéaire. 

Selon les autorités locales, l’incendie du bateau, qui comptait onze cabines, a été provoqué par une panne électrique dans la salle des machines. Douze autres plongeurs et quatorze membres d’équipage, qui se trouvaient tous à bord au moment de l’incendie, ont pu être sauvés. 

Une vidéo montre certains d’entre eux en train de sauter du bateau dans la mer au milieu des flammes et de la fumée. On entend la personne qui est en train de filmer s’écrier: «Regardez, ces bonbonnes d’oxygène sont en train d’exploser! Le bateau va exploser!» 

Le gouvernement britannique a prévenu les familles des personnes décédées, mais leurs corps n’ont pas encore été retrouvés en raison de l’état du bateau. 

Les invités et les membres de l’équipage, une fois en sécurité sur le rivage après l’évacuation, ont fait des déclarations. 

Mohammed Bendary, secrétaire général du gouvernorat de la mer Rouge, a assuré qu’«une équipe du ministère public et du laboratoire de police scientifique s’apprête à examiner le bateau afin de déterminer la cause de l’incendie». 

Le capitaine de Hurricane a confirmé qu’il faisait l’objet d’une enquête, mais il a refusé de faire d’autres commentaires. 

Les douze survivants britanniques, qui ont perdu tous leurs biens dans l’incendie, vont maintenant se rendre à Hurghada, où ils recevront un soutien ainsi que des titres de voyage d’urgence. 

Dans un communiqué, Scuba Travel, la société qui organisait l’excursion, a confirmé que les trois touristes britanniques portés disparus après l’incendie étaient morts sous le pont. Les membres de l’équipage avaient tenté de les appeler avant d’être contraints d’abandonner le navire. 

«C’est avec un profond regret que nous, en tant qu’agence de voyages, devons accepter, le cœur lourd, que trois de nos précieux clients plongeurs ont péri dans ce tragique incident», a confié un porte-parole de l’agence de voyages. 

«Nous présentons nos sincères condoléances à leurs familles et à leurs amis dans ces moments très tristes.» 

D’anciens passagers ont déclaré qu’ils s’étaient déjà plaints des conditions à bord du Hurricane, mais qu’ils n’avaient pas été entendus. 

Steve Evans a raconté au quotidien The Times: «Nous étions à bord du Hurricane en mai dernier et nous avons rédigé  des courriels pour nous plaindre de l’état du bateau. Nous les avons prévenus.» 

«Personne, absolument personne n’aurait dû mourir. La justice devrait être rendue pour honorer les victimes et leurs familles si l’on parvient à établir les défaillances de la sécurité.» 

«J’ai été absolument scandalisé par l’état du bateau. On nous avait dit que ce navire avait été rénové, mais c’est tout le contraire», avait écrit un touriste britannique d’Oxford à Scuba Travel en mai 2022. Ce client avait précisé que les salles de bains étaient «dégoûtantes» et qu’il y avait de nombreuses fuites dans les chambres. 

«Nous vous avions prévenus l’année dernière de l’état des rénovations. [...] Il était inévitable qu’une tragédie se produise un jour. On vous l’a dit. Honte à vous de ne pas avoir écouté. C'est un scandale», a écrit cet ancien client à la société après avoir appris la nouvelle de l’incendie. 

Scuba Travel a affirmé que le Hurricane – exploité par une autre société, Tornado Marine Fleet – présentait un «excellent bilan de sécurité avec nous» lorsque les plaintes précédentes ont été déposées. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.