Une déclaration conjointe du CCG et des États-Unis évoque l'Ukraine et la Syrie

Les membres du Conseil du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, ont émis une déclaration conjointe (Photo, Twitter).
Les membres du Conseil du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, ont émis une déclaration conjointe (Photo, Twitter).
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Publié le Vendredi 09 juin 2023

Une déclaration conjointe du CCG et des États-Unis évoque l'Ukraine et la Syrie

  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal ben Farhane, a indiqué que le Royaume présiderait le groupe de réflexion sur les affaires africaines pour faire face à Daech
  • Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a réaffirmé l'engagement des États-Unis pour la sécurité de la région

RIYAD: Les membres du Conseil du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, ont émis une déclaration conjointe sur la concrétisation de la stabilité politique et économique dans la région, après une réunion à Riyad jeudi.

Le comité a souligné l'importance et la promesse de réalisation des projets d'infrastructure pour promouvoir l'intégration et les relations régionales, contribuant ainsi à la stabilité et à la prospérité de la région.

Les ministres ont réaffirmé l'importance de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent dans le monde, et ont salué la réunion ministérielle de la coalition mondiale pour vaincre Daech, qui s'est tenue aujourd'hui à Riyad.

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal ben Farhane, a déclaré que le Royaume présiderait le groupe de réflexion sur les affaires africaines pour faire face à Daech.

Faisal ben Farhane a appuyé la création d'un groupe de réflexion pour lutter contre Daech dans le Khorassan, en Afghanistan, et limiter la propagation de cette organisation terroriste dans la région.

Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a réaffirmé l'engagement des États-Unis pour la sécurité de la région, reconnaissant son rôle vital dans l'économie mondiale et le commerce international.

Le Conseil du CCG et les États-Unis ont confirmé leur attachement à la liberté de navigation et à la sécurité maritime dans la région, ainsi qu’à la lutte contre les actions illégales en mer qui pourraient menacer les voies de navigation, le commerce international et les installations pétrolières du CCG.

Les deux parties ont réaffirmé leur soutien au traité sur la non-prolifération des armes nucléaire, et ont renouvelé leur appel à l’Iran pour qu’il coopère pleinement avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Concernant le Yémen, le comité a exprimé sa reconnaissance pour les efforts de l'Arabie saoudite, d'Oman et de l'ONU. L’espoir a également été exprimé de voir un processus politique yéménite déboucher sur une fin permanente du conflit.

Concernant la question israélo-palestinienne, la commission a souligné la nécessité de parvenir à un état de paix permanent au Moyen-Orient, conformément à la solution à deux États et aux frontières de 1967, et a souligné le rôle de la Jordanie dans ce contexte.

Le comité a réaffirmé son engagement à parvenir à une solution politique à la crise syrienne qui soit conforme à la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l’ONU votée en 2015. Les ministres ont salué les efforts arabes visant à résoudre cette crise.

Au sujet de l'Irak, les ministres ont discuté de l'importance des actions menées par les civils, notamment des réformes économiques visant à garantir que le peuple irakien bénéficie des ressources naturelles du pays, de la stabilisation pour que les communautés puissent se remettre du conflit et de la violence de Daech ainsi que de mesures pour prévenir le financement du terrorisme et contrer les discours de Daech, qui complètent les travaux en cours pour renforcer les capacités de lutte contre le terrorisme du gouvernement irakien.

Les ministres ont aussi évoqué la guerre en Ukraine et ont réaffirmé l'importance du respect du principe de souveraineté et du droit international, notamment la Charte des Nations unies et l'engagement de s'abstenir de recourir à la menace ou à l'usage de la force contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout État.

L'accent a également été mis sur le soutien aux personnes déplacées et aux réfugiés touchés par la guerre en Ukraine.

Il a été convenu d’organiser courant 2023 une autre série de groupes de travail CCG-États-Unis sur la défense aérienne et antimissile, ainsi que sur la sécurité maritime.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.